[#Reportage] Gén. Oligui Nguema : « Le Oui et le Non ne doivent pas nous diviser »
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00:00Ce sont 81 formations politiques sur une centaine rassemblées au sein du Conseil National de la
00:08Démocratie qui ont échangé avec le Président de la République, le Général Brice Clotaire,
00:13Oli Guinghema, au moment où notre pays s'apprête à écrire une nouvelle page de son histoire.
00:18Face au Président de la Transition, acteurs et animateurs de la vie politique sont venus
00:24réaffirmer leur position en faveur de lui pour cette nouvelle loi fondamentale qui
00:29ouvre une nouvelle ère, qui trace une trajectoire commune respectueuse des valeurs ancestrales et
00:34républicaines, qui garantit les libertés individuelles, les droits et devoirs du citoyen.
00:40L'adoption de cette nouvelle constitution ne suscite malheureusement pas l'adhésion de tous.
00:45Le Président de la République qui prône l'inclusion et la cohésion aurait voulu
00:50également échanger avec les partisans du non.
00:52Mais moi j'aime discuter même avec ceux qui ne sont pas d'accord.
00:56Si les gens n'étaient tous d'accord pour ce projet de constitution, pourquoi on discute,
01:05pourquoi on échange, pourquoi on dialogue, puisqu'on est sur la même voie.
01:09J'aurais voulu échanger, comme je le disais aux représentants, amènez-moi tous ces partis,
01:18faites venir tous les partis. Le oui et le non ne doit pas nous diviser, nous sommes des Gabonais.
01:25Ce qui compte c'est la cohésion. Depuis le début, je suis quelqu'un d'inclusif.
01:31Même s'il a ses idées contradictoires, on peut s'asseoir ensemble et puis échanger.
01:37Qu'est-ce qui l'amène à dire non ? Et en pouvant débattre.
01:43Donc il ne faut pas les exclure. Ils font partie du Conseil national de la démocratie,
01:49il fallait les amener. C'est avec eux qu'on doit discuter.
01:54Qu'est-ce qui dérange ? Nous étions ensemble le premier jour au 30 août 2023.
02:02Il n'y a pas de raison qu'on se sépare à mi-chemin. Pour l'instant, ce n'est pas l'élection de
02:08quelqu'un, c'est un document que nous devons voter. Ça ne doit pas nous diviser.
02:15Ce projet de constitution est l'expression de la volonté du peuple gabonais au cours
02:20du dialogue national inclusif. La constitution est un acte juridique, fondement d'un État
02:26réunissant l'ensemble des règles qui déterminent l'organisation d'une nation et les grands
02:32principes qui la structurent. Fort de ce postulat, l'adoption de cette nouvelle constitution est un
02:38devoir collectif car elle participe au retour de l'ordre constitutionnel.
02:42On ne peut pas être un État si on n'a pas de constitution, puisqu'on a dissous l'ancienne.
02:47On a le drapeau, le vert jaune bleu, qui flotte. Je regarde dans les rues de Libreville,
02:51les partout, on a l'hymne national, on a nos frontières, on a la population avec les
02:56partis politiques qui y vivent. C'est ce document qui nous manque. L'histoire du 30 août a été
03:05faite à cause de tout ce que vous avez dénoncé. Maintenant, cette histoire, si on l'a tous aimée,
03:14applaudie ce coup de libération. Ça doit continuer. Mais ça continue avec quoi ? La constitution.
03:20Qu'est-ce que nous, les militaires, nous nous sommes dit ? C'est la restauration des institutions.