Vincent Bony, maire PCF de Rive-de-Gier dans la Loire, était en direct sur BFMTV ce samedi 19 octobre.
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00:00— Est-ce que la situation en dehors de la boue dans certains axes est revenue à la normale ou pas encore ?
00:06— Pas encore. Évidemment, on est en plein travail. On a énormément d'appui, d'ailleurs. Tous les services municipaux sont mobilisés.
00:13Les communes alentours nous prêtent main forte. On a beaucoup de bénévoles avec la réserve citoyenne que nous avons mise en place
00:18qui sont ce matin à pied d'œuvre déjà depuis hier avec des moyens tout simples, une pelle, une brouette. Et puis on va aider les commerçants,
00:26on va aider les habitants. Et puis sur l'espace public également, on essaye d'enlever les embâcles et la boue qui reste très collante
00:32et très présente encore en ville. Et la première priorité, c'est de redonner un visage normal à la commune.
00:39— Il y a toujours deux formes d'urgence. Il y a l'urgence du moment, l'urgence absolue. Et puis après, il y a aussi une autre forme d'urgence
00:45que l'on oublie parfois d'évoquer, à savoir réinstaller les habitants, rouvrir les commerces. On sait que le Premier ministre, hier,
00:52s'est prononcé à annoncer l'activation du processus de catastrophe naturelle. J'imagine que vous soutenez cette mesure.
00:57Mais comment pouvez-vous l'accompagner au niveau local ?
01:02— On a évidemment fait passer notre demande de reconnaissance de catastrophe naturelle dans les premières heures en préfecture.
01:09M. le préfet est venu nous accompagner hier après-midi. Je lui ai montré les commerces dévastés. On a été au contact avec les artisans,
01:16les commerçants. Et on va pouvoir tenir lundi une réunion avec la chambre de commerce et d'industrie pour regarder comment chaque commerçant
01:22qui en a besoin peut être aidé avec un fonds qui permet d'avoir une avance de trésorerie. Nous travaillons depuis un mois avec la région,
01:31avec les services de la région Auvergne-Rhône-Alpes pour un dispositif d'aide à l'investissement dans les commerces.
01:37Et j'appelle les autorités nationales effectivement à se pencher sur cette question des petits commerces de centre-ville qui sont essentiels
01:45à nos communes et qui ont besoin d'être aidés, d'être appuyés. Et donc ça aussi, c'est effectivement une urgence sur laquelle on est également mobilisés.
01:54— Est-ce que ça veut dire que vous craignez que l'activité économique de votre commune soit impactée fortement et un peu dans la durée ?
02:06— On est à l'approche des fêtes de fin d'année. Les commerçants étaient dans cette préparation-là. Et c'est ce qu'ils m'ont dit hier.
02:12Donc voilà. Et pour eux, chaque jour qui passe est un jour de trop. Et il faut absolument aller très très vite.
02:19C'est une course de vitesse maintenant pour que les commerces puissent pouvoir réouvrir et puissent pouvoir servir leur clientèle.
02:26C'est ce qui fait vivre notre commune. Donc on est mobilisés sur cet enjeu-là, parce que c'est effectivement un poumon économique de la ville,
02:34un poumon d'attractivité de l'ensemble de la commune.