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Bouger, c'est la grande cause nationale pour 2024. Pour cela le gouvernement comptait sur les Jeux Olympiques pour donner envie aux français de pratiquer une activité physique et sportive et, c'est visiblement gagner !

2 mois après les JO de Paris, les différentes Fédérations sportives constatent une nette progression dans leur nombre de licenciés. Les performances des Léon Marchand, Teddy Riner et frères Lebrun ont boosté les inscriptions dans les clubs.

Les hausses des licenciés sont souvent à 2 chiffres. A date :
+ 25% pour l'escrime
+ 24% pour le tennis de table
+ 20% pour l'athlétisme
+ 16% pour le tir à l'arc
+ 13% pour la natation
+ 11% pour le volley
Regardez RTL Evènement avec Isabelle Langé du 23 octobre 2024.

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00:00RTL ÉVÈNEMENT
00:02RTL ÉVÈNEMENT, ce matin la montagne titre l'effet JO dans le puits de Dôme et on voit des judokas bien appliqués,
00:08de jeunes judokas et ce matin on va vous donner envie de bouger justement.
00:11Parce que ces JO, ils ont réveillé les sportifs qui dormaient en nous et il y a un signe qui ne trompe pas.
00:16Deux mois après Paris 2024, les différentes fédérations olympiques font le plein.
00:20Bonjour Isabelle Langer.
00:21Bonjour.
00:22Vous avez mené l'enquête et alors le moins qu'on puisse dire c'est que les performances de Léon Marchand,
00:26de Teddy Riner ou encore des frères Lebrun ont fait des émules.
00:29Effectivement, dans la majorité des fédérations, les hausses sont à deux chiffres.
00:33Plus 25% pour les scrims, plus 24% pour le tennis de table et même 20% pour l'athlétisme
00:39qui n'a pourtant pas brillé au jeu juste à travers la médaille d'argent de Sirena Samba Mayela sur 100 m.
00:45Le tir à l'arc est aussi un grand gagnant avec à date plus 16% de licenciés.
00:49Au club d'Issy-les-Moulineaux en banlieue parisienne, Sandra Hervé n'est pas très étonnée.
00:54On s'attendait à l'effet J.O. mais on a été complètement surpris par cette vague de personnes voulant venir s'inscrire.
01:01Par exemple, sur le créneau des premières années de licence, le quota d'inscription a été atteint en trois quarts d'heure.
01:07Si aujourd'hui on ne peut plus prendre de licence, c'est parce que là on est arrivé à la limite que le club peut accueillir.
01:12C'est terrible. Quelles que soient les disciplines, tous les clubs se heurtent au même souci.
01:15Ils ne peuvent pas pousser les murs.
01:17Ça veut dire que concrètement ils doivent refuser des demandes ? On ne peut pas inscrire tout le monde ?
01:20Complètement ! À Tours, le club de volleyball a vu ses inscriptions dopées par le deuxième titre consécutif de champion olympique de l'équipe de France.
01:26Mais aussi le retour dans le championnat national de la star Orvin Nkapet.
01:30Du coup, 100 personnes sont restées sur le carreau.
01:32C'est la même chose, vous imaginez bien, pour la natation.
01:35Plus 13% à date à Marseille, en Thibes, mais surtout à Toulouse.
01:39Le fief de Léon Marchand, les dauphins du Touec ou le quadruple champion olympique à Après à Nager ont refusé 400 demandes.
01:46Le problème, c'est que ça ne va pas aller en s'arrangeant pour la natation.
01:49Comme l'explique Laurence Iubini, le directeur général de la fédération.
01:53Elle est totale notre frustration, parce qu'aujourd'hui, le parc de piscine a tendance à être réduit.
01:59Il y a des équipements qui ont fermé par la crise énergétique, par vécusté, par manque d'investissement de certaines collectivités.
02:05Donc, notre parc se réduit un peu.
02:07Les créneaux également d'évoluer au club de natation sont maigres, car il y a plus de bénéfices à faire, vous l'imaginez bien,
02:13pour les piscines avec l'Aquagym, l'Aquabike ou encore les baies-ménageurs.
02:16Isabelle, c'est quoi la solution ? Parce que c'est aujourd'hui qu'il faut trouver des héritiers à Léon Marchand.
02:20Il ne faut pas être un champion comme ça en deux mois.
02:22Exactement, à la fin des années 60, le gouvernement avait lancé le plan 1000 piscines.
02:2650 ans plus tard, la fédération appelle à un nouveau plan, Léon Marchand.
02:30C'est une école, une piscine, et si on ne les rénove pas, on n'apprendra plus à nager.
02:34Et on voit déjà cet été l'augmentation des noyades, ce n'est pas un bon signe.
02:37La fédération réfléchit d'ailleurs à la mise en place de bassins amovibles dont les coûts d'utilisation restent raisonnables pour une collectivité.
02:44Le judo lui a trouvé la parade pour absorber ces 15 à 20% de licenciés en plus après les JO.
02:50Grâce justement à un programme 1000 dojos à l'horizon de 2026, 400 sont déjà ouverts.
02:55Ils sont installés dans les locaux qui étaient vacants au cœur des cités, donc proches de la population.
03:00Ça fait du bien de parler de sport. Merci beaucoup Isabelle Langevay.
03:03Je reviens quand vous voulez.
03:04Vous êtes la bienvenue.

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