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Un déficit pluviométrique de 50 % et des fleuves au plus bas : la Guyane fait face à une crise climatique sans précédent.

Avec des pirogues bloquées et l’accès au sud menacé, la CTG et les services étatiques agissent pour assurer l’approvisionnement essentiel. La Collectivité a pris des mesures en augmentant le fret à 20 tonnes par semaine via Guyane Fly, avec 3 à 5 rotations par jour pour ravitailler Grand-Santi, Camopi et Maripasoula.

Face à l’urgence, l’État a déclenché le plan Orsec, mobilisant les moyens militaires pour soutenir les efforts de transport. Météo France prévoit un novembre très sec, et la crise pourrait durer jusqu’à mi-décembre.

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Transcription
00:00On a identifié, pour l'instant, environ 200 enfants scolarisés en primaire
00:04qui auraient de très grandes difficultés, voire l'impossibilité, de rejoindre leur école
00:08faute de transport scolaire.
00:10Le maire de Camopy envisageait, sous réserve de l'accord du rectorat,
00:14de déployer dans certains écarts, dans certains hameaux de Trois-Sceaux,
00:19des antennes Starlink qui lui permettraient de faire ce qu'on a fait dans d'autres situations de crise,
00:24c'est-à-dire de développer du vidéo-enseignement.
00:29Il se trouve qu'il y a des enseignants qui sont aussi sur place,
00:31et l'engagement qu'on prend, c'est de traiter au cas par cas, le plus rapidement possible,
00:37les situations pour garantir à tous les jeunes Guyanais l'accès à l'école.
00:40Et ensuite, l'alimentation, j'ai demandé le concours des forces armées
00:45pour qu'il y ait des vols aussi en Casa, à destination de Camopy,
00:48à destination de Grands Antilles, à destination de Maripasoula,
00:51pour augmenter la capacité de fret et assurer la continuité de l'approvisionnement alimentaire.
00:57Nous, ce qu'on craint, c'est que cette question de catastrophe naturelle,
01:02finalement, se transforme en crise humanitaire.
01:05On ne veut pas être alarmiste, mais on veut être prudent.
01:08Effectivement, il y a un ordre de priorité, parce qu'il y a deux questions.
01:12Il y a la question de l'accès à l'eau, il y a la question du transport,
01:14il y a aussi la question de la salinité qui se pose aussi sur le littoral.
01:17Vous savez que c'est la question de la sécheresse.
01:18En réalité, contrairement à ce qu'on pouvait avoir l'impression,
01:21elle va toucher l'ensemble du territoire Guyanais.
01:23Bon, effectivement, il y a des questions d'urgence.
01:25Il y a des questions d'urgence, c'est notamment la commune de Grandfenty,
01:29la commune de Maripasoula et la commune de Kamopi, en particulier le sud de Guyane.
01:36C'est-à-dire que les écarts, les villages amérindiens en particulier,
01:38sur le sud, sur le Haut-Maroni et Trois-Sceaux.
01:42Ce sont les priorités, avec les priorités des questions de transport,
01:45des questions d'acheminement, d'eau notamment, mais de denrées alimentaires.
01:48Mais de toutes façons, le sujet aussi, c'est de se dire,
01:51il ne faut pas que cette crise, qui est quand même une deuxième crise dans l'espace de deux ans,
01:54soit comme une signal d'alarme pour dire qu'on est en train de s'installer
01:58dans un système de changement climatique.
02:01Là, l'objectif, c'est de dire que nous, nous sommes déjà prêts à monter en puissance
02:04dès la semaine prochaine, mais déjà, dès le 23 novembre, c'est-à-dire dans trois semaines,
02:09on va encore monter en capacité.
02:11Et s'il le faut, nous sommes déjà préparés.
02:13Si la crise devrait durer, on l'espère qu'elle durera le moins possible,
02:15mais à encore augmenter nos capacités pour qu'à aucun moment,
02:18aucun moment ne se pose de problème d'approvisionnement dans les communes de l'intérieur.

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