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00:00C'est un peu récent. C'est un peu récent. Vous voyez, j'ai appris, comme vous tous, la disparition de Michel. On ne se voyait pas beaucoup avec Michel parce qu'on n'était pas des soirées mondaines.
00:12Il l'a dit un jour dans une interview. Gérard et moi, on ne se voit pas beaucoup. Mais vous voyez, quand vous partagez ces moments-là et ce succès énorme qu'on a eu ensemble, la seule chose qui me prend la tête aujourd'hui, c'est...
00:25Bien sûr, il est parti. Ça, il faut l'accepter. C'est comme ça. Il faut s'y faire. Mais qu'il ait souffert ou qu'il ait eu peur...
00:37— Je voudrais juste que vous nous racontiez peut-être brièvement, si vous le souhaitez. Vous vous souvenez de votre rencontre avec Michel Blanc ?
00:45— Bien sûr. Michel Blanc construisait à l'époque le splendide rue des Lombards. Et on était tous, avec Clavier, avec Lhermitte, avec Junio, avec Marianne Chazelle, Valérie Mérès,
00:57nous, Anne Emon, Martin Lamotte, Roland Giraud, tout ça, on était des combattants, mais des combattants dans le plaisir d'aller pouvoir un jour pouvoir jouer la comédie
01:08dans des pièces qu'on écrivait nous-mêmes, sur des décors qu'on fabriquait nous-mêmes. Et voilà comment j'ai connu Michel. J'ai connu Michel au tout début.
01:17Mais j'ai pas connu Michel autant que le splendide l'a connu. Je veux dire, ils sont effondrés. Je les comprends. Ils se sont connus. Ils avaient 14 piges, 15 piges.
01:26Et de voir partir à 72 ans un pote, c'est toujours perturbant. Mais encore une fois, pourvu qu'il ait pas souffert, pourvu qu'il ait pas eu d'angoisse,
01:35c'était un angoissé de ça, pourvu qu'il ait pas eu d'angoisse.

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