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Les Géorgiens votent samedi pour des législatives qui s’annoncent comme un choix entre la Russie et l’UE. Le Premier ministre géorgien assure que le pays n’est pas influencé par Moscou.

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00:00C'était il y a quelques mois, dans la capitale georgienne.
00:03Pendant plusieurs semaines, des milliers de manifestants tentaient de faire entendre leur
00:07voix dans les rues de Tbilisi.
00:09Ils s'opposaient à l'adoption d'une loi sur l'influence étrangère, qui serait,
00:13selon eux, inspirée par la législation russe et qui pourrait réduire les chances
00:16de la Géorgie d'intégrer l'Union européenne.
00:18Depuis, le Parlement a adopté ce texte controversé et le pays se prépare à des élections
00:23législatives.
00:24Interrogé par Euronews, le Premier ministre, dont le parti est accusé d'être pro-russe
00:28et anti-européen, tente d'apaiser les craintes.
00:31Son parti est régiorgien, qui espère obtenir une majorité large au Parlement et dirigée
01:00par un milliardaire qui a qualifié l'Occident de « parti mondial de la guerre ».
01:04Depuis l'adoption de la loi sur l'influence étrangère, le pays est en froid avec Bruxelles,
01:09qui a gelé le processus d'adhésion de la Géorgie à l'Union européenne.
01:12Autre source de tensions entre Tbilisi et Bruxelles, la promulgation, début octobre,
01:16d'une loi sur les valeurs familiales qui restreint les droits LGBT.
01:19Le Premier ministre nie toute influence russe sur le parti au pouvoir.
01:49A Bruxelles, les élections législatives de samedi sont jugées cruciales.
01:53Pour les Georgiens également, ce scrutin apparaît comme un choix entre l'Union européenne
01:58et la Russie.

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