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00:00Nous, nous serons extrêmement offensifs sur l'affaire.
00:02Ensuite, je voudrais répondre sur le coût du travail.
00:05Parce que le coût du travail, d'abord, n'est pas un coût.
00:08Et lorsque l'on dit que l'on veut rapprocher le salaire brut du salaire net,
00:13c'est-à-dire que, entendez bien ce que je dis, votre fiche de paye,
00:17il y a le salaire net, c'est celui pour vivre tous les jours,
00:20et le salaire brut, c'est le salaire différé, c'est le salaire pour la vie.
00:24Et donc, lorsqu'on rapproche des deux, en réalité, non, ce n'est pas les charges,
00:28c'est les cotisations sociales qui ouvrent des droits.
00:31Eh bien, en fait, on vous a l'air du salaire global.
00:34Il faut que les gens entendent ça. Vous y perdez.
00:37On vous vole et c'est de l'argent qui part au capital et pas autre.
00:40– On va laisser répondre Charles Rodwell.
00:42Vous parliez des hausses d'impôts, des hausses de cotisations votées par la gauche.
00:46Mais il y a aussi le gouvernement qui en prévoit dans sa version initiale du budget,
00:50notamment du budget de la Sécurité Sociale,
00:51puisqu'il souhaite augmenter les cotisations patronales.
00:55Et ce que vous dites, là, à l'heure actuelle, avec les plans sociaux qu'on connaît,
00:58le gouvernement Barnier fait une erreur.
00:59– Eh bien, j'ai déposé un amendement de suppression de la hausse de l'impôt sur les sociétés.
01:03J'ai déposé un amendement de suppression de la hausse des cotisations sociales.
01:06Il a été remporté, l'amendement de suppression sur l'impôt sur les sociétés.
01:10Et nous avons remporté, pour le coup, le bras de fer à l'Assemblée
01:13sur la hausse des cotisations.
01:14Et moi, je respecte votre philosophie.
01:16J'en ai une qui est totalement différente.
01:18Deux points sur lesquels je voulais…
01:19– Vous êtes cohérent avec vous-même, c'est sûr.
01:22– Voilà, nous, nous considérons, si vous voulez,
01:24que la première des libertés pour les Françaises et les Français, c'est le travail.
01:29Et moi, ce que je regrette, mais c'est des différences fondamentales,
01:32c'est qu'il compte que la gauche ne se félicite pas aujourd'hui
01:35qu'on ait créé près de 3 millions d'emplois dans ce pays depuis 7 ans.
01:38Et donc, nous voulons continuer sur cette trajectoire.
01:40C'est-à-dire qu'on a baissé de 11% à 7% le taux de chômage, et on veut passer à 5%.
01:44Mais pour cela, nous considérons que la clé de la confiance, c'est la constance.
01:48Et dans un monde qui est plein d'incertitudes,
01:50toucher à la stabilité fiscale des entreprises et des Français,
01:53et toucher à la question des cotisations sociales pour les entreprises et pour les Français,
01:57est un choix politique que nous ne voulons pas faire.
02:00Nous voulons choisir le sujet de la stabilité.