Harry Kane, attaquant du Bayern Munich, est le co-lauréat du trophée Gerd Müller, en compagnie du Madrilène Kylian Mbappé, absent ce lundi soir. L'Anglais a été récompensé lors de la 68e édition du Ballon d'Or.
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00:00Harry, vous avez eu une première saison hors pair au Bayern Munich, 52 buts, félicitations, comment vous avez fait pour vous adapter aussi vite, après 10 saisons avec le Tottenham Spurs ?
00:14C'était un nouveau chapitre dans ma carrière, bien évidemment, aller à l'Allemagne, emmener ma famille là-bas, c'était une nouvelle expérience pour moi.
00:25Tout ce que j'ai fait, c'est avoir confiance en les personnes qui m'entouraient, mes coéquipiers, etc. Nous avons eu des moments incroyables lors de cette saison, c'était une bonne année et j'espère que cette saison apportera davantage de surprises et de bons moments comme celui-ci.
00:51A tous les jeunes enfants qui regardent cette cérémonie ce soir, est-ce que vous pourriez nous expliquer que faut-il pour être un bon buteur ?
01:02Travailler dur, bien évidemment, avoir la foi, être celui qui aide l'équipe à vaincre, marquer des buts, etc. Travailler dur, travailler tout ce qui ne va pas, c'est-à-dire les marges d'amélioration, aller toujours au-delà, se dépasser soi-même.
01:33L'autre question est la suivante. Si vous deviez vous améliorer sur un domaine en particulier, quel serait-il ?
01:43Je dois être plus rapide, mais je ne sais pas si mon âge va me le permettre en réalité. Mais je crois qu'on peut tout peaufiner sur une manière de jouer, c'est-à-dire les pénaltys, les côtés, etc. Je crois qu'il y a des marges d'amélioration.
02:04Oui, en vieillissant, on dit parfois qu'on se bonifie à réglages comme le vent.
02:15On a écouté Beckenbauer et sa chanson. Est-ce que votre allemand à vous s'améliore ?
02:21Non, je prends des cours deux fois par semaine, j'ai un prof, mais c'est difficile pour moi. J'espère que je vais rester en Allemagne pendant de nombreuses années et qu'au bout d'un moment, je serai là.