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Le professeur d’histoire Kévin Bossuet intervient sur la question des OQTF non appliqués : «J’entends beaucoup de politiques nous raconter qu’on ne peut pas les exécuter. Mais est ce qu’on met assez la pression aux pays qui refusent de donner les laisser passer ? Il y a une sorte de complicité par lâcheté et laxisme.»

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Transcription
00:00On se rend compte que l'Europe est une véritable passoire
00:03et cela fait longtemps que nos élites nous racontent
00:06qu'il faut faire confiance à l'Europe,
00:08notamment pour régler la question migratoire.
00:11On voit bien qu'on n'y arrive pas.
00:13Il faut revenir à nos frontières nationales.
00:15Je trouve ça aberrant qu'on puisse déléguer
00:18la surveillance de nos frontières à un organisme extérieur.
00:21Il faut renforcer la souveraineté populaire,
00:24la souveraineté de l'Etat
00:26et contrôler nos propres frontières.
00:28Concernant les EQTF, j'entends beaucoup de politiques
00:31nous raconter qu'en effet, on ne peut pas les exécuter,
00:34mais est-ce qu'on met assez la pression
00:36sur les pays qui refusent de donner les laissés-passés ?
00:39Je suis désolé, il y a une forme de complicité
00:42par l'acheté et par l'axisme.
00:44Je prends par exemple le cas algérien.
00:47Je suis désolé, remettre en cause les accords de 68
00:50ou encore taxer les flux financiers
00:52qui vont de la France à l'Algérie,
00:54ce serait un moyen de pression qui permettrait peut-être
00:57aux pays algériens de donner les laissés-passés
01:00qui permettent d'exécuter les EQTF.
01:02Un peu de courage politique,
01:04car on nous dit que les Français se droitisent,
01:06qu'ils sont contre l'immigration,
01:08mais ils en ont juste ras-le-bol d'être la victime
01:11d'une impuissance étatique qui est systématique.

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