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L'armée israélienne a confirmé mardi soir avoir éliminé Hachem Safieddine, successeur pressenti de Hassan Nasrallah à la tête du Hezbollah, dans une frappe sur Beyrouth début octobre.

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Transcription
00:00Ce qui est intéressant de comprendre, c'est qu'Israël ne veut en aucun cas qu'il y ait un nouveau chef du Hezbollah.
00:04Non, d'ailleurs, on a appris par la même communication que ce chef putatif avait été neutralisé simplement quelques jours après Hassan Nasrallah.
00:15Il a simplement fallu identifier la dépouille par du rassemblement du renseignement humain notamment et sans doute des prélèvements ADN.
00:24Mais donc, Israël a annoncé que la frappe avait eu lieu il y a trois semaines, c'est-à-dire tout début octobre.
00:30On le rappelle, c'était le 27 septembre, si ma mémoire est bonne, l'assassinat d'Hassan Nasrallah.
00:35Depuis, on n'avait pas vu cet homme, Safieddine.
00:39On avait simplement eu quelques communications de Naïm Kassem, qui était le secrétaire général adjoint du Hezbollah.
00:47On a appris par des médias de la région qui citent des sources iraniennes que ce Naïm Kassem est parti du Liban.
00:55Il est désormais à Téhéran.
00:57On a vu que ça ne changeait pas forcément grand-chose à sa sécurité.
01:00N'oubliez pas Ismail Haniyeh, qui a été neutralisé alors qu'il était à Téhéran.
01:04Mais il aurait, semble-t-il, pris l'avion du ministre iranien des Affaires étrangères il y a quelques jours pour aller,
01:11j'allais presque dire rentrer à Téhéran, puisqu'on le rappelle, c'est vraiment l'Iran qui tire les fils.
01:15Le chef du renseignement du Hezbollah a également été neutralisé dans la même frappe, semble-t-il, que Safieddine.
01:22Qui reste-t-il ?
01:23Parce que quasiment chaque jour, vous avez des communications de Deutzal avec cet organigramme,
01:27des visages, des turbans et surtout des grands traits rouges pour dire « celui-là, c'est terminé ».
01:32Pour l'instant, je ne vois toujours pas de traits rouges sur le visage et le nom du chef militaire du sud du pays pour le Hezbollah.
01:40Voilà pourquoi aussi il y a toujours ces combats, à la fois parce qu'il y a des milices ou en tout cas des parties du Hezbollah
01:47qui agissent de façon autonome, mais aussi on sent qu'il y a une espèce d'organisation militaire parce que les combats sont très rudes.
01:54On apprend quasiment tous les jours qu'il y a des victimes du côté des soldats israéliens, au moins des blessés et parfois des morts.
02:01Et dans l'autre sens, il y a ces bombardements qui sont toujours expliqués.
02:04On a vu notamment le porte-parole en langue arabe de Deutzal expliquer ce qu'il y avait sous les bâtiments qui ont été détruits dans le sud de Beyrouth.
02:12Il expliquait qu'en dessous, il y avait une des réserves d'or, une de plus.
02:16Sous un hôpital notamment, hier.
02:18C'est intéressant de comprendre la stratégie de Deutzal qui avait comme objectif d'anéantir totalement, je reprends les termes, le Hezbollah.
02:26Il y a les têtes qu'on fait tomber.
02:28Et puis ces dernières heures, on nous a aussi dit qu'on est en train de cibler un peu plus large les lieux de financement du Hezbollah.
02:34Oui, de l'or, de l'argent, avec toujours cette communication qui vient derrière pour expliquer au peuple libanais que le Hezbollah n'est pas la bonne partie,
02:44y compris politique, pour un règlement de la crise en ce moment et de la guerre.
02:51Mais les bombardements se poursuivent sur la ville de Tyre depuis ce matin, qui est un grand port maritime, qui est un port historique aussi pour les Libanais.
02:59Et rien ne semble arrêter véritablement Israël.
03:03Tony Blinken, le secrétaire d'État américain, a quitté Israël.
03:06Il est arrivé en Arabie saoudite ce matin.
03:08Il a demandé à ce qu'on arrête désormais les combats.
03:12Il a dit c'est le moment pour un cessez-le-feu.
03:14Il n'a pas été entendu.
03:16Je vous déroule un petit peu la suite.
03:18Il y a demain une conférence à Paris d'aide et de solidarité pour le Liban, pour un cessez-le-feu, pour également essayer de renforcer les institutions politiques.
03:29Parce que là encore, vous me parlez du Hezbollah, vous me parlez d'Israël et on n'a toujours pas parlé d'un premier ministre, encore moins d'un président,
03:37puisqu'il n'y en a pas depuis deux ans, du côté des Libanais.
03:39C'est ce qui manque cruellement pour une solution politique.

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