Il devait prendre sa retraite à 70 ans et à l’issue de sa mission de 100 jours à l’OM, la saison passée. Jean-Louis Gasset s’est finalement laissé convaincre de replonger pour tenter de sauver Montpellier, le club de son cœur. Explications.
Il était retourné chez lui, auprès de sa mère, pour couler des jours heureux à l’issue de ce qu’il pensait être l’ultime défi de sa vie d’entraîneur. Nommé en février pour succéder à Gennaro Gattuso et relever un OM moribond, Jean-Louis Gasset avait accepté de sortir de sa retraite, alléché par ce challenge excitant, et flatté que Pablo Longoria et Medhi Benatia aient pensé à lui.
Venus en Provence avec Ghislain Printant et Nicolas Girard comme seuls adjoints, il avait réussi à insuffler un nouvel état d’esprit. Insuffisant pour sauver une saison mal née, bouclée en 8e position au championnat. Mais il avait permis une folle aventure en Ligue Europe, seulement stoppée par l’Atalanta Bergame en demi-finale.
Rentré dans son Hérault natal, il n’avait pas encore totalement digéré cette mission de 100 jours à la tête du plus fada des clubs français, ayant encore besoin de temps pour mieux l’apprécier et repoussant nos sollicitations d’interview.
À bientôt 71 ans (il les fêtera le 9 décembre), Gasset n’en a pas fini avec le football pour autant. Mais cette fois, le voilà de retour à Montpellier, le club de son cœur, qui vient d’être corrigé par l’OM (0-5) et occupe une inquiétante dernière place de Ligue 1.
Un démarrage fatal au Marseillais Michel Der Zakarian, mis à pied dans la foulée de cette fessée reçue à la Mosson. Laurent Nicollin a vite été convaincu que Gasset était l’homme de la situation, celui par qui l’espoir pouvait renaître. Les deux parties ont commencé à discuter sur une éventuelle collaboration lundi avant de prolonger leurs échanges tout au long de la journée pour trouver un accord total ce mardi matin.
Gasset s’est laissé convaincre malgré des relations compliquées avec Michel Mézy (le conseiller du président Nicollin) et ce, depuis des années. Mais tout le monde a vite aplani ses différends pour essayer de sauver le MHSC qui fête ses 50 ans.
Il faut dire que Montpellier est un club à part dans l’esprit de Gasset. Son père, Bernard, en est l’un des pères fondateurs avec Louis Nicollin. Les deux familles sont liées à jamais et JLG ne pouvait pas refuser cette mission. Pour Montpellier. Pour la famille Nicollin. Et pour son père Bernard.
La retraite peut bien attendre encore un peu...
Il était retourné chez lui, auprès de sa mère, pour couler des jours heureux à l’issue de ce qu’il pensait être l’ultime défi de sa vie d’entraîneur. Nommé en février pour succéder à Gennaro Gattuso et relever un OM moribond, Jean-Louis Gasset avait accepté de sortir de sa retraite, alléché par ce challenge excitant, et flatté que Pablo Longoria et Medhi Benatia aient pensé à lui.
Venus en Provence avec Ghislain Printant et Nicolas Girard comme seuls adjoints, il avait réussi à insuffler un nouvel état d’esprit. Insuffisant pour sauver une saison mal née, bouclée en 8e position au championnat. Mais il avait permis une folle aventure en Ligue Europe, seulement stoppée par l’Atalanta Bergame en demi-finale.
Rentré dans son Hérault natal, il n’avait pas encore totalement digéré cette mission de 100 jours à la tête du plus fada des clubs français, ayant encore besoin de temps pour mieux l’apprécier et repoussant nos sollicitations d’interview.
À bientôt 71 ans (il les fêtera le 9 décembre), Gasset n’en a pas fini avec le football pour autant. Mais cette fois, le voilà de retour à Montpellier, le club de son cœur, qui vient d’être corrigé par l’OM (0-5) et occupe une inquiétante dernière place de Ligue 1.
Un démarrage fatal au Marseillais Michel Der Zakarian, mis à pied dans la foulée de cette fessée reçue à la Mosson. Laurent Nicollin a vite été convaincu que Gasset était l’homme de la situation, celui par qui l’espoir pouvait renaître. Les deux parties ont commencé à discuter sur une éventuelle collaboration lundi avant de prolonger leurs échanges tout au long de la journée pour trouver un accord total ce mardi matin.
Gasset s’est laissé convaincre malgré des relations compliquées avec Michel Mézy (le conseiller du président Nicollin) et ce, depuis des années. Mais tout le monde a vite aplani ses différends pour essayer de sauver le MHSC qui fête ses 50 ans.
Il faut dire que Montpellier est un club à part dans l’esprit de Gasset. Son père, Bernard, en est l’un des pères fondateurs avec Louis Nicollin. Les deux familles sont liées à jamais et JLG ne pouvait pas refuser cette mission. Pour Montpellier. Pour la famille Nicollin. Et pour son père Bernard.
La retraite peut bien attendre encore un peu...
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