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Hanane Bakkiou, secrétaire nationale adjointe SCPN Police, déplore la présence de crack dans la capitale. «On a affaire à un problème de santé publique», selon elle.

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Transcription
00:00Ah bah si on n'y prend pas garde, oui, c'est ce qui nous attend, mais je pense qu'il y a à la fois là, c'est des problèmes de sécurité, mais également d'ordre public, mais c'est aussi un problème de santé publique, là, aujourd'hui, parce qu'on a affaire à des gens où il n'y a aucune réponse, là, au niveau des prises en charge.
00:12On n'a jamais réussi à régler le problème, on n'a fait que le décaler de quartier en quartier.
00:16On le déplace de quartier en quartier, et puis on se retrouve avec des personnes avec qui on ne peut même plus circuler. La liberté d'aller et venir est quand même une des principales libertés.
00:27Et aujourd'hui, on se retrouve à devoir prendre des vigiles pour pouvoir être escorté pour aller prendre les transports en commun.
00:35Là, aujourd'hui, il y a eu un plan qui avait été mis en place, le plan CRAC, en 2022. Là, on est rentrés dans une deuxième phase.
00:42Vers la police, il y a toujours une présence policière qui fait son travail et qui intervient régulièrement.
00:49Mais il y a aussi tout ce volet-là de prise en charge, notamment par le milieu associatif, mais par le milieu médical également, parce que ça reste quand même un vrai problème de santé publique également.

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