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Dans son édito du 11/11/2024 dans Punchline, Laurence Ferrari revient sur le devoir de mémoire du 11 novembre.

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00:00Un lundi 11 novembre au goût de cendres, alors que l'on commémore les soldats morts
00:04au combat lors de la première guerre mondiale, nous datent tous ceux qui ont donné leur
00:07vie pour notre liberté en luttant contre la barbarie.
00:10A l'heure où l'on lynche les juifs dans les capitales européennes, où les stades
00:14de foudre ressemblent à des bunkers fortifiés lors de certaines rencontres, il y a de quoi
00:19avoir froid dans le dos.
00:20Tous ces millions de morts pour rien, alors que les petits français savent à peine de
00:24quoi on parle lorsqu'on évoque l'armistice, alors qu'il faudrait sacrifier un jour férié
00:29au nom de la productivité, ah non, pas celui-là, pas le 11 novembre, car il recouvre un véritable
00:34devoir de mémoire.
00:35Alors tout de même, il ne faut pas désespérer, les héros existent encore, même s'ils ne
00:40portent plus le nom de poilus et ne sont plus vêtus de leur uniforme bleu garance.
00:43Aujourd'hui, ils sont pompiers, policiers, gendarmes, militaires, bien sûr, ils sont
00:48à la fois la première et la dernière ligne qui tient encore dans notre pays.
00:51Hommage donc à nos héros républicains, ceux d'hier et d'aujourd'hui, car les héros,
00:56malheureusement, c'est leur fête tous les jours, ici en France.
00:58On en débat ce soir dans « punchline ».

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