• il y a 2 mois

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Transcription
00:00Michel, son premier film, c'était très émouvant, parce que c'est vrai qu'il passait, lui, à la réalisation après Balasco, après Junio.
00:12Ils sont venus à la réalisation parce qu'on ne les faisait pas bosser, en fait, vraiment, dans leur délire à eux.
00:20Et Michel a été un patron formidable. Fechner, un producteur incroyable.
00:25Il nous a permis de finir le film à Broadway, dans les lumières du soir.
00:30Et je me souviens, avec Michel, on avait une scène dans ce quartier.
00:37J'ai un peu ému d'en parler, de Michel, parce que, vous savez, le problème, c'est que quand j'ai appris la mort de Michel,
00:43bon, on s'y fait, on se dit, bon, c'est terrible, on vous dit, il est mort d'une crise cardiaque.
00:49Moi, je sais qu'il a eu un oedème de couic, après.
00:52Et ce qui me prend la tête, j'espère vraiment qu'il n'a pas paniqué, même si c'est 10 secondes,
01:01parce que c'est cette image-là que je ne voudrais pas avoir de Michel.
01:05Après, Marche à l'ombre, ça a été un tel succès qu'il a pu se réconforter et finalement aller vers le cinéma qu'il aimait,
01:17c'est-à-dire un cinéma un peu plus écrit, un peu plus d'auteur.
01:21Et voilà, Michel a fait un parcours magnifique, il a voulu surprendre.
01:25Ce coup-ci, il n'a pas raté son coup.

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