Au programme ce soir. On en sait un peu plus sur l’entourage de Donald Trump qui pourrait diriger les Etats-Unis à ses côtés. Nous verrons quelles orientations s’en dégagent.
Nous évoquerons ensuite la colère des agriculteurs. Alors que la signature de l’accord entre l’UE et le Mercosur se prépare, le monde paysan est vent debout.
Et puis, retour sur le volet des recettes du budget. Après un détricotage méticuleux de la gauche, le texte a été rejeté par les députés.
Nous évoquerons ensuite la colère des agriculteurs. Alors que la signature de l’accord entre l’UE et le Mercosur se prépare, le monde paysan est vent debout.
Et puis, retour sur le volet des recettes du budget. Après un détricotage méticuleux de la gauche, le texte a été rejeté par les députés.
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00:00TVL lance sa campagne de dons pour l'année 2025, participez maintenant !
00:06TVL, la liberté à tout prix !
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00:52Madame, monsieur, bonsoir !
00:54Bienvenue dans cette nouvelle édition
00:56que je vous invite bien sûr
00:58à commenter, relayer et agrémenter
01:00d'un pouce en l'air.
01:02Au programme ce soir, on en sait un peu plus
01:04sur l'entourage de Donald Trump
01:06qui pourrait diriger les États-Unis à ses côtés.
01:08Nous verrons quelles orientations
01:10semblent se dégager.
01:12Nous évoquerons ensuite la colère
01:14des agriculteurs qui montent à nouveau
01:16alors que la signature de l'accord
01:18entre l'UE et le Mercosur se prépare,
01:20le monde paysan est vent debout
01:22et puis retour sur le volet
01:24des recettes du budget
01:26Après un détricotage méticuleux
01:28de la gauche, le texte a finalement été rejeté
01:30par les députés.
01:32Générique
01:34Qui va donc
01:36gouverner les États-Unis ?
01:38Une semaine après la victoire de Donald Trump,
01:40l'administration de son deuxième mandat
01:42commence à se dessiner.
01:44Une photographie inédite,
01:46le point tout de suite.
01:48Un rêve pour certains, un cauchemar pour d'autres.
01:50Après sa large victoire aux élections
01:52présidentielles, le candidat républicain
01:54a deux mois pour organiser
01:56une équipe autour de lui jusqu'à son arrivée
01:58au pouvoir officiel le
02:0020 janvier 2025.
02:02Dès la fin de sa campagne, certains n'ont
02:04semblé s'imposer. C'est d'abord le cas
02:06de l'homme le plus riche du monde, patron de
02:08Tesla, de X Twitter, mais aussi
02:10de SpaceX, Elon
02:12Musk. Personnalité jugée
02:14aussi brillante qu'incontrôlable,
02:16il a su nettoyer la plateforme Twitter
02:18par des licenciements massifs
02:20pour libérer à nouveau la parole.
02:22Une méthode sans concession qui a sans doute
02:24contribué à convaincre Donald Trump
02:26de donner à Musk un nouveau ministère
02:28taillé pour lui, le ministère
02:30de l'efficacité gouvernementale,
02:32DOGE, en anglais,
02:34en référence à la crypto-monnaie lancée par
02:36le patron de SpaceX, le Dogecoin,
02:38lequel s'est d'ailleurs envolé depuis l'annonce
02:40avec une augmentation frisant
02:42les 100%. Musk
02:44travaillera avec Vivek Ramaswamy
02:46et en dehors du gouvernement,
02:48à proprement parler, afin de moderniser
02:50la gestion publique.
02:52Comprendre, nettoyer,
02:54la bureaucratie. Autre figure
02:56connue et visible aux côtés de Trump
02:58pendant la campagne, celui qui comptait
03:00initialement l'affronter comme candidat indépendant,
03:02Robert Kennedy Jr.
03:04Issu du camp démocrate,
03:06il est la figure de pouls
03:08des défenseurs des libertés pendant la crise
03:10sanitaire du Covid-19.
03:12Donald Trump lui a d'ailleurs rendu hommage
03:14pendant son discours de victoire.
03:16Je veux remercier Robert Kennedy Jr.
03:18Merci.
03:20Il va
03:22participer
03:24à rendre sa santé
03:26à l'Amérique.
03:30C'est un mec super
03:32et
03:34nous allons lui laisser
03:36faire ce qu'il doit faire.
03:38Je lui ai
03:40juste dit, moi je m'occupe
03:42du pétrole, c'est de l'or liquide.
03:44On en a plus que
03:46tous les autres dans le monde, plus
03:48que la Russie, plus que
03:50l'Arabie Saoudite.
03:52Donc je m'occupe
03:54du pétrole et toi tu t'occupes
03:56du reste. Du pain sur la planche
03:58donc pour celui qui devrait rouvrir
04:00des dossiers suffisamment en brûlant pour
04:02donner des sueurs froides à Anthony Fauci
04:04pour ne citer que lui. Au-delà
04:06de ses personnalités hautes en couleur,
04:08d'autres font figure de
04:10pilier de la future administration
04:12Trump, c'est le cas de Suzanne Somerhall
04:14Wise dit Suzy Wise.
04:16Je veux aussi
04:20remercier
04:22Suzy
04:24et Chris.
04:26Venez,
04:28Suzy aime bien
04:30se cacher.
04:32Partie prenante de la campagne de Reagan
04:34dans les années 80, Suzy Wise,
04:3667 ans, est surnommée
04:38la Dame de glace. Elle aurait
04:40conseillé pendant la campagne à son candidat
04:42républicain d'abandonner les questions
04:44de fraude de l'élection précédente
04:46et d'inciter à voter par correspondance
04:48comme le font les démocrates. Elle symbolise
04:50la tempérance que voudra
04:52instituer dans son second mandat Donald Trump
04:54lequel la considère
04:56forte, intelligente, innovante
04:58et une aide précieuse pour remporter
05:00l'une des plus grandes victoires politiques
05:02des Etats-Unis.
05:04D'autres nominations laissent présager
05:06quelques grandes orientations des années
05:08à venir. Ainsi, Elise
05:10Tiffany, qui sut d'Eran Bush, sera
05:12ambassadrice des Etats-Unis
05:14à l'ONU qu'elle accuse de croupir
05:16sous l'antisémitisme. Marco Rubio,
05:18figure néo-conservatrice
05:20bien connue, serait secrétaire d'Etat
05:22en d'autres termes chef de la diplomatie
05:24après Antony Blinken. Très
05:26offensif vis-à-vis de la Chine,
05:28il est également virulent à l'égard de l'Iran.
05:30A la tête du Pentagone,
05:32si d'aucuns soufflaient le retour de Mike Pompeo
05:34dont la présence avait été semble-t-il imposée
05:36à Trump en 2016, il faudra
05:38compter sur Pete Hedset,
05:40vétéran de l'armée américaine mais
05:42aussi présentateur sur Fox News,
05:44chaîne réputée proche des républicains
05:46ou officier également. Un certain
05:48Tom O'Mahon qui sera quant à lui chargé
05:50du contrôle aux frontières.
05:52Une mission qu'il a déjà plus ou moins portée pendant
05:54le second mandat de Barack Obama
05:56où les expulsions de clandestins avaient d'ailleurs
05:58atteint des records. A noter
06:00également l'arrivée à la tête de la CIA
06:02dont certains avaient prédit la dissolution par
06:04Trump, de John Ratcliffe, ancien
06:06directeur du renseignement national
06:08pendant le premier mandat
06:10de Donald Trump. Ces premières
06:12figures autour du futur président
06:14sont loin de pouvoir définir
06:16l'action qui sera menée par la nouvelle administration.
06:18Souvent peu célèbres,
06:20ces personnalités ne se
06:22connaissent pas forcément toutes et devront donc
06:24commencer par réussir à travailler ensemble.
06:26Tout porte toutefois à croire
06:28que Donald Trump est bien décidé
06:30à ne pas reproduire les erreurs de son premier
06:32mandat en ajoutant de l'eau
06:34dans son vin et son équipe.
06:36Une équipe qui devrait bénéficier d'un
06:38important soutien des acteurs économiques
06:40pour mener sa mission à bien, contrairement
06:42au premier mandat. De quoi permettre
06:44de se retrousser les manches pour que le fameux
06:46marécage soit vraiment asséché,
06:48ça reste à prouver.
06:52Le Mercosur
06:54met les agriculteurs dans la rue.
06:56Alors que cet accord de libre-échange risque
06:58d'être signé dans quelques jours,
07:00les paysans français jouent gros.
07:02Le gouvernement, lui, ne semble pas
07:04décider à les défendre. Renaud de Bourleuf.
07:06Les agriculteurs français au bord du gouffre,
07:08alors que le sommet du G20 va
07:10commencer lundi à Rio au Brésil,
07:12la signature d'un accord commercial entre
07:14l'Union Européenne et le Mercosur
07:16pourrait être imminente. Rappelons que le Mercosur
07:18est une zone de libre-échange entre l'Argentine,
07:20le Brésil, le Paraguay,
07:22l'Uruguay et la Bolivie, d'importants producteurs
07:24de viande et de sucre. Un accord commercial
07:26entre cette zone et l'UE pourrait
07:28inonder nos marchés d'une concurrence déloyale
07:31Les sud-américains pourront ainsi exporter chez nous
07:3399.000 tonnes de viande bovine supplémentaire,
07:3550% de plus de ce qu'ils envoient déjà.
07:37De quoi mettre en péril nos éleveurs,
07:39lesquels sont soumis à des normes de qualité de sécurité
07:41sanitaire beaucoup plus exigeantes.
07:43Véronique Leflocq, présidente du syndicat coordination uraine,
07:45nous explique en quoi cet accord serait aussi néfaste
07:47pour les agriculteurs français qu'inutile pour les consommateurs.
07:49C'est la fin d'un modèle agricole français
07:51parce qu'on ne sera plus compétitif,
07:53parce que c'est l'ouverture à
07:55toutes les grandes entreprises
07:57américaines, nord-américaines,
07:59chez nous, et qui finiront
08:01par fermer tous nos abattoirs
08:03et feront disparaître toutes nos exploitations
08:05et le para-agricole qui va avec.
08:07Et pour autant, le consommateur n'aura pas
08:09une alimentation moins chère puisque
08:11la viande qui viendra de là-bas,
08:13même si elle coûte moins cher, il y aura tellement
08:15d'intermédiaires et si elle deviendra
08:17chez nous, elle deviendra chère.
08:19Il y aura de plus un problème de qualité. Selon un audit réalisé
08:21par l'UE, le Brésil n'est pas en mesure de garantir
08:23que dans les exportations de viande,
08:25il n'y aura pas de boeuf aux hormones.
08:27Rappelons que le boeuf nourri aux hormones est strictement interdit
08:29en France depuis les années 1980,
08:31que l'importation n'est interdite par l'Europe depuis
08:331988, au motif que cette viande est dangereuse
08:35pour la santé et cancérigène.
08:37D'une manière plus générale, 27% des produits agricoles
08:39importés ne correspondraient pas aux normes européennes.
08:41Je pense que l'Europe prend en considération
08:43uniquement ce qu'elle veut bien voir.
08:45Les problèmes de santé,
08:47tant qu'ils ne sont pas
08:49évalués bien qu'ils le soient
08:51au niveau français, on peut lire
08:53de plus en plus d'études,
08:55notamment celle de l'Institut Montaigne
08:57qui évalue au coût
08:59direct et indirect
09:01ceux liés à une mauvaise alimentation
09:03et à ce type d'alimentation
09:05venant d'Amérique du Sud, des coûts évalués
09:07à 125 milliards d'euros
09:09à l'année. On inclut là-dedans
09:11des arrêts maladie, de l'obésité,
09:13des soins
09:15qui sont nécessaires
09:17en complémentarité,
09:19l'accompagnement des personnes,
09:21donc voilà, c'est tout ça
09:23qui est inclus dans ces coûts et ces coûts-là
09:25devraient être pris en compte
09:27en plus des coûts environnementaux
09:29puisque justement, tous ces
09:31frais supplémentaires
09:33ce sont des gaz à effet de serre
09:35c'est un bilan carbone qui sera
09:37dégradé, donc
09:39on ne peut pas comprendre
09:41une telle position
09:43même si c'est pour des voitures
09:45ou d'autres choses. L'alimentation
09:47c'est primordial, c'est notre santé
09:49et il y a beaucoup d'économies
09:51derrière en privilégiant
09:53une alimentation plus locale.
09:55L'ensemble des professionnels français est opposé
09:57au Mercosur et les agriculteurs ont déjà commencé
09:59à reprendre leur fourche. La coordination eurale a annoncé
10:01les actions à partir du mardi 19 novembre
10:03tandis que la FNSEA appelle à une mobilisation
10:05nationale dès lundi, date de l'ouverture
10:07du G20. Ce mercredi, la Confédération
10:09Paysanne et le collectif Stop Mercosur
10:11se sont rassemblés à Paris devant le ministère
10:13de l'Economie et des Finances, tandis que d'autres actions
10:15étaient menées en région. De son côté, le Premier ministre
10:17Michel Barnier s'est rendu ce mercredi
10:19à Bruxelles pour réaffirmer auprès de la présidente
10:21de la commission Ursula von der Leyen
10:23l'opposition de la France. Pourtant, il n'est
10:25pas sûr que Paris mette un veto. La commission
10:27n'a pas encore tranché si l'adoption du texte
10:29se fera à la majorité qualifiée
10:31ou à l'unanimité. Cela dépendra du contenu
10:33final du traité. Même dans le cas d'un vote
10:35à la majorité qualifiée, empêcher la décision
10:37sera compliqué. Il faut réunir au Conseil
10:39une minorité de blocage avec au moins
10:414 États pour une représentation de 35%
10:43de la population européenne. Les États membres
10:45sont peu nombreux à s'y opposer. Les Pays-Bas,
10:47l'Autriche, l'Irlande et la Pologne
10:49ont exprimé leur réticence sans franchir
10:51le cap d'une véritable opposition. Les velléités
10:53de Michel Barnier et du ministre de l'Agriculture Annie Gennevard
10:55n'ont pas vraiment porté leurs fruits. Pourtant,
10:57les agriculteurs français ne seraient pas les seuls perdants.
10:59On ne serait pas les gagnants et en plus
11:01on serait les perdants. Donc, on n'a
11:03rien à gagner. On n'a rien
11:05à gagner. Donc c'est bien pour ça
11:07que la France est obligée
11:09de s'opposer. Mais si on regarde
11:11le secteur agricole
11:13de chacun des pays,
11:15on a des positions similaires
11:17à celles des Français.
11:19A savoir, pour l'agriculture,
11:21un rejet de ces accords
11:23de la part de tous les différents
11:25pays ou la plupart en tout cas.
11:27Mais l'Allemagne, l'Espagne et l'Italie devraient mettre la pression
11:29y voyant une opportunité pour exporter des
11:31réfrigérateurs, des voitures et des télévisions.
11:33Ce qui fait naître des craintes au Brésil
11:35qui y voit une possible accélération
11:37de la désindustrialisation de son territoire.
11:39Même en Amérique du Sud, l'accord Mercosur
11:41est loin de faire l'unanimité.
11:45Un budget
11:47remanié mais pas adopté
11:49après avoir été rendu NFP
11:51compatible. Le volet recette du budget
11:532025 passait l'étape du
11:55volte. Il a évidemment été
11:57rejeté. Explication d'Olivier Frèrejac.
11:59Pour 192
12:01contre 362. L'Assemblée
12:03nationale n'a donc pas adopté.
12:05S'il vous plaît
12:07mes chers collègues. Je vous demande
12:09quelques minutes.
12:11S'il vous plaît. L'Assemblée n'ayant pas
12:13adopté la première partie
12:15du projet de loi de finances pour 2025,
12:17l'ensemble du projet de loi est
12:19considéré comme rejeté. Je vous
12:21demande encore un peu de concentration.
12:23Un peu de concentration, il en faut
12:25pour comprendre ce qui se déroule
12:27à l'Assemblée nationale. La vice-présidente
12:29de l'hémicycle Naïma Moutchou du Parti
12:31Horizon a présidé au vote du
12:33volet recette du budget 2025.
12:35Ce budget, celui du
12:37gouvernement, avait été très largement
12:39modifié par les amendements de la gauche.
12:41Le gouvernement, tout comme le
12:43Rassemblement national et ses alliés siotistes,
12:45ont finalement rejeté ce budget.
12:47Le président de la Commission des Finances,
12:49le LF-iste Éric Coquerel, a souligné
12:51le caractère inédit de cette
12:53situation. C'est la première fois dans la Vème
12:55République qu'un budget
12:57est rejeté à l'Assemblée nationale.
12:59L'ensemble des composantes du nouveau
13:01Front populaire s'indignent par ailleurs du vote
13:03commun de la coalition gouvernementale,
13:05pudiquement appelée socle commun,
13:07avec le Rassemblement national.
13:09Marine Le Pen, présidente du groupe
13:11RN à l'Assemblée, a, elle, justifié son vote
13:13par l'alourdissement du budget en taxes
13:15et en impôts pour les Français.
13:17Elle a par ailleurs pointé du doigt le rôle de la coalition
13:19gouvernementale qui, selon elle, a
13:21saboté son propre budget. En face,
13:23la coalition au pouvoir renvoie
13:25dos à dos les gauches et le RN
13:27à l'image du député LR Vincent
13:29Jeanbrun. Au cours de la discussion
13:31parlementaire, la France
13:33insoumise, avec bien souvent
13:35la complicité du Rassemblement national
13:37par ses abstentions, voire avec
13:39ses votes conjoints, ont tellement
13:41déformé la copie qu'ils l'ont rendue
13:43indigeste, socialement
13:45et fiscalement, avec plus de 35
13:47milliards d'euros d'impôts supplémentaires.
13:49Mais surtout, ils l'ont tellement déformée
13:51qu'ils l'ont rendue
13:53indigeste sur le plan légal, puisque
13:55le Conseil constitutionnel n'aurait jamais
13:57validé un tel budget qui ne respectait plus
13:59le droit français, ni le droit européen,
14:01ni même le droit international. Et donc,
14:03aussi fou que ça puisse paraître, eh bien, on a dû voter
14:05contre. L'aspect légal
14:07du budget était en effet un des éléments sensibles
14:09de cette mouture qui aurait probablement
14:11eu maille à partir avec le Conseil constitutionnel.
14:13Par ailleurs, la sacro-sainte
14:15contribution à l'Union européenne
14:17avait été supprimée, ce qui a fait
14:19beaucoup de peine au député Charles de Courson,
14:21centriste du groupe Lyott, qui s'était
14:23construit une petite renommée contre la réforme
14:25des retraites. L'environnement
14:27géopolitique actuel
14:29nécessite plus d'Europe
14:31afin de protéger nos concitoyens,
14:33notre économie et notre modèle culturel.
14:35Rejeter la contribution
14:37à l'Europe serait un trompe-l'œil.
14:39Cela ne nous examinera pas d'assurer
14:41à l'Europe un budget en équilibre.
14:43Voter la partie recette du budget
14:45sans prélèvement européen
14:47enverrait un signal très négatif à nos
14:49partenaires européens. Cela n'est pas
14:51acceptable. L'opposition
14:53au budget aura donc été divisée
14:55mais majoritaire, tandis que la
14:57gauche, elle, est unie mais
14:59minoritaire. Au-delà du débat budgétaire,
15:01c'est surtout un affrontement de boutiquiers
15:03qui s'est déroulé au Palais Bourbon
15:05où chaque petit parti tire la
15:07couverture. La gauche accuse
15:09la coalition gouvernementale de pactiser avec le RN.
15:11La coalition gouvernementale accuse
15:13la gauche et le RN d'avoir déformé le budget
15:15et le RN, lui, accuse
15:17la gauche d'avoir déformé le budget et la coalition
15:19gouvernementale d'avoir laissé faire.
15:21On peut déjà tirer un bilan de cette séquence.
15:23La gauche a montré ce à quoi ressemblerait
15:25son budget si elle arrivait aux manettes.
15:27La coalition gouvernementale a paru désunie
15:29notamment avec les annonces télévisées
15:31de Laurent Wauquiez sur la revalorisation des retraites
15:33savonnant la planche du parti présidentiel.
15:35Quant au RN,
15:37il aura peiné à exister dans cet
15:39exercice de finances publiques.
15:41Désormais, c'est la version initiale du texte
15:43du gouvernement qui sera débattue au Sénat
15:45avec les amendements de son choix.
15:47Le texte sera donc examiné par
15:49une chambre où la droite LR est majoritaire
15:51et reviendra ensuite
15:53devant l'Assemblée nationale où le gouvernement
15:55devrait avoir recours au 49-3
15:57et donc se passer du vote des députés.
15:59Les gauches déposeront donc
16:01une motion de censure que ne votera pas
16:03le RN. Les gauches diront donc que
16:05le RN est un supplétif du gouvernement.
16:07Quand le RN lui déposera une motion de censure,
16:09le nouveau Front populaire ne la votera pas non plus.
16:11Le recours au 49-3
16:13suscitera l'indignation alors que
16:15n'importe quel gouvernement sans majorité absolue
16:17est contraint de recourir
16:19à un tel mécanisme. Par ailleurs, il était
16:21tout à fait inimaginable que le gouvernement
16:23Barnier pilote un budget qui était
16:25celui de la gauche. Rivalisant de démagogie
16:27et d'effet de manche, les partis
16:29auront donné une image pitoyable
16:31pendant plusieurs semaines. Au moins
16:33cette saga du budget aura permis aux Français
16:35de s'intéresser un peu au fonctionnement
16:37complexe des institutions.
16:43Et l'on passe à présent l'actualité en Bresf
16:45en France avec Mathilde Davénien.
16:55A partir du 1er janvier 2025,
16:57il sera possible de bénéficier
16:59une fois par mois d'une consultation
17:01gratuite d'un psychologue sans aucune prescription.
17:03Un changement par rapport au programme
17:05Mon soutien psy qui permet depuis
17:072022 l'accès à 8 séances
17:09gratuites chez un psychologue sur
17:11prescription médicale. Dès janvier 2025,
17:13il ne sera donc plus nécessaire
17:15de passer par le généraliste.
17:17Le Premier ministre Michel Barnier a décidé
17:19de faire de la santé mentale la grande
17:21cause de l'année 2025.
17:23Un sujet d'actualité depuis 2020.
17:25En effet, si la France a battu pendant plusieurs
17:27années les records de consommation d'antidépresseurs,
17:29l'explosion a eu lieu
17:31avec la crise sanitaire et les
17:33mesures d'enfermement à domicile.
17:35Entre mars 2020 et avril 2021,
17:37l'assurance maladie observait une
17:39augmentation de 1,9 million
17:41de délivrance d'antidépresseurs,
17:433,4 million de délivrance
17:45d'anxiolithiques et 1,4 million
17:47de délivrance d'hypnotiques
17:49par rapport à l'attendu.
17:51Lundi 11 novembre, une adolescente
17:53s'est faite violer dans le hall d'un immeuble
17:55de la rue Watteau à Vitry-sur-Seine
17:57d'après le parquet de Créteil. Vers 18h,
17:59la victime s'est présentée au commissariat
18:01de la ville pour faire une déposition.
18:03Elle a expliqué avoir subi un viol dans
18:05le hall de l'immeuble d'un ami à qui elle rendait
18:07visite. L'adolescente a été conduite
18:09au centre hospitalier intercommunal de Créteil
18:11pour des analyses. La brigade anticriminalité
18:13s'est rendue à l'adresse indiquée
18:15par l'adolescente et le suspect a été
18:17interpellé et mis en garde à vue.
18:19Une enquête de flagrance a été ouverte
18:21du chef de viol sur mineurs de plus de 15 ans.
18:23Un triple affanticide
18:25et une mère introuvable.
18:27Mardi à Tanninges, en Haute-Savoie,
18:29trois enfants âgés de 2, 11 et 13 ans
18:31ont été retrouvés morts dans leur chalet.
18:33C'est le père des enfants qui a découvert les corps
18:35et alerté les secours qui n'ont pu que
18:37constater leur décès. Selon le procureur
18:39de Bonneville, Boris Dufault, les victimes
18:41portaient des plaies à l'arme blanche.
18:43Il annonce que plusieurs auditions de l'entourage
18:45proche de cette famille recomposée
18:47sont en cours. Des autopsies et des expertises
18:49supplémentaires seront rapidement
18:51réalisées par l'Institut Médico-Légal
18:53de Grenoble. Une enquête de flagrance
18:55pour homicide volontaire a été ouverte.
18:57La mère, décrite comme dépressive,
18:59est toujours en fuite et actuellement
19:01recherchée dans les massifs environnants.
19:0360 gendarmes sont mobilisés ainsi qu'un
19:05hélicoptère de la section aérienne de
19:07Chamonix.
19:11Et poursuivons à présent avec l'actualité
19:13internationale.
19:17Grand oral pour piètre orateur.
19:19Mardi, Stéphane Séjourné
19:21a tenté de s'exprimer devant les députés
19:23européens en sa qualité de commissaire
19:25européen chargé de la stratégie industrielle.
19:27Auditionné par le Parlement de Bruxelles
19:29tout au long de la journée, il s'est montré
19:31très mal à l'aise à l'oral, notamment lorsque
19:33l'eurodéputé reconquête Saracnafo
19:35l'a interrogé. Vous avez d'ailleurs perdu en chemin
19:37les deux tiers du champ de compétences précédents.
19:39Un pouvoir diminué, une influence réduite.
19:41Un ministre anglais disait
19:43« Quand vous voulez nommer quelqu'un à la tête d'une institution
19:45internationale, prenez toujours un français
19:47car c'est le seul qui ne défendra pas
19:49les intérêts de son pays. »
19:51Alors monsieur Séjourné, serez-vous l'homme
19:53qui défendra la France au sein de cette commission
19:55ou serez-vous un simple exécutant
19:57d'Ursula von der Leyen ?
19:59C'est hors mon champ de compétences
20:01mais moi
20:03l'objectif c'est évidemment
20:05les objectifs qui sont
20:07à atteindre. Je veux être jugé sur
20:09des résultats. Et donc
20:11ne me jugez pas sur un style.
20:13Je pense qu'avoir de bonnes relations
20:15avec ses collègues et avec la présidente
20:17est plutôt un atout pour faire avancer ses idées.
20:19Et donc j'avancerai
20:21en tout cas avec les idées
20:23et l'intérêt général européen à cœur.
20:25Donc vous n'avez pas répondu
20:27sur les intérêts français.
20:29Choisi par défaut en septembre par Emmanuel Macron
20:31après les fâcheries entre Ursula von der Leyen
20:33et le sortant de Chiribreton,
20:35Stéphane Séjourné devrait être adoubé
20:37sans trop de difficultés par les députés
20:39comme les cinq autres vice-présidents de la commission.
20:43Réunion cruciale en Iran.
20:45Raphaël Grossi, le patron de l'AIEA,
20:47l'agence internationale de l'énergie atomique,
20:49s'est rendu en Iran ce mercredi
20:51pour évoquer le programme nucléaire
20:53de la République islamique. A l'heure où les tensions
20:55au Proche-Orient sont au maximum,
20:57notamment avec l'engagement d'Israël contre Gaza
20:59et le Liban, la question du nucléaire iranien
21:01revêt donc une importance cruciale pour la région.
21:03En effet, Israël est doté de l'arme
21:05atomique mais a toujours refusé le contrôle
21:07de ses installations nucléaires par l'AIEA
21:09ainsi que la ratification du traité
21:11sur la non-prolifération des armes nucléaires.
21:15Le déluge en Espagne n'est pas fini.
21:17Après Valence, l'Andalousie et la Catalogne
21:19sont touchées par des pluies torrentielles.
21:21Mardi, le bureau météorologique
21:23national AEMET a placé certaines
21:25zones de ces deux provinces en alerte rouge.
21:27Les communes de Vicar et d'Almeria,
21:29en Andalousie, ont été sérieusement touchées.
21:31La région de Valence continue d'être affectée
21:33par cette tempête qui a fait au moins
21:35223 morts. Les habitants sont appelés
21:37à limiter leurs déplacements alors que de
21:39nombreuses écoles étaient toujours fermées
21:41ce mercredi.
21:45Et voilà, nous approchons de la fin
21:47de cette édition. Ce soir, à partir de 20h,
21:49retrouvez un nouveau numéro de
21:51Bistro Liberté. Eric Morillo reçoit
21:53le journaliste économique Pierre Jomanovic
21:55pour évoquer la victoire de
21:57Trump, la dette et la guerre.
21:59Autant Trump est
22:01quelqu'un qui, par sa force
22:03énergétique,
22:05est capable d'arrêter
22:07ou de faire arrêter un conflit quand il a lieu.
22:09Par contre, s'il est braqué par Poutine
22:11qui dira, mais vous arrivez trop tard,
22:13peut-être, en effet, il y a deux ans, on aurait pu
22:15éviter cette guerre. Mais maintenant,
22:17cette guerre sera arrêtée à mes conditions.
22:19On peut se demander, à ce moment-là,
22:21si on n'aura pas un autre visage de Trump
22:23qui, face à un os, pourrait se braquer.
22:25Mais ces relations avec Netanyahou
22:27n'ont jamais été très très bonnes
22:29et elles sont exactement comme celles que Chirac
22:31entretenait avec
22:33Netanyahou. Je rappelle, Chirac
22:35avait dit, tout ce qui sort de sa bouche
22:37n'est que mensonge.
22:39La note de Moody's,
22:41c'est une agence de notation. L'agence de notation
22:43a dit, le gouvernement français, aujourd'hui,
22:45n'est plus en capacité de sauver ses banques.
22:47Alors que, sous-entendu, par définition,
22:49elle l'a été en
22:512008.
22:53BlackRock a une taille de bilan,
22:55qui est la somme du PIB
22:57de la France, de l'Allemagne
22:59et de l'Italie. Comment voulez-vous
23:01qu'un État, face à une puissance
23:03financière aussi considérable, puisse faire quelque chose ?
23:05Aujourd'hui, vous avez
23:07des multinationales
23:09qui ferment des usines
23:11en France, en Europe, et qui vont
23:13en Vietnam. Là, c'est l'esclavage
23:15qui a été réinventé. On a supprimé
23:17l'esclavage. Je pense qu'il va falloir penser
23:19sérieusement à supprimer l'esclavage
23:21capitaliste. C'est aussi
23:23simple que ça ?
23:25Non mais c'est vraiment ça ?
23:29Également au programme passé-présent,
23:31Guillaume Fiquet reçoit Jean-Claude Rolina
23:33pour évoquer les sources
23:35du conflit israélo-arabe.
23:37C'est à présent la fin de cette édition.
23:39Merci à tous pour votre fidélité.
23:41Rendez-vous demain, même mieux,
23:43même heure. En attendant, portez-vous bien.
23:45Bonsoir.