« L’enfant de personne » (paroles de Ludovic Freppaz)
Dis-moi petit, Quel est ton nom?
T'appelles-tu Jean ou Jacques?
T'appelles-tu Pierre ou Marc ?
Dis-moi, petit, Quel est ton nom ?... Quel est ton nom...
Toi l'enfant de personne, que les autres abandonnent...
Petit être sans passé au pauvre cœur blessé,
n'as-tu pas souvenir d'un soupir ? D'un sourire ?...
Oui, d'un sourire ? d'un sourire...
Et te rappelles-tu d'une femme aux seins nus,
qui te tendait les bras, qui te bordait tes draps ?
Je vois, tu ne sais plus et tu n'as jamais su,
toi l'enfant de personne, Que les autres abandonnent….
Que les autres abandonnent…. Abandonnent…
Tu dessines ta mère, Souvenir éphémère,
sur les vitres embuées, les paupières fermées.
Tu n'as pas de mémoire, Dans ta tête, c'est le noir…
Oui, dans ta tête, c'est le noir… o o o o…
Tu as six ans au plus, tu as douze ans ou moins.
Tu es blond ou châtains. Mais tu ne chantes plus.
Non, tu ne chantes plus...
Dans cet orphelinat, les murs plus vieux que toi,
ont vu souvent couler trop de larmes salées.
Trop de larmes salées… oooooooo trop de larmes oubliées... oubliés…
Comment était ta mère ? Était-elle blonde et fière ?
Avait-elle vingt ans, croyait-elle au printemps ?
Était-elle brune et douce, et sa peau de satin
sentait-elle la mousse, la rosée du matin ?...
La rosée du matin...
Dis-moi, petit. Dis-moi petit !
Espères-tu enfin, accroché à tes grilles,
voir venir au loin, une femme gentille,
qui te prendra la main, sans rien te demander,
seulement si tu as faim et si tu veux goûter…
Et si c'était possible? Et si c'était faisable,
et si dieu me l'accordait, j'oserais lui demander
d'être mille fois papa pour vous prendre dans mes bras.
Si j'avais des millions et des tas de maisons
et si mon cœur était plus grand que de raison,
je vous ferai voir le monde de New-York à Ostende
et l'on rirait bien fort de Tokyo à Francfort…
Mais j’n'ai pas de maison assez grande pour vous.
Je n'ai que ma chanson, qui ne parle que de vous,
et c'est votre chanson à vous tous, rien que vous,
petits enfants d'amour, dedans mon cœur toujours….
dedans mon cœur toujours…. Toujouuurs…
Allez, petit, ne pleure plus ! Ouvre grand tes beaux yeux,
regarde à l'horizon. Ne sois plus malheureux.
Les hirondelles s'en vont, un jour tu les suivras,
mais tu n'oublieras pas que dans l'orphelinat.
T'as fait tes premiers pas….
T'as fait tes premiers pas…
O o o o T'as fait tes premiers paaaaas…
Dis-moi petit, Quel est ton nom?
T'appelles-tu Jean ou Jacques?
T'appelles-tu Pierre ou Marc ?
Dis-moi, petit, Quel est ton nom ?... Quel est ton nom...
Toi l'enfant de personne, que les autres abandonnent...
Petit être sans passé au pauvre cœur blessé,
n'as-tu pas souvenir d'un soupir ? D'un sourire ?...
Oui, d'un sourire ? d'un sourire...
Et te rappelles-tu d'une femme aux seins nus,
qui te tendait les bras, qui te bordait tes draps ?
Je vois, tu ne sais plus et tu n'as jamais su,
toi l'enfant de personne, Que les autres abandonnent….
Que les autres abandonnent…. Abandonnent…
Tu dessines ta mère, Souvenir éphémère,
sur les vitres embuées, les paupières fermées.
Tu n'as pas de mémoire, Dans ta tête, c'est le noir…
Oui, dans ta tête, c'est le noir… o o o o…
Tu as six ans au plus, tu as douze ans ou moins.
Tu es blond ou châtains. Mais tu ne chantes plus.
Non, tu ne chantes plus...
Dans cet orphelinat, les murs plus vieux que toi,
ont vu souvent couler trop de larmes salées.
Trop de larmes salées… oooooooo trop de larmes oubliées... oubliés…
Comment était ta mère ? Était-elle blonde et fière ?
Avait-elle vingt ans, croyait-elle au printemps ?
Était-elle brune et douce, et sa peau de satin
sentait-elle la mousse, la rosée du matin ?...
La rosée du matin...
Dis-moi, petit. Dis-moi petit !
Espères-tu enfin, accroché à tes grilles,
voir venir au loin, une femme gentille,
qui te prendra la main, sans rien te demander,
seulement si tu as faim et si tu veux goûter…
Et si c'était possible? Et si c'était faisable,
et si dieu me l'accordait, j'oserais lui demander
d'être mille fois papa pour vous prendre dans mes bras.
Si j'avais des millions et des tas de maisons
et si mon cœur était plus grand que de raison,
je vous ferai voir le monde de New-York à Ostende
et l'on rirait bien fort de Tokyo à Francfort…
Mais j’n'ai pas de maison assez grande pour vous.
Je n'ai que ma chanson, qui ne parle que de vous,
et c'est votre chanson à vous tous, rien que vous,
petits enfants d'amour, dedans mon cœur toujours….
dedans mon cœur toujours…. Toujouuurs…
Allez, petit, ne pleure plus ! Ouvre grand tes beaux yeux,
regarde à l'horizon. Ne sois plus malheureux.
Les hirondelles s'en vont, un jour tu les suivras,
mais tu n'oublieras pas que dans l'orphelinat.
T'as fait tes premiers pas….
T'as fait tes premiers pas…
O o o o T'as fait tes premiers paaaaas…
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