Francis Carole évoque le mouvement de la vie chère en Martinique.
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00:00Les transports, etc. Donc c'est sous tout cela qu'il faut agir et il faut changer de
00:06modalité de négociation. Il faut que la réflexion porte sur la
00:11question des mécanismes de la richesse. Et pour cela, il faut une véritable unité
00:17du peuple. C'est-à-dire qu'il faut que toutes les
00:19organisations populaires marocaines se mettent ensemble, définissent un programme
00:24très clair en termes d'objectifs à atteindre, de stratégies à mettre en oeuvre, de direction
00:31de la lutte et que cette lutte prenne de l'ampleur. Parce que pour l'instant aujourd'hui,
00:35il y a à peine 1500 personnes dans l'élection, ce n'est pas suffisant.
00:38J'allais venir à ça justement. Est-ce que justement le mouvement n'est pas en train
00:40de devenir impopulaire ? C'est une question. Il n'est pas impopulaire
00:44dans le sens où tous les marocains étaient en conscience que cela ne peut plus durer.
00:48Par contre, il n'a pas suffisamment de force parce qu'il n'a pas su pour l'instant
00:53mobiliser dans l'action, dans les rues, l'ensemble des partenaires sociaux.
00:59Et il ne faut pas cracher sur les partenaires sociaux.
01:01Les syndicats ont toujours n'importe à jouer, les partis politiques, les associations
01:05comme l'Assemblée marocaine. Et pour retrouver l'impulsion de 2009, il
01:09nous faut absolument mobiliser largement le peuple.
01:12Cela veut dire non pas négocier uniquement sur l'alimentation, mais négocier sur tout
01:18ce qui concerne la vie chère de notre pays et faire en sorte que la revendication porte
01:22sur les mécanismes qui continuent d'exister, qui font que les béquets ont toujours le
01:26monopole de tout, ou que l'État continue avec son pacte colonial.