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[#Exclusif] Crise au sein de RÉAGIR : Entre querelles internes et lutte pour le pouvoir

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00:00Bonsoir à tous et à toutes et bienvenue dans cette interview exclusive. Aujourd'hui, nous
00:16lèvons le voile sur une crise qui s'écoule à l'un des partis les plus importants de
00:20la scène politique gabonaise, le parti Réagir. Depuis l'allumination de François Ndorubian
00:27à la vice-présidence de l'Assemblée Nationale de Transition, Réagir est devenu une source
00:34de tensions sans précédent. Des réunions contestées, en nominations controversées,
00:40les divergences internes ont éclaté au grand jour, culminant récemment avec des scènes
00:46surprenantes devant le siège du parti. Pour explorer cette crise de gouvernance et de leadership,
00:54nous recevons Maître Ndiaye. Maître, bonsoir. Bonsoir M. Leka. A travers cette interview
00:59avec Maître Ndiaye, nous allons revenir successivement sur les événements récents, les accusations
01:06de manipulation et les perspectives d'un parti politique qui aspire à incarner une
01:14alternative au Gabon. Maître, comment dois-je vous appeler aujourd'hui, Secrétaire Général
01:23de Réagir, Secrétaire Général adjoint ? Quelle responsabilité occupez-vous à l'heure
01:29actuelle au sein de votre formation politique ? Alors aujourd'hui, je suis l'un des quatre
01:35secrétaires exécutifs adjoints de Réagir. Et qui en assure la présidence par intérim ?
01:39Eh bien, le président par intérim de notre formation est M. Guy Roger Horat-Reteneau.
01:46Très bien. Et le secrétaire exécutif adjoint, c'est bien M. Jean-Valentin Léam. Mais il
01:53se dit, dans l'opinion, que M. Léam s'était déchargé de cette charge pour se consacrer
02:02pleinement à son mandat de député à l'Assemblée Nationale de Transition.
02:07Eh bien, c'est une contre-vérité parce que, comme vous le savez, une démission,
02:14elle ne se présume pas. Et comme une démission ne se présume pas, et dès lors qu'il n'y
02:21aura aucun élément, une lettre, un courrier avec des charges, etc., de M. Léam, signé
02:28de la main de M. Léam, par laquelle il démissionne, eh bien, tout ça renvoie à des contre-vérités,
02:34tout simplement.
02:35Est-ce qu'en octobre dernier, deux réunions ont effectivement eu lieu au cours desquelles
02:39l'intérim de M. Guy Roger Horat-Reteneau à la tête du parti a été posé ?
02:44Vous me donnez là l'occasion, parce que je pense qu'à travers votre question, il
02:52s'agit pour moi de vous livrer mon opinion sur ce qu'il se passe actuellement à la
03:01tête de notre formation politique. Parce que, cher M. Lécart, c'est l'occasion pour
03:06moi de désenfumer, de démystifier, de livrer la vérité à la place publique.
03:15Votre vérité, ou celle de réagir ?
03:17La vérité de réagir, la vérité vraie, celle qui doit être donnée aux Gabonais.
03:23Je vous écoute.
03:25En novembre 2023, M. Don Obian, François, a été nommé comme premier vice-président
03:35de l'Assemblée nationale de transition. Eh bien, vous savez, les statuts sont, à
03:43un parti politique, ce que la constitution est à un pays. Il faut donc respecter les
03:48statuts. Or, que disent nos statuts ? Nos statuts prévoient clairement des incompatibilités,
03:55des cas d'incompatibilité. On ne peut pas être président de la République, on ne peut
04:00pas être premier ministre, on ne peut pas être membre d'une chambre du Parlement et
04:08continuer à être membre du bureau exécutif.
04:12Membre, tout simplement, ou président ? Enfin, dans le bureau exécutif d'une chambre du
04:19Parlement ?
04:20Non, dans la chambre, dans le bureau d'une chambre du Parlement. Cela est interdit, c'est
04:28une incompatibilité. C'est une incompatibilité qui entraîne, de pur droit, la mise en congé
04:37de celui qui est concerné. Or, c'est le cas de M. Don Obian, qui a été nommé comme
04:45premier vice-président de l'Assemblée nationale de transition. Je précise qu'il aurait pu
04:49refuser. Parce que dans notre pays, cher M. Leka, il faut que, dans le landerneau politique,
04:55nous apprenions parfois à décliner, quand cela ne correspond pas à notre façon de voir
05:00les choses, à nos convictions ou au projet qu'on a. Il a accepté, et en acceptant d'aller
05:06à l'Assemblée nationale de transition, eh bien, il ne peut plus être président exécutif,
05:11si j'ose dire.
05:12C'est naturellement pour cette raison que M. Ora a été désigné pour le sujet de
05:16l'UPR ?
05:17Il a donc désigné M. Ora comme président intérimaire.
05:19Et c'est ce que prévoient les statuts ?
05:20C'est ce que prévoient les statuts. Et au cours d'une cérémonie solennelle, il a remis
05:26à M. Ora Retheno tous les attributs liés à la fonction de président, c'est-à-dire
05:32papier en tête, cachet, etc.
05:34Est-ce qu'il y a eu une seconde réunion au cours de laquelle vous avez été désigné
05:41secrétaire exécutif du parti, en remplacement de M. Jean-Valentin Léama ?
05:45Non, il n'y a pas eu de réunion à cet égard.
05:48Nous, nous sommes une formation politique bien organisée.
05:51Je vous l'ai dit beaucoup plus haut, et permettez-moi de le redire, le secrétaire exécutif de
05:57Réagir, c'est M. Jean-Valentin Léama.
05:59Nous avons la chance de l'avoir.
06:01Pourquoi ne mettez-vous pas justement à la disposition du public les procès verbaux
06:05de ces deux dernières réunions, puisqu'on a pu observer que M. Persilionnel et Sono
06:12se présentent comme le président par intérim de votre formation politique ?
06:17Alors, vous me permettez là de préciser les choses à cet égard.
06:22La prétendue nomination de M. Essono Ndo n'a lieu que dans son esprit et dans celle
06:30de M. Ndangobian.
06:31Parce que, en acceptant d'aller à l'Assemblée nationale comme vice-président de l'Assemblée
06:38nationale de transition, M. Ndangobian s'est dépouillé des attributs de président des
06:47parties, tels que le prévoient nos statuts.
06:50Il ne pouvait poser un acte en qualité de président de Réagir que soit en nous démontrant
07:03dûment qu'il a été démis de sa fonction de premier président de l'Assemblée nationale
07:06de transition, ou qu'il a démissionné, parce qu'il aime tellement réagir qu'il
07:11pourrait démissionner et revenir à réagir.
07:13Ce sont les deux hypothèses qui seules peuvent autoriser M. Ndangobian à revenir pour poser
07:20un acte de cette nature-là, avec le concours bien entendu, parce que c'est l'esprit
07:24de notre partie, des autres membres du bureau exécutif.
07:27Un des documents justement émanant du camp adverse fait état de ce que c'est la léthargie
07:35dans le fonctionnement du parti, le manque d'initiative qui a conduit M. Ndangobian
07:42à revenir et à démettre sur au bras de son poste de vice-président par intérim
07:50de Réagir.
07:51Alors je voudrais vous dire qu'il s'agit d'abord d'un faux, il s'agit d'un faux
07:55parce qu'on ne sait pas par quel miracle M. Ndangobian a eu un nouveau cachet de président
08:05de Réagir.
08:06Parce qu'il n'y a qu'un seul cachet et ce cachet l'a remis lors de la passation
08:11de pouvoir avec M. Horare et Ténot à celui-ci.
08:14Donc d'abord le cachet qu'il a cru devoir utiliser pour cette nomination qui n'a pas
08:20lieu d'être est un cachet qui est entaché d'irrégularité.
08:24En réalité c'est un faux cachet, il a utilisé un faux cachet pour une fausse nomination.
08:29Ce n'est pas grave ce que vous dites, est-ce que le parti envisage justement des poursuites
08:34judiciaires peut-être pour faux et usage de faux ?
08:36Ce n'est pas grave parce que c'est la réalité et d'ailleurs c'est peu honorable.
08:41Et donc oui nous envisageons de donner une suite probablement judiciaire à cette affaire
08:48qui renvoie à une infraction tout simplement.
08:51Donc celui qu'on peut désormais appeler aujourd'hui le camp François Ndangobian
08:59Estime que c'est de votre initiative que les bouleversements à la tête du parti sont
09:06arrivés.
09:07Et pourquoi finalement l'agitation aujourd'hui vient de votre camp avec M. Léa ?
09:15Vous me permettez là cher M. Léa, je vous l'ai dit beaucoup plus haut, d'apporter
09:22des explications à l'effet de désenfumer.
09:26Parce qu'en réalité il s'agit d'un enfumage.
09:29Un enfumage de M. Ndangobian, un enfumage de M. Esonondo, ayant pour but d'enfumer en
09:39réalité le président de la transition.
09:41Puisque nous ne sommes que des victimes collatérales.
09:44Parce que en guise de réaction à ce que nous avions dit lors de ce qui est arrivé
09:51tel un flubistier, parce qu'il n'était pas attendu au portail de réagir, il a cru
09:58devoir me traiter en guise d'un jure si vous voulez, d'ancien pédégiste, d'ancien
10:04membre de la cellule juridique du parti démocratique gabonais.
10:07Donc pour lui être un ancien pédégiste ou pédégiste également pour ceux qui le sont
10:14c'est une infamie.
10:15Donc je voudrais pouvoir lui apporter la réponse comme celle du berger à la bergère.
10:22Vous me permettrez, en tout cas il me permettra, M. Ndangobian et M. Ondopersi de pouvoir les
10:29brocarder un peu.
10:30C'est de bonne guerre et puis surtout que ça participe de beaucoup plus d'éclairage
10:35pour nos compatriotes.
10:36Mais que disent finalement les statuts de réagir sur la désignation par le président
10:44puisqu'il reste président statutaire, donc président issu du congrès si c'est le cas
10:51de réagir.
10:52Que disent les statuts de réagir sur la nomination par François Ndangobian d'un nouveau président
11:00par intérim ?
11:01Pour qu'il puisse nommer un nouveau président par intérim, deux conditions doivent être
11:06réunies.
11:07La première condition c'est qu'il doit rapporter à ses amis du bureau exécutif
11:14parce que le mode de management et de gouvernance chez nous à réagir est différent de ceux
11:19des autres partis.
11:20Vous savez, nous n'avons pas de président fondateur à réagir, il n'y a pas de leader
11:24charismatique à réagir et il n'y a pas de candidat naturel à réagir.
11:28C'est vraiment différent du mode managérial des partis politiques sur notre échiquier.
11:33Et donc le président n'est pas le président tout puissant à réagir, il est membre du
11:38bureau exécutif.
11:40Il est l'un des membres du bureau exécutif et les décisions se prennent soit par consensus
11:46ou à défaut de consensus, bien au vote par la majorité simple.
11:49En clair, cher monsieur Ndeka, il aurait soit dû revenir voir ses amis du bureau exécutif
11:57en leur brandissant soit sa démission ou soit le fait qu'il ait été démis.
12:04Ce n'est qu'à partir de ce moment-là qu'il aurait retrouvé sa qualité de président
12:09statutaire pour prendre des décisions.
12:11Mais il ne peut pas le faire de son propre chef comme il a envisagé de le faire comme
12:15ça.
12:16Il faut l'assentiment du bureau exécutif auquel il doit donner les raisons pour lesquelles
12:20il entend sanctionner ou mettre de côté, si j'ose dire, monsieur Guillaume Arreteno.
12:26Or, ça ne s'est jamais passé comme ça, ça ne s'est jamais passé comme ça.
12:30Mais les statuts de réagir dont nous avons reçu copie disent à l'article 16 que l'exercice
12:35de fonctions exécutives au sein du parti sont incompatibles avec l'exercice des fonctions
12:43nationales.
12:44Et n'est-il pas question là justement d'interprétation puisque l'article 34 lui-même confère le
12:51pouvoir de nomination malgré le fait qu'il soit déjà président d'une institution ?
12:55L'article 16, il convient d'en avoir une interprétation littérale.
13:00Et dans l'un des alinéas de cet article, il est clairement dit que lorsqu'on est membre,
13:07comme c'est le cas pour monsieur Ndombian, d'une chambre du parlement, on ne peut plus
13:13poser un quelconque acte en qualité de membre du bureau exécutif.
13:18Le poste de président est un poste du bureau exécutif, il fait partie du bureau exécutif.
13:24Dès lors qu'il est à l'Assemblée nationale et qu'il n'a pas rapporté la preuve de sa
13:28démission, comme je l'ai dit, ou du fait qu'il ait été écarté, il ne peut pas poser
13:33d'acte en tant que président.
13:35Et s'il doit poser le quelconque acte, je vous l'ai dit, c'est l'esprit du travail
13:40de réagir, cela doit se faire dans un esprit de consensus avec ses amis du bureau exécutif.
13:46C'est cela qu'il convient de retenir.
13:48Très bien.
13:49Je voudrais vous faire écouter un extrait de la conférence de presse qu'a animé l'autre
13:56président par intérim de réagir le 1er novembre dernier.
14:00Et ensuite nous allons commenter ensemble.
14:02Très bien.
14:03Vous comprenez, et je finis par là, vous comprenez l'opinion que l'on prend en Luisse.
14:07Il ne s'agit pas d'une crise, il s'agit bien plus d'un état orchestré qui ne s'avance
14:13en zéro, qui malheureusement a échoué.
14:16Et comme il a échoué, honteusement, ils ne veulent pas reconnaître qu'ils ne sont
14:21pas dans de bons droits.
14:23Mais le droit, c'est le droit.
14:26Et la loi va simplifier.
14:28C'est clair.
14:31S'agit-il réellement d'un coup d'état qui a échoué ?
14:34Eh bien, vous allez me permettre, comme je vous l'ai dit, j'essaie de brocarder un
14:38tout petit peu nos contradicteurs.
14:42D'abord, sur cette histoire d'ancien pédégiste, parce que c'est extrêmement important.
14:47J'ai travaillé en qualité d'avocat, j'ai été approché en qualité d'avocat par le
14:53Parti démocratique gabonais, comme d'avocat, de juriste, de praticien, comme l'avait
15:01été à ce moment-là le professeur Telesforondo et le professeur Osono et d'autres praticiens
15:08pour faire partie d'une équipe chargée de réécrire, de toiletter les textes de ce parti.
15:14Donc, c'était une prestation juridique, au terme de laquelle, d'ailleurs, nous avons
15:18tous été payés.
15:19Simplement, à l'issue de celle-ci, j'ai été approché, comme la plupart des gens
15:26dont je vous cite les noms, pour intégrer ce parti.
15:30C'est vrai qu'à 49 ans, je n'avais encore intégré aucun parti politique, je n'avais
15:35pas envisagé de le faire, sinon je l'aurais fait depuis bien longtemps.
15:38Des opportunités m'étaient offertes à ce moment-là.
15:41Mais là, pour le coup, sans grande conviction, certes, mais j'ai accepté de m'encarter
15:48dans ce parti.
15:49C'était à peu près, cela a eu lieu à peu près...
15:52C'est votre droit le plus absolu.
15:53Oui, cela a eu lieu à peu près trois mois avant le coup d'État.
15:57Je n'ai donc eu aucune fonction particulière au sein du Parti démocratique gabonais,
16:02j'ai été simplement militant de base.
16:05Je n'ai même jamais été membre du comité central, etc.
16:08Et après les événements du 30 août, je pense, 10 jours après, j'ai aussitôt
16:13présenté ma démission de ce parti-là.
16:16Alors, si c'est pour cela que M. Ndanobian et M. Essonondo me perçoivent comme, pour
16:24avoir été un ancien pédégiste, dans leur esprit, c'est une infamie, c'est une injure,
16:29c'est une insulte, je trouve cela lamentable.
16:32Maintenant, pour répondre à M. Ndanobian, il dit qu'on ne devrait pas faire application,
16:42parce que c'est son argument massue, de nos textes, parce qu'il s'agirait...
16:45Nous serions dans une situation dite exceptionnelle.
16:48Mais je voudrais dire aux plus grands juristes que la Terre ait jamais porté,
16:52parce que c'est lui le plus grand juriste que la Terre ait jamais porté,
16:55il se surestime trop et il manque d'humilité.
16:58Quelle indignité !
17:00Quelle des deux ? Parce qu'à ma connaissance, les deux sont juristes.
17:03Quelle indignité, cher M. Leka, quelle indignité, quelle ignominie !
17:12Vous savez, je ne savais pas que pour lui, avoir été au Parti démocratique gabonais ou être...
17:23Nos téléspectateurs aimeraient savoir à qui vous vous adressez.
17:27A M. Ndorobian d'abord, et ensuite à M. Ndo et Sono.
17:32Voilà un monsieur qui fait preuve d'indignité,
17:36qui a travaillé pour la première fois de sa vie dans notre pays grâce à Omar Bongo.
17:41Qui est Omar Bongo ?
17:43Omar Bongo, c'est le père du Parti démocratique gabonais.
17:46C'est le premier des pédégistes.
17:48Voilà un monsieur qui a fait carrière à la BGD grâce à M. Christian Bongo.
17:54Parce que pour eux, l'homo bongo et l'homo pédégiste, ancien pédégiste, c'est des injures.
17:59Alors, grâce à Christian Bongo, il a été là-bas, ça ne l'embêtait pas du tout.
18:04Voilà un monsieur dont la femme, qui n'a rien à voir avec cette affaire,
18:08et qui est une femme par ailleurs, une dame par ailleurs, fort respectable,
18:12est une pédégiste de longue date. Son épouse, avec laquelle il vit.
18:17Dont il partage la couche.
18:22Qui est pédégiste ? Depuis fort longtemps.
18:24Qui a déjà fait deux mandats de sénatrice PDG.
18:28Qui n'a pas quitté ce parti pendant les 14 dernières années
18:33au cours desquelles son mari n'a pas travaillé.
18:35Il ne travaillait pas, il était à la maison, il était au chômage.
18:38Voilà une femme qui était au Sénat jusqu'au 30 août,
18:42l'une des responsables majeures du Parti démocratique gabonais au Sénat.
18:47Puisqu'elle était vice-présidente du groupe parlementaire Sénat à l'Assemblée nationale.
18:50Et qui était son patron à cette dame ?
18:52Eh bien c'était M. Syriak Mourangiani.
18:54Syriak Mourangiani auquel M. Ndombié n'a pas manqué
18:58d'adresser des diatribes que je ne prononcerai pas ici,
19:02qui sont absolument inacceptables.
19:04Restons sur réagir.
19:06Dans la journée du samedi 26 octobre dernier,
19:10les points de discorde ont atteint leur sommet,
19:14puisque M. Ndombié a été interdit d'accès au siège du parti.
19:19Et les forces de l'ordre ont dû intervenir.
19:22N'est-ce pas ce type de spectacle, parfois qu'on peut qualifier de désolant,
19:26qui dégoûte les Gabonais de la politique ?
19:29Je voudrais, je vais vous répondre.
19:32Simplement, je voudrais terminer avec ce que j'avais envisagé.
19:36Les pédégistes, c'est pas bien.
19:38Les bongos, c'est pas bien. C'est injurieux, c'est une infamie.
19:41Simplement, lors de sa dernière sortie en Cambo,
19:49il a cru devoir s'entourer du gotha pédégiste du coin,
19:56de la province, originaire donc de l'Estuaire,
19:59du gotha pédégiste originaire de l'Estuaire,
20:03de ce cénacle-là, pour donner de la contenance à sa sortie.
20:08Il y avait parmi ces gens-là des pédégistes de haut vol,
20:12de pieds-en-câble, comme par exemple M. Yeguendon.
20:15Ça ne l'a pas embêté d'avoir M. Yeguendon
20:18parmi les invités prestigieux de sa sortie,
20:21ce d'autant que M. Yeguendon, vous savez,
20:24il avait démissionné de ce parti.
20:26Après, mûre réflexion, je pense, il est revenu au PDG.
20:30Et d'ailleurs, il n'avait pas manqué de dire,
20:32dorénavant, vous m'appellerez camarade.
20:34Et je finirai là-dessus en précisant que M. Ndon Hobyan
20:37est président d'une commission pour le oui.
20:41Il a été nommé à ce poste-là.
20:43La commission provinciale de l'estuaire.
20:45Provinciale de l'estuaire pour le oui,
20:47qui est truffée d'infâmes pédégistes.
20:49Comment va-t-il faire pour se retrouver là-dedans ?
20:52Lui qui a une horreur des pédégistes et des anciens pédégistes.
20:56Il y a, entre autres, dans cette commission,
20:59des noms comme M. Elouane Zondo, M. Léandre Ndiou, etc.
21:02Comment fera-t-il ?
21:04Donc, c'est vous montrer l'inconsistance des propos.
21:07Donc, réagir n'a pas encore donné sa position.
21:10Réagir n'a pas encore donné sa position.
21:13Il a cru devoir, par des sorties médiatiques,
21:16donner, il y a trois mois déjà, la position de réagir.
21:20Alors que réagir n'avait pas de position encore établie.
21:24Ce, d'autant qu'il n'a plus qualité pour parler en qualité.
21:28Comme président de Réagir, je l'ai dit.
21:31Il va vous dire qu'il s'agit d'une situation exceptionnelle.
21:34Parce que c'est un argument massue.
21:37En réalité, il s'agit là d'un arbitre.
21:40La situation exceptionnelle qu'il excite
21:43concerne le pays, les institutions de la République.
21:47Parce que le coup d'État qui est intervenu
21:50a mis à plat les institutions de la République,
21:53les pouvoirs publics.
21:55Le gouvernement, le parlement, etc.
21:58Ça ne concerne pas un coup d'État, que je sache,
22:01des entités qui dépendent d'une loi ordinaire
22:04sur les associations et les partis politiques.
22:07Mais pas du tout.
22:10Donc, son interprétation juridique là est totalement erronée.
22:15N'est-ce pas un spectacle dégoûtant, puisqu'on revient là-dessus,
22:18le fait d'interdire l'accès au siège de parti M. Le Dambian ?
22:24Non, parce que, comme je vous l'ai dit,
22:27il n'avait pas le droit de poser les actes qu'il a posés.
22:30Je vous l'ai dit, il doit respecter les statuts du parti.
22:33Il a un problème avec le fait de quitter une fonction.
22:38Il a un problème avec le fait d'accepter la démocratie en son sein.
22:42Il n'est plus président exécutif de réagir
22:45dès lors que cet article 16 existe.
22:48Il ne peut donc pas procéder à des nominations
22:51avec des faux documents, des faux cachets
22:54et vouloir imposer cela à réagir.
22:57Ce n'est pas possible.
22:58Cabon Médiathèque n'a pu se procurer des captures d'écran
23:02du groupe administratif, on va dire, de Réagir,
23:06dans lequel M. Félix Bongo, puisque son nom s'affiche,
23:10vice-président du parti,
23:13retire un certain nombre de membres de la plateforme,
23:17y compris François Ndombian.
23:19Quels commentaires faites-vous de cet acte ?
23:22Est-ce que c'est une exclusion ?
23:24Est-ce qu'on peut l'interpréter comme une exclusion, une sanction ?
23:27Alors, M. Persi, dans les sonos dont vous venez de passer l'extrait,
23:33voilà quelqu'un qui, aujourd'hui,
23:36fait passer, en tout cas dans sa bouche,
23:38les bongos pour des gens mauvais,
23:41pour des gens infamants.
23:43Quel ignomini !
23:45Quel ignomini, cher M. Léca !
23:48Voilà quelqu'un qui n'avait plus de maison,
23:53de gîte, d'appartement, rien du tout, à Paris, à nuit,
23:56à qui les bongos ont gracieusement offert gîte couverte,
24:00blanchi, nourri, qui passait toute l'heure,
24:02toutes ses journées avec les bongos.
24:05Et je voudrais dire que les pages internet qu'il crée,
24:11ça passe ou ça casse, etc.,
24:13parce que c'est probablement lui,
24:16tout ce qu'il débite dedans comme énormité,
24:20comme indignité à l'endroit de réagir, à l'endroit de la famille bongo,
24:24je voudrais qu'il sache aujourd'hui que tous les bongos
24:28n'ont pas encore lu ses pages,
24:30et il est encore dans le cœur des bongos,
24:32parce que les bongos l'ont toujours aimé.
24:34Mais son attitude est vraiment des plus déplorables,
24:38et je pense que ça va être mis à nu tout cela.
24:42Voilà quelqu'un qui a été hébergé parce qu'il n'avait personne.
24:45Voilà quelqu'un qui a envisagé d'aller en Côte d'Ivoire
24:48grâce à Mme Natacha Bongo, qui est mariée à un Ivoirien,
24:52qui a aidé M. Essononde à s'y installer,
24:57qui lui a ouvert son carnet d'adresse.
24:59Il a été dans l'ossillage de la famille bongo,
25:01c'est pourquoi il est en Côte d'Ivoire.
25:03Voilà quelqu'un dans Aubian
25:07qui appelait affectueusement à l'époque M. Félix Bongo de guide,
25:13parce que les bongos et M. Félix Bongo
25:17leur ont rendu tellement de service,
25:19ont été tellement généreux.
25:21Quelle indignité !
25:23Revenons sur l'acte posé par M. Félix Bongo.
25:27Est-ce que ce n'est pas dictatorial quand même
25:29de sortir un membre, je pense qu'il est encore membre,
25:33du bureau exécutif ?
25:35Non, je trouve votre mot un peu fort,
25:37permettez-moi de me souligner.
25:39Il n'y a rien de dictatorial.
25:41Vous savez, quand vous êtes dans un parti politique,
25:43il y a encore une fois des règles,
25:45des statuts et un règlement intérieur.
25:47Tout ce qui se dit dans un parti politique,
25:49toutes les délibérations, toutes les discussions
25:51qui ont lieu, aussi bien en réunion physique
25:53qu'à travers des plateformes dédiées au parti,
25:57qui sont des extensions du parti,
25:59ne doivent pas faire l'objet
26:01d'un commentaire ou d'une publication
26:03en dehors de cela.
26:05Or, depuis qu'il y a cette situation
26:07que M. Esonondo et M. Ndombi ont créée,
26:09ils passent leur temps à extérioriser
26:13les propos, les échanges,
26:15les réflexions
26:17que nous avons dans ces plateformes-là.
26:20La meilleure des choses était
26:22pour la sauvegarde de la quiétude
26:24et de la cohésion
26:26sous la discrétion aussi.
26:28C'est d'autant que
26:30on a constaté qu'ils ont créé
26:32des pages,
26:34des pages pirates, si j'ose dire,
26:36des pages qui n'ont rien à voir avec Réagir.
26:38Et comme ils sont illégitimes,
26:40ils n'ont pas de siège,
26:42puisque le siège de Réagir
26:44se trouve à l'avenue
26:46Onibosuku,
26:48c'est là où nous sommes.
26:50Eh bien, ils écunent comme ça
26:52les salles d'hôtel
26:54pour faire des réunions
26:56et prétendre que c'est Réagir
26:58et appeler à des manifestants.
27:00Cela est tout à fait inacceptable.
27:02C'est une indignité.
27:04Très bien.
27:06Le sort des partis politiques gabonais
27:08est quasiment le même depuis 1990
27:10avec des scissions
27:12qui ont commencé par des anciennes parties
27:14comme le Mourénin
27:16avec une aile loyaliste et une aile unionniste
27:18avec l'Union Nationale
27:20initiale et l'Union Nationale
27:22avec le PDG aussi
27:24on a vu Rassemblement Héritage et Modernité
27:26qui ensuite s'est scindé
27:28en RHM
27:30et RPM
27:32Est-ce qu'aujourd'hui vous ne craignez pas
27:34qu'on se retrouve demain
27:36avec un Réagir légaliste
27:38et peut-être un autre Réagir
27:40de frondeur
27:42comme c'est le cas actuellement avec les démocrates
27:45de Gidzouba Dama
27:47qui ont une aile libre ?
27:49Alors pardonnez-moi
27:51vous m'avez interrogé
27:53sur M. Félix Bongo
27:55Vous savez
27:57M. Félix Bongo est gabonais
27:59qui vit depuis
28:0116 ans au Congo
28:03qui a eu des problèmes
28:05avec le régime
28:07d'Ali Bongo
28:09le régime ignominieux d'Ali Bongo
28:11et qui depuis 16 ans vit au Congo
28:13grâce
28:15à l'Office
28:17d'Immigration Internationale
28:19et je voudrais vous dire
28:21cher M. Leka
28:23que Réagir, mais qu'au-delà de Réagir
28:25tous les gabonais
28:27nous rendons solennellement
28:29et nous serons
28:31hommages et nous serons éternellement
28:33reconnaissants à la République du Congo
28:35à la République du Congo
28:37aux autorités
28:39congolaises et surtout au peuple congolais
28:42Pourquoi?
28:44Parce que ce pays a sauvé
28:46vous êtes journaliste
28:48vous en avez certainement entendu parler
28:50mais a sauvé tellement de vies
28:52de gabonais et de gabonaises
28:54des gens célèbres comme des anonymes
28:56qui ont dû fuir
28:58toutes ces 14 années
29:00par la frontière, par la forêt
29:02c'est le cas par exemple de M. Bungpings
29:04qui n'a eu la vie sauve que grâce au Congo
29:06au ACR du Congo
29:08aux familles
29:10c'est le cas de M. Sefa
29:12c'est le cas du monsieur
29:14qui avait sauvé M. Mudunga
29:16qui est actuellement président du Conseil économique
29:18et social de la transition
29:20qui a dû fuir ce pays
29:22pour fuir la mort que Ali Bongo
29:24et son régime lui réservaient
29:26par un ULM qui était piloté
29:28par un homme courageux
29:30qui lui est allé s'abriter
29:32également au Congo et a été reçu fraternellement
29:34au Congo
29:36M. Ouada, l'un des cadres gabonais
29:38qui a également trouvé grâce
29:40et qui continue de vivre grâce au Congo
29:42où il a vécu, où il travaille, etc.
29:44et puis il y a des centaines
29:46de personnes, de nos compatriotes
29:48qui ont été sauvés grâce au Congo
29:50je voudrais vraiment que nous soyons éternellement reconnaissants
29:52à ce pays, ce d'autant que
29:54le Congo
29:56le Congo c'est 700 km
29:58de frontière avec nous
30:00c'est le pays avec lequel notre pays
30:02le Gabon partage la plus longue frontière
30:04le Congo
30:07c'est à l'égard du Gabon
30:09pour nous, c'est 6 provinces sur 9 de notre pays
30:11qui bordent le Congo
30:13il est donc tout à fait naturel
30:15et tout à fait normal que le Congo soit sensible
30:17et les Congolais soient sensibles
30:19à ce qui se passe au Gabon
30:21comme il est tout à fait normal que nous au Gabon
30:23on soit sensibles à ce qui se passe au Congo
30:25je voudrais également rendre hommage ici
30:27aux Camerounais
30:29à l'état du Cameroun, aux autorités
30:31gabonaises et aux Camerounais
30:33pour avoir sauvé eux aussi
30:35tout au long des 14 ans qui viennent de s'écouler
30:37des gabonais
30:39qui ont dû fuir ce régime
30:41odieux des Bongo
30:43donc nos voisins ne sont pas nos ennemis
30:45ce sont nos frères
30:47permettez-moi d'insister là-dessus
30:49nous ne serons jamais assez reconnaissants
30:51à l'égard du Congo
30:53maintenant, ils vous ont fait passer des choses
30:55des choses fausses
30:57parce qu'ils sont animés
30:59d'une stratégie ignominieuse
31:01qui veut
31:03faire passer ceux qui vivent au Congo
31:05ou les gabonais qui vivent au Congo
31:07pour des gens qui voudraient déstabiliser
31:09le Gabon
31:11ils agitent
31:13devant les yeux du président
31:15de la transition
31:17le chiffon
31:19si j'ose dire
31:21de la peur de l'étranger et tout
31:23vous savez
31:25leur objectif
31:27nous le connaissons
31:29je pense
31:32que ma grand-mère avait raison
31:34lorsqu'elle me disait
31:36qu'au Gabon, les murs ont des oreilles
31:38mais pas que les murs
31:40car si c'est une hypothèse
31:42nous le saurons davantage
31:44beaucoup plus loin, mais je ne crois pas
31:46vous savez, la stratégie ignominieuse
31:48qui consiste à aller voir
31:50le président de la transition
31:52à lui dire, voilà
31:54il y a un parti qui s'appelle Réagir
31:56à la tête duquel j'ai été placé
31:58je vais vous apporter Réagir
32:00nous allons vous soutenir
32:02à la présidentielle
32:04nous allons vous soutenir
32:06pour le référendum et pour tout le reste
32:08mais simplement, il faut nous donner de l'argent
32:10il faut nous donner beaucoup d'argent
32:12parce que l'origine de tout cela
32:14c'est la soulte, cher monsieur Leka
32:16la soulte électorale
32:18donc, il faut donner
32:20et puis après, il faut dépeindre Réagir
32:22comme un parti qui serait financé
32:24par l'étranger, etc.
32:26tout cela est faux
32:28vous savez l'étranger de quoi il s'agit?
32:30il s'agit de monsieur Félix Bongo
32:32qui est l'un des militants de Réagir
32:34monsieur Félix Bongo qui vit au Congo
32:36oui, il vit au Congo
32:38et depuis le Congo, il lui arrive
32:40de donner ses cotisations
32:42et parfois un peu plus
32:44mais il n'y a pas que monsieur Félix Bongo
32:46qui paye pour Réagir
32:48parce qu'il y a les cotisations
32:50comme chaque parti, il y a des dons, il y a des legs
32:52et je vais me faire une confidence
32:54pendant le régime d'Ali Bongo
32:57il y avait certains collaborateurs
32:59proches d'Ali Bongo
33:01qui, conscients de ce que le projet politique
33:03portait par Réagir, la conviction portait par Réagir
33:05était bonne, nous finançaient discrètement
33:07d'accord?
33:09donc, il n'y a pas que
33:11monsieur Félix Bongo qui depuis le Congo
33:13finance en tant que militant de Réagir
33:15en France, etc.
33:17il y a des gabonais qui sont installés
33:19qui financent Réagir
33:21et je finirai sur ce point en disant que
33:23monsieur Leama, notre secrétaire exécutif
33:25est vilipendé par
33:27monsieur Ndorobian, pour rien
33:29qui le qualifie
33:31d'agitateur dans l'Assemblée
33:33nationale, de principal opposant, d'opposant
33:35de carrière. Je pense que la différence
33:37qu'il y a entre lui et monsieur Leama
33:39c'est qu'alors que lui, il n'a aucune
33:41conviction, monsieur Leama lui
33:43a toujours été habité par des convictions
33:45qui du reste, lui au moins
33:47a toujours laissé cotisations dans Réagir
33:49les a déjà payées pour un an
33:51à l'avance, c'est remarquable
33:53et lui en plus, remet, reverse
33:5510% de ce qu'il gagne
33:57à titre de traitement comme
33:59député de la transition
34:01et je précise ici que ni
34:03monsieur Ndorobian, ni Percy
34:05et son nom donné
34:07ne fusse que 25 francs ou 35 francs
34:09CFA depuis qu'ils sont
34:11à Réagir pour l'avis de Réagir
34:13par contre, ils veulent ravir Réagir
34:15quitte à le briser
34:17pour le vendre à quelqu'un qui le
34:19juge impressionnable
34:21c'est comme ça qu'ils pensent
34:23en face que le président de la transition
34:25serait impressionnable donc on pourrait vendre
34:27n'importe quoi au président de la transition
34:29vous savez, le président de la transition
34:31qui est un brillant militaire
34:33à partir de 18 ans, vous pensez
34:35que s'il n'a pas adhéré au parti
34:37démocratique gabonais, mais pour qui
34:39votait-il ou pour quel parti
34:41était-il sympathisant
34:43le parti dont il traite les gens
34:45d'infâmes
34:47la première dame, madame Zita
34:49Oligi Ngema
34:51est militante de ce parti
34:53parce qu'elle serait militante de ce parti
34:55elle serait infréquentable aux yeux
34:57de monsieur Ndombion, elle serait
34:59peu recommandable parce qu'elle serait pédégiste
35:01alors, et les anciens
35:03pédégistes avec qui il a travaillé au sein de l'alternance
35:052023, madame Missambo
35:07cette dame fort respectable
35:09qui a été une grande pédégiste
35:11et qui a dû quitter cette famille politique
35:13pour rejoindre son illustre
35:15compagnon dans son combat politique
35:17elle est peu fréquentable
35:19et monsieur Alexandre Barot-Chambrier
35:21n'a-t-il jamais été pédégiste
35:23je vous parle là de pédégistes qui ont occupé des fonctions
35:25et des charges, je ne vous parle pas du pauvre militant
35:27de base que moi j'ai été durant 3 mois
35:29donc ce sont des gens peu recommandables pour lui
35:31je voulais vous entendre
35:33le divorce est prononcé, est-ce que finalement
35:35on aura deux ailes de réagir
35:37parce que c'est au fond, c'est ça la question
35:39avant de répondre à votre question, je voudrais
35:41dire ceci, c'est que
35:43le président de la transition
35:45il écoute tout le monde
35:47parce que c'est un chef d'état
35:49il écoute tout le monde
35:51mais en bon chef
35:53je pense qu'il sait faire
35:55quand il se retrouve seul
35:57la différence entre le bon grain et l'ivraie
35:59et d'ailleurs je pense que
36:01c'est pas à lui qui a été
36:03à la tête du service de renseignement
36:05le plus puissant de notre pays
36:07auquel on viendra vendre n'importe quoi
36:09n'importe quel vent, n'importe quel mensonge
36:11donc le président de la transition
36:13et qu'il fasse attention aux amis
36:15de circonstance qu'il a
36:17aujourd'hui, qui seront les premiers
36:19à le trahir demain
36:21vous n'avez pas répondu à la question
36:23alors pour répondre à votre question
36:25pour nous vous savez
36:27c'est une tempête dans un verre d'eau
36:29parce que nous sommes des légalistes
36:31nous respectons la loi, nous respectons
36:33nos statuts
36:35donc s'il y a des gens qui vont
36:37dans les salles d'hôtel
36:39pour tenir des réunions
36:41ou qui disent qu'ils vont faire ceci ou cela
36:43ça les regarde
36:45Réagir est un parti politique
36:47qui a une ligne politique claire
36:49qui a une organisation claire
36:51qui a une discipline en son sein
36:53et qui a sa façon de fonctionner
36:55s'il y a des gens
36:57qui ne veulent plus être à Réagir
36:59alors qu'ils n'ont contribué à rien
37:01à la création de ce parti
37:03parce que je vous rappelle quand même que
37:05M. Ndorambian a été mis à la tête de ce parti
37:07alors qu'il était au chômage et ne faisait rien du tout
37:09Réagir a salarié ce monsieur
37:11Réagir a payé un véhicule à ce monsieur
37:13c'est une infamie quand même
37:15quelle indignité
37:17alors s'il se sent
37:19si fort maintenant
37:21parce que grâce à Réagir, si fort politiquement j'entends
37:23parce que grâce à Réagir
37:25il exerce aujourd'hui les fonctions de premier
37:27vice-président de l'Assemblée Nationale
37:29s'il est si populaire que ça
37:31puisque son ambition c'est d'être l'homme politique
37:33à l'estuaire de la communauté fond
37:35le plus important, que les autres l'entendent
37:37eh bien qu'il crée son parti politique
37:39qu'il crée sa formation politique
37:41et là on verra ce qu'il vaut
37:43mais Réagir n'est pas son bébé
37:45Réagir n'est pas son projet
37:47il ne devrait pas agir comme il agit
37:49c'est une indignité
37:51Nous arrivons au terme de cette interview
37:53est-ce que vous avez au final un mot de fin
37:55à l'endroit des militants
37:57et sympathisants de votre formation politique
37:59à l'endroit des gabonais
38:01qui ont suivi
38:03les derniers événements qui ont émaillé la vie de votre parti politique
38:05et peut-être à l'endroit
38:07de vos deux plus grands détracteurs
38:09que sont
38:11Percy Ondo et
38:13François-André Robillard
38:15Je vous remercie beaucoup cher monsieur Léca
38:17de m'avoir invité
38:19sur votre plateau
38:21Vous savez, aux militants
38:23je voudrais leur dire qu'aujourd'hui
38:25mardi
38:27mardi
38:29le 5
38:31le Conseil National de Réagir
38:33va se prononcer
38:35sur la position
38:37de réagir
38:39par rapport au référendum
38:41faut-il dire oui, faut-il dire non
38:43c'est aujourd'hui en fin d'après-midi
38:45que le parti se prononcera
38:47les instances du parti
38:49sont mobilisées à cet égard
38:51les militants sont mobilisés à cet égard
38:53tous ceux qui ont dit
38:55quelque chose à cet égard sur le référendum
38:57etc. n'ont pas parlé au nom de réagir
38:59donc que les militants
39:01soient rassurés
39:03cette situation nous allons
39:05la traverser ensemble
39:07et nous allons sortir de cette situation
39:09à nos sympathisants
39:11j'aimerais adresser le même message
39:13et au président
39:15de la transition au CTRI
39:17je les invite
39:19à plus d'attention
39:21parce que les amis de circonstance
39:23les amis qui ne s'intéressent à eux
39:25que pour demander de l'argent
39:27quitte à détruire un beau projet politique
39:29quitte à
39:31prétendre ou à faire passer
39:33les membres d'un parti politique
39:35qui est républicain pour des bandits
39:37et bien ça ne marchera certainement pas
39:39parce que le Gabon est une maison de verre
39:41voilà ce que j'avais
39:43à dire à cet égard
39:45et je vous remercie
39:47madame, mademoiselle, monsieur
39:49nous avons terminé cette interview
39:51exclusive au cours de laquelle
39:53nous avons exploré
39:55tout ce qui se fait
39:57et tout ce qui se dit
39:59au sein de cette formation politique
40:01que vous connaissez très bien
40:03merci de nous avoir suivi
40:05n'hésitez pas de partager
40:07pour que le plus grand nombre
40:09prenne connaissance du contenu de cette interview
40:11merci beaucoup madame
40:13merci beaucoup monsieur

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