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Matthieu Hocque, secrétaire général du groupe de réflexion Le Millénaire, était invité dans l'émission Punchline Week-end, ce dimanche 27 otobre, sur CNEWS. Il s'est exprimé sur les violences policières dans les affaires de trafic de drogue : «L'une des problématiques qu'ont les policiers, c'est qu'ils ne peuvent plus faire face aux narcotrafiquants, car ils sont mieux armés qu'eux».  

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Transcription
00:00Il est possible de le faire, l'état d'urgence.
00:02Nous, c'est justement un texte qu'on a fait dans le JDD,
00:05auprès de vos collègues du JDD, où justement, on dit,
00:07pour pouvoir reprendre le contrôle de la situation
00:10de ce qu'on appelle les territoires paris de la République,
00:12il faut tout de suite décréter un état d'urgence localisé.
00:15C'est ce qu'a fait Dominique de Villepin en 2005,
00:17lors des émeutes, justement, de 2005.
00:21Il est possible de le faire.
00:22Et pourquoi un état d'urgence permettrait de le faire ?
00:23Parce que ça permet de pouvoir notamment saisir
00:26les 10 000, à peu près, armes à feu lourdes
00:29qu'il y a dans ces territoires-là
00:31pour désarmer réellement les narcotrafiquants.
00:35Parce qu'aujourd'hui, l'une des problématiques
00:37qu'ont les policiers normaux, les policiers municipaux,
00:40j'en parle même pas, mais la police nationale,
00:42c'est qu'ils ne peuvent plus faire face aux narcotrafiquants
00:45parce que ceux-ci sont beaucoup mieux armés qu'eux,
00:47avec des armes beaucoup plus lourdes.
00:48C'est vrai. Et la merde...

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