• il y a 2 mois
L'actualité de la semaine en France avec le réseau des télévisions locales.

En Martinique, la contestation contre la vie chère se poursuit. La sixième table ronde de négociations s'est achevée sans accord, bien que quelques pistes aient été évoquées pour un potentiel déblocage. Un reportage de notre partenaire viàATV.

À Limoges, le secteur pharmaceutique peine à recruter. Pour attirer de nouveaux talents, une journée spéciale a été organisée à la faculté de pharmacie, où les étudiants ont pu découvrir les opportunités de carrière. Un sujet détaillé par notre partenaire 7ALimoges.

La Nouvelle-Aquitaine joue un rôle clé dans la production de fruits et légumes en France. Pourtant, ses habitants consomment moins de ces produits que la moyenne nationale. Une tendance qui se vérifie dans la métropole bordelaise. Découvrez les raisons de ce paradoxe dans le reportage de notre partenaire TV7.

Focus sur le chessboxing, une discipline surprenante qui combine les échecs et la boxe anglaise. Ce sport hybride séduit de plus en plus de passionnés en quête de défis. Notre partenaire Telenantes a assisté à un entraînement pour vous faire découvrir cette discipline.

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00:00Générique
00:15Bonjour à tous et bienvenue dans ce Grand JT des territoires, voici tout de suite les titres de l'actualité.
00:21Au sommaire de ce Grand JT, la colère gronde toujours en Martinique, la lutte contre la vie chère se renforce.
00:27La sixième table ronde des négociations a pris fin sans consensus,
00:32soit quelques pistes ont émergé laissant espérer un déblocage potentiel de la situation,
00:36un sujet couvert par notre partenaire sur place de Via ATV.
00:40Nous irons également à Limoges où l'industrie pharmaceutique fait face à d'importants défis de recrutement.
00:46Pour attirer des passionnés, une journée spéciale a été organisée à la faculté de pharmacie.
00:50Tous les détails sur cette initiative dans ce journal avec notre partenaire, c'est à Limoges.
00:55La Nouvelle-Aquitaine, première région française productrice de fruits et légumes,
01:00est pourtant en retard en matière de consommation.
01:03Nous nous pencherons sur les raisons qui expliquent ce constat avec notre partenaire TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest.
01:09Enfin, nous irons à la découverte d'un sport pas comme les autres, le chess-boxing,
01:14qui combine les échecs et la boxe anglaise.
01:17De plus en plus populaire, il attire des athlètes en quête de défis.
01:21Notre partenaire Télé Nantes s'est déplacée pour suivre un entraînement et découvrir cette discipline fascinante.
01:30Je vous en parlais dans les titres. En Martinique, la mobilisation contre la vichère se poursuit.
01:35La sixième table ronde organisée s'est achevée sans accord après près de 10 heures de négociations.
01:41Pourtant, certaines discussions laissent entrevoir des avancées qui pourraient débloquer la situation.
01:46Un reportage de notre partenaire sur place via ATV Martinique.
01:50La sixième table ronde concernant la vichère a laissé un goût amer.
01:54Après près de 10 heures de discussions, aucun accord n'a été trouvé pour le moment.
01:59Si personne n'ose parler d'échecs, la déception est au rendez-vous.
02:03Il serait compliqué d'imaginer arrêter tout ça sans réussir à trouver vraiment un accord, un protocole.
02:11Donc chacun essaie d'y mettre du sien, y compris nous, le RWAC.
02:15Mais vous comprendrez qu'il y a des choses sur lesquelles on ne peut pas passer.
02:18Essayer de faire chacun changer ses points de vue, ce n'est pas évident.
02:21Mais chacun y met du sien, chacun y met du sien.
02:2424 points sur les 26 que compte finalement la plateforme offre pour l'instant un terrain d'entente.
02:30Mais ce sont les deux derniers qui bloquent encore la situation.
02:33Et pas des moindres, le pourcentage d'écart avec les prix de l'hexagone et le nombre de produits concernés par la baisse.
02:40Ce sont les points les plus difficiles et c'est sur les deux points qu'on ne va pas démanteler, on ne va pas lâcher.
02:45Je ne ressens pas un climat tendu mais je ressens plutôt du sérieux, du sérieux dans la démarche de part et d'autre.
02:50Avec des choses chiffrées, avec une argumentation juridique et technique parce qu'on envisage des choses sérieuses.
02:58Est-ce que ces différents seront surmontés alors que la Martinique connaît une situation sociale très tendue ces derniers jours ?
03:05Il faut absolument sortir de l'impasse selon Serge Lechimi.
03:08Sur la liste des produits, il y a des positions légitimes, il ne faut pas critiquer, d'avoir tout l'alimentaire.
03:15Et puis d'un autre côté, vous avez un choix qui a été fait par la collectivité territoriale et l'état de 54 familles de produits, c'est-à-dire près de 6000 produits.
03:25Et puis on va discuter pour essayer de rapprocher les points de vue parce que c'est le dialogue, la discussion parce qu'on a tous envie de sortir de cette grave difficulté.
03:33Les acteurs de ces négociations ont quitté la table autour d'1h30 du matin.
03:38L'espoir de trouver un accord définitif demeure toujours.
03:43Des formations en ingénierie pour répondre à la pénurie dans la Loire.
03:47L'université Jean Monnet s'est associée à la région Auvergne-Rhône-Alpes pour développer ses nouveaux cursus.
03:54Une convention qui prévoit une aide de 734 000 euros sur 3 ans afin de former davantage de professionnels dans ce secteur.
04:01Plus de détails avec Thibaut Rivière pour notre partenaire TL7 dans la Loire.
04:06Auvergne-Rhône-Alpes est la première région industrielle de France. Pourtant, il manque bien des ingénieurs.
04:12Dès que vous commencez à vous déplacer, vous voyez qu'il manque des ingénieurs, mais surtout il manque beaucoup de techniciens.
04:18C'est pour ça qu'on a aussi beaucoup de nouvelles filières qui se développent sur du bachelor et autres pour être une région où nous formions davantage.
04:27On a aussi la chance d'avoir un monde économique très développé. Je pense qu'il y a moyen de pouvoir les conserver sur le territoire.
04:35Ces futurs ingénieurs vont recevoir du matériel de pointe pour suivre les avancées technologiques.
04:41L'école d'ingénieurs Public Télécom va aussi pouvoir développer ses classes préparatoires.
04:46Et combiné avec la faculté des sciences et techniques, de nouvelles filières de tous niveaux vont apparaître.
04:54D'apprentissage à Bac plus 8 et ses investissements vont s'étendre jusqu'à Rouen, où son IUT aura une nouvelle filière ingénieur.
05:02L'école d'ingénieurs Télécom Saint-Etienne a fait le choix, avec l'aide de l'université, de développer une filière d'ingénieurs délocalisées sur le site rouennais au plus près des entreprises.
05:12Être capable de se rapprocher des familles, des étudiants qui, dans un contexte social et économique parfois tendu,
05:18si on ne développe pas des formations au plus près de leurs habitations, vont hésiter à se former.
05:24En effet, un jeune sur deux hors des métropoles se projette deux fois moins dans les études supérieures.
05:29Avec ses investissements, d'ici 2030, l'université Jean Monnet espère avoir 135 nouveaux diplômés par an.
05:37Autre chose dans l'actualité, après le manque d'ingénieurs, c'est au tour de l'industrie pharmaceutique de faire face à des difficultés de recrutement.
05:45À Limoges, ce secteur est en quête de talents et n'est pas uniquement à la recherche de pharmaciens.
05:50Vous allez le voir, les grands groupes et les start-up recherchent aussi des logisticiens et des experts RH.
05:56Pour attirer ces profils variés, une journée spéciale s'est tenue à la Faculté de Pharmacie de la Ville.
06:01Retour sur cette initiative avec notre partenaire sur place, c'est à Limoges.
06:06Les métiers de l'industrie pharmaceutique sont mal connus. Aujourd'hui, fac de pharma égale officine et ce n'est pas le cas.
06:12La tournée d'Alice Nouvelle-Aquitaine fait étape à Limoges.
06:15Aujourd'hui, les étudiants n'ont pas conscience des différents métiers qu'offre l'industrie pharmaceutique.
06:21Il y a toujours cette sensation un peu rapide de se dire, si je ne suis pas pharmacien, si je ne suis pas médecin, je ne peux pas y aller.
06:26Autour de la faculté, les entreprises se développent à des tailles différentes.
06:30Effectivement, on a pas mal de start-up sur Limoges qui se développent et qui recrutent parmi nos étudiants.
06:38Catalent, bien sûr, qui est le leader sur le territoire.
06:42D'ailleurs, on va signer une convention de partenariat entre Catalent et la Faculté de Pharmacie aujourd'hui pour justement partager nos expériences,
06:50partager nos offres et nos formations et pour être en cohérence avec les besoins des métiers de l'industrie.
06:57Cinq étages au-dessus de l'amphi, la start-up Damocles travaille à l'identification rapide des bactéries qui provoquent des infections
07:03et à trouver sa place dans la filière pharmaceutique.
07:06Les grands groupes aujourd'hui, les majors du domaine, ne sont pas très agiles.
07:09Ils ont besoin de technologies comme nous pour pouvoir alimenter leur portefeuille d'innovation.
07:13C'est sur ça qu'on se positionne, de pouvoir leur proposer une solution déjà mature pour équiper leur gamme de produits.
07:19Et enfin, il y a toujours de la place entre les grands acteurs.
07:22La relocalisation et la réindustrialisation de la production pharmaceutique est un signal positif pour l'emploi.
07:28Aujourd'hui, il y a de plus en plus d'entreprises qui reviennent en France, des sites de production, des sites d'acheminement, des sites de recherche, de développement.
07:35C'est toute cette structure-là qui va favoriser l'emploi et favoriser notre activité de tous ces métiers.
07:43Toute la journée, chercheurs, entrepreneurs, médecins et pharmaciens se sont succédés devant les étudiants.
07:49C'est triste, c'est un bout de patrimoine qui s'envole en fumée.
07:52Un violent incendie a ravagé le château de Panchien, dans le sud de la Sarthe, nécessitant l'intervention de plusieurs unités de secours.
08:00Bien que le château ait subi d'importants dégâts, il n'y a eu aucun blessé.
08:04Regardez ce reportage d'Anthony Piton pour notre partenaire LMTV Sarthe.
08:10Les pompiers ont lutté pendant des heures.
08:1259 soldats du feu et 32 engins sont dépêchés sur place.
08:16L'incendie est partie d'une des ailes de ce château, témoin de plusieurs siècles d'histoire.
08:21Nous avons fait face à un feu de château du 17e siècle, d'une surface au sol de 400m2 et donc d'une surface habitable de 1200m2.
08:30Il était en partie détruit et notre action a pu permettre de sauver le rez-de-chaussée et trois quarts du premier étage.
08:39Aucun blessé, mais malgré l'intervention des pompiers, le château a subi des dégâts colossaux.
08:46La toiture est totalement ravagée, tout comme le deuxième étage qui s'est effondré.
08:53La propriétaire, en état de choc, était avec sa mère dans le château au moment du départ du feu.
08:59On a l'impression que c'est toute une vie qui s'en va.
09:03Essayer de sauver ce château qui devait être démoli parce que personne n'en voulait.
09:09Je l'ai acheté après 13 ans d'inhabité, arriver à en faire ce que j'en ai fait et puis pouvoir un incendie tout vous ravager d'un coup, c'est l'horreur.
09:21La propriétaire et sa mère ont été relogées par la mairie.
09:26Pour le maire de Mansigny, lui aussi touché par cette tragédie, c'est un jour sombre.
09:31Ce patrimoine du château de Ponchiens, un vrai patrimoine du cœur de Mansigny, le seul château qui restait debout.
09:41Aujourd'hui, on voit le jour à travers du deuxième étage et l'ensemble des planchers qui sont complètement détruits, avec des murs qui sont complètement ouverts.
09:51Et puis tout ce qu'on ne voit pas encore aujourd'hui, qu'on découvrira dans les semaines à venir, qui blesse Fragilisme et blesse les Mansigniens et les Mansigniens,
10:01qui ont connu le château de Ponchiens tel qu'il était, que peut-être qu'on ne reverra jamais.
10:07Alors que les enquêteurs cherchent encore à déterminer l'origine exacte de l'incendie du château, difficile d'imaginer le voir un jour renaître de ses cendres.
10:18Dans ce journal, nous partons maintenant pour les Bouches-du-Rhône pour découvrir une entreprise quelque peu spéciale.
10:24Saviez-vous qu'en cas d'urgence, nos amis à quatre pattes avaient également le droit à des services d'ambulance ?
10:30Notre partenaire La Provence a visité une entreprise spécialisée dans les soins médicaux destinés aux animaux de compagnie.
10:38Un service unique qui vise à assurer le bien-être des petites bêtes en détresse.
10:42Plus de détails avec Marie Emmanuel, une ambulancière pas comme les autres.
10:47Ça peut être la nuit, ça peut être le week-end et ça peut être en semaine aussi toute urgence.
10:53Donc oui, bien sûr, c'est justement le but de nos services.
10:57On va travailler avec les animaux domestiques, c'est-à-dire les chiens, les chats et les nacs,
11:03donc les nouveaux animaux de compagnie qui sont les lapins, les cochons d'Inde, les rats, ces petits animaux.
11:09Voilà, vous l'avez vu dans les titres, mais avez-vous déjà entendu parler du chess-boxing ?
11:15C'est une discipline sportive qui combine la stratégie des échecs et la boxe anglaise.
11:20Oui, tout droit inspiré d'une bande dessinée, ce sport unique alterne entre des rounds de boxe et des parties d'échecs
11:27et il met à l'épreuve à la fois la force physique et la capacité mentale des participants.
11:33Popularisé récemment, il attire divers athlètes, amateurs de nouvelles expériences sportives.
11:38Et longtemps, un Français, Thomas Cazeneuve, a été le champion de cette discipline.
11:43Notre partenaire Télé Nantes s'est rendu à Saint-Herblain pour assister à un entraînement.
11:54Comme tout le monde, oui, ça m'a surpris.
11:56Je pense que les gens ne s'attendent pas à l'existence d'un sport avec une hybridisation entre la boxe anglaise et les échecs
12:02qui ont vraiment des stéréotypes très opposés l'un de l'autre.
12:07Ça fait très récemment que j'ai commencé, parce que j'ai commencé les échecs aussi en septembre dernier.
12:13Et je me suis dit, autant allier les capacités intellectuelles et physiques ensemble.
12:20Un combat de chess-boxing, c'est une alternance, deux rounds d'échecs et deux rounds de boxe, trois minutes chacune.
12:26Donc le combat s'arrête par KO ou par échec aimate.
12:31Il y a aussi une notion de temps.
12:33Le combattant qui n'a plus de temps à la pendule perd la partie, perd le combat.
12:39Échec aimate.
12:41On appuie sur les pendules.
12:51Je m'appelle Gabriel Lacouture, je suis chess-boxer.
12:54Et j'ai récemment remporté un combat en IFC 6.
12:58Qui s'est déroulé à 7 en catégorie élite, moins de 75 kg.
13:03À la base, je viens des échecs et je suis venu à la boxe par le chess-boxing.
13:06C'est vrai que l'alternance est assez difficile.
13:09Je trouve que ça demande vraiment une grande concentration et une grande capacité.
13:14Vraiment beaucoup d'efforts de gestion des émotions et du souffle.
13:18D'avoir cette intensité dans la boxe, qui est un sport très intense.
13:22Et de revenir vraiment à un état de concentration.
13:26On a la chance que la discipline soit représentée aux Olympiades culturelles.
13:30Et qu'est-ce que ça signifie pour le chess-boxing ?
13:33C'est déjà une mise en avant du sport, une présentation du sport.
13:37Et donc un pas en avant aussi.
13:42Tout à fait autre chose dans l'actualité.
13:43En Lorraine, un van parcourt la région pour sensibiliser les étudiants
13:48à l'évolution du sport.
13:50Tout à fait autre chose dans l'actualité.
13:51En Lorraine, un van parcourt la région pour sensibiliser les étudiants
13:55aux questions d'égalité, de diversité et d'inclusion.
13:59À bord, l'heure n'est pas aux vacances pour l'équipe,
14:02mais plutôt à l'engagement et à la lutte contre les violences et les discriminations.
14:06Notre partenaire Moselle TV a eu l'occasion de monter à bord de ce van
14:10pour en savoir plus sur cette initiative.
14:12Regardez.
14:14À bord du van, les intervenants font connaître le dispositif de l'université
14:18destiné aux étudiants confrontés à des violences ou discriminations en interne.
14:22On reçoit la personne, on lui donne toutes les ressources dont elle peut avoir besoin.
14:25On l'oriente vers les services de santé, vers les services sociaux.
14:28Et puis on se charge de faire en sorte que la situation puisse être traitée rapidement.
14:33Donc y mettre fin dans la mesure du possible.
14:36Et puis mettre en place tout ce qui va permettre à la personne
14:38de pouvoir poursuivre sa scolarité dans les meilleures conditions.
14:40On n'aura jamais toutes les situations de l'université.
14:42Pour l'instant, on en a quand même un certain nombre.
14:44On sait que ça ne va aller qu'en augmentant parce que les dispositifs sont de plus en plus connus.
14:49Ce van égalité, diversité et inclusion sillonne les campus de l'université de Lorraine
14:54afin de sensibiliser les étudiants aux violences.
14:57Que ce soit tout ce qui se passe au niveau des cours, les groupes de travail, etc.
15:01Mais aussi tout ce qui se passe en ligne et tout ce qui se passe dans les soirées étudiantes.
15:05Donc violences sexistes et sexuelles, tout ce qui est agissements sexistes,
15:08agressions sexuelles, etc.
15:10Aussi harcèlement, harcèlement scolaire, cyberharcèlement.
15:13Et puis tout ce qui est discrimination.
15:15Que ce soit homophobe, transphobe, racisme, handiphobe, etc.
15:19Donc lutter contre toute forme de discrimination.
15:21Donc si vous voulez signaler du harcèlement quel qu'il soit, n'hésitez pas.
15:27Il y a une cellule d'écoute qui fonctionne.
15:29Il y a beaucoup de situations où les gens qui le font ne se rendent pas compte qu'ils sont en train de le faire.
15:33C'est des situations où pour eux ça peut être juste un jeu,
15:36ou ça peut être juste un truc amical, sans qu'ils se rendent compte qu'ils sont en train de le faire.
15:40C'est important de faire la sensibilisation.
15:42Je trouve qu'on est quand même un peu plus ouverts que les anciennes générations
15:47parce qu'on a eu beaucoup plus de ce genre d'intervention au cours de notre cursus scolaire.
15:51En octobre, le Vannes fera au total 15 étapes, dont 5 sur les campus de Moselle.
15:57Vous l'avez vu dans les titres, elle est la première région productrice d'asperges, de carottes ou encore de fraises.
16:03La région Nouvelle-Aquitaine joue un rôle clé dans la production de fruits et légumes en France.
16:08Et pourtant, ses habitants consomment moins de ces produits que la moyenne nationale.
16:12Une tendance qui se vérifie dans la métropole bordelaise,
16:15comme l'indiquent les professionnels interrogés par notre partenaire TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest.
16:22C'est le rituel de la semaine.
16:25En ce jour de marché, Huguette fait le plein de fruits et légumes pour la semaine.
16:33Mais attention, le budget est serré.
16:35Je fais attention à tout ce que je prends.
16:37Parce qu'on est à la retraite, on n'a pas des retraites, alors il faut faire attention.
16:42Et moi, je ne gaspille pas à la maison.
16:45En période d'inflation, préserver son porte-monnaie est une priorité pour de nombreux clients.
16:50Et à chacun son astuce.
16:53On fait attention, bien sûr, au prix quand même.
16:57On n'achète pas à n'importe quel prix non plus.
17:00Et puis je multiplie mes sources.
17:04Je viens un peu au marché, chez un maraîcher, grande surface.
17:09Un phénomène loin d'être sans conséquences.
17:12Avec 830 000 tonnes de fruits et légumes récoltés chaque année,
17:16la Nouvelle-Aquitaine occupe une place importante dans ce secteur.
17:19Et pourtant, les habitants achètent moins que la moyenne des Français.
17:23Là, cette année, c'était un peu plus compliqué.
17:25On voit que l'année dernière, par exemple, on les voyait prendre un kilo, un kilo et demi.
17:29Cette année, ils viennent, ils prennent trois, quatre, cinq pièces.
17:32Et puis voilà, ils arrêtent.
17:34Le budget moyen, il a vachement chuté.
17:37Dans la région, le revenu annuel médian est plus faible que la moyenne nationale.
17:42Résultat, le ménage néo-aquitain achète en moyenne 158 kilos de fruits et légumes.
17:48C'est quasiment 20 % de moins qu'en Provence-Alpes-Côte d'Azur, par exemple.
17:53Face à cette situation, ce grossiste installé depuis 40 ans
17:57et qui travaille avec une centaine de professionnels
18:00n'a pas eu d'autre choix que de se diversifier.
18:02On peut avoir des cours qui sont très simples, qui peuvent passer de 1 euro le lendemain à 2 euros,
18:08le surlendemain à 3 euros.
18:09Donc, c'est vraiment très variable, mais qu'on essaie de compenser par d'autres moyens.
18:13Effectivement, en créant d'autres activités, on a créé une activité pour des mariages
18:19ou pour des anniversaires, on crée des bouquets de fruits.
18:22On essaie de se développer et de se diversifier pour justement pallier à cette baisse de chiffre d'affaires.
18:27Enfin, quant au panier des Néo-Aquitains, bonne nouvelle, il est bien équilibré
18:32entre les fruits et les légumes, avec en tête des pommes, des bananes et des tomates.
18:39Voilà, Noël approche à grands pas.
18:41C'est la raison pour laquelle un majestueux sapin haut de 30 mètres
18:45et pesant près de 8 tonnes a été abattu dans la forêt domaniale de Champs, dans les Vosges,
18:50afin d'être transporté sur la place Clébert à Strasbourg pour le marché de Noël.
18:55Cette tradition annuelle marque le début des festivités dans la capitale lasacienne,
18:59qui attire de nombreux visiteurs chaque année.
19:02Un reportage de notre partenaire Vosges Télévisions.
19:06L'icône du marché de Noël strasbourgeois sera vosgien.
19:09Le grand sapin de la place Clébert a été sélectionné dans la forêt domaniale de Champs, en Déodacie.
19:15Ce sapin, évidemment, c'est le plus photographié de la capitale de Noël.
19:18C'est l'image qu'on retrouve le plus souvent sur tous les médias.
19:22C'est celui qui marque un peu l'édition chaque année.
19:25Chacun a son avis. J'aime la décoration, je ne l'aime pas.
19:28C'est un marqueur important et il nous tient à cœur qu'il soit à la hauteur de l'attente
19:32de tous les visiteurs et de tous les strasbourgeois.
19:34Et c'est l'Office national des forêts qui a la charge de trouver l'arbre.
19:37Des agences y attellent dès le mois de janvier avec de nombreux critères.
19:41Il y a des critères esthétiques et techniques.
19:44Esthétique, c'est un arbre qui doit être relativement conique, qui a une forme de sapin Noël,
19:49ce qui n'est pas forcément le cas pour un arbre forestier.
19:52C'est un arbre qui doit pousser de manière isolée en forêt.
19:55En forêt, les arbres ne poussent pas isolés.
19:57C'est un ensemble de choses qui font que ce n'est pas facile de trouver cet arbre.
20:01Le jour J, il aura fallu 4 heures de préparatif avant les premiers coups de tronçonneuse.
20:07Un conifère de 70 ans, haut de 30 mètres, avec un poids de 8 tonnes environ,
20:12nécessitant deux grues et un camion de convoi exceptionnel pour le déplacer,
20:16ainsi qu'un dispositif important de sécurité pour éviter tout accident de bûcheronnage.
20:20Si l'arbre est offert, l'opération technique coûte 70 000 euros à la capitale alsacienne.
20:26On en a pour deux semaines de travail, c'est-à-dire qu'on le coupe.
20:29Quand il sera sur la remorque, on ne pourra pas le transporter,
20:31donc on va prendre branche par branche pour le replier,
20:34de manière à ce qu'il ait les dimensions nécessaires au transport.
20:37On va casser quelques branches pendant le transport,
20:39donc on va lui refaire une beauté.
20:41Après, il y a tous les électriciens, il y a tout ce beau monde qui va travailler là.
20:44Et il y a trois semaines de travail.
20:46Trois millions de visiteurs se déplacent au marché de Noël Strasbourgeois.
20:49Du 27 novembre au 5 janvier, une petite part de la forêt Vosgènes sera au cœur de la fête.
20:56LVMH, derrière les quatre lettres du numéro un de l'industrie du luxe,
21:00se cache des centaines de métiers d'exception.
21:03Alors, pour pérenniser ces savoir-faire uniques,
21:06le groupe a créé, il y a tout juste dix ans, l'Institut des métiers d'excellence.
21:11La semaine dernière, LVMH a organisé une grande soirée à Paris
21:15pour mettre à l'honneur ces métiers de l'ombre,
21:17mais aussi pour susciter des vocations chez la jeune génération.
21:21Christophe Rigaud était au Grand Rex, sur place, regardez.
21:26Plus de 800 talents du groupe LVMH se sont donnés rendez-vous ici, au Grand Rex.
21:31Ils sont apprentis, créatifs ou artisans déjà experts,
21:35et font tous des métiers d'exception.
21:37Bottier, horloger, tonnelier ou conseiller en vente
21:40dans l'une des prestigieuses maisons du groupe.
21:43Ce soir, ils sont venus fêter les dix ans de l'Institut des métiers d'excellence,
21:47un programme unique de formation pour protéger et pérenniser des savoir-faire uniques
21:52qui font du groupe LVMH le numéro un du luxe.
21:55C'est des métiers qui sont en tension, d'une part,
21:57c'est des métiers rares, c'est des métiers qui sont méconnus.
22:00Et donc ce soir, l'idée aussi était d'en faire parler, de les faire connaître.
22:04On en a recensé 280 et de mieux les faire connaître,
22:08c'est de pouvoir attirer éventuellement des vocations, de susciter des vocations.
22:12Sur scène, le président de LVMH en personne est venu rappeler l'importance
22:16du travail des artisans dans le succès du groupe.
22:20La sagacité de l'artisan est fondamentale.
22:23Il ne faut pas, dans nos maisons, faire des produits d'une qualité
22:27qui ne soit pas la plus impressionnante et qui ne soit pas la meilleure.
22:31Gardez ça à l'esprit, essayez toujours de faire ce qu'il y a de plus qualitatif.
22:38L'Institut des métiers d'excellence du groupe LVMH
22:41forme chaque année plus de 500 nouveaux apprentis,
22:44jeunes en formation ou personnes en reconversion.
22:47Un atout pour des métiers qui sont essentiellement basés sur la transmission.
22:52On dit qu'un artisan doit apprendre son métier sur au moins 7 ans avant de le maîtriser,
22:56parce que c'est des milliers de gestes à maîtriser.
22:58Ce qui est beau dans ces métiers, c'est le goût du temps long.
23:01Des fois, on va dans une société où tout va très vite,
23:04et reprendre le temps des choses, du geste, de l'excellence, de la patience,
23:09et de faire qu'on fête ses mains des choses qui ont de la valeur, ça n'a pas de prix.
23:13Ces nouvelles générations qui arrivent dans le monde du travail,
23:16c'est quelque chose qui leur parle.
23:20Et pour susciter des vocations, le groupe va ouvrir en 2026
23:24sa maison des métiers d'excellence,
23:26qui rassemblera tous ses savoir-faire dans un même lieu
23:29pour devenir une vitrine des ateliers des artisans,
23:32accessible au grand public, en plein cœur de Paris.
23:37Cette semaine, c'est Manuel Valls qui était l'invité de Face au territoire sur TV5MONDE.
23:42L'ancien Premier ministre en a profité pour répondre aux questions que je lui ai posées.
23:46Regardez.
23:47Le parrain François Hollande, qui arrive à concilier tout le monde,
23:51depuis Alephi, en passant par les écologistes, jusqu'à Bernard Cazeneuve.
23:55Il n'a pas dit Manuel Valls, mais ça aurait pu arriver.
23:58J'imagine qu'il l'a pensé.
24:00Mais de ce point de vue-là, il ne change pas, François Hollande.
24:04C'est conciliable tout ça, vous dites que non, vous ?
24:06Non. Je pense que c'est très difficile.
24:08Mais je comprends l'idée.
24:09Il reprend au fond le projet qui a été celui des socialistes dans les années 60-70,
24:14de regrouper tous les socialistes.
24:16Mais pour être candidat lui-même ?
24:18Je n'en sais rien. Dans la même famille, il l'a déjà été.
24:20Je pense qu'avant de parler d'union, il faut parler de projet.
24:24Il n'y a rien qui puisse concilier.
24:27Pourtant, ils se sont retrouvés sur la même bannière,
24:29François Hollande, pour qui j'ai amitié et respect.
24:32Toujours ?
24:33Toujours, bien évidemment.
24:35Je n'oublie pas qu'il m'a nommé Premier ministre.
24:37J'ai été ministre de l'Intérieur dans des moments extrêmement difficiles.
24:40Donc ça reste.
24:41Mais de l'autre côté, je ne comprends toujours pas
24:44comment on puisse être ensemble, sous la même bannière,
24:47avec Philippe Poutou, Madame Obono, quelqu'un qui est fiché Est,
24:53peu importe, les candidats de la France Insoumise,
24:55avec un parti qui tient des propos anti-sionistes, anti-israéliens,
25:01qui alimente la haine des Juifs et d'Israël dans notre monde.
25:05Ça, c'est incompatible.
25:07Donc il a tout faux.
25:08Lui pense que plus le parti socialiste sera fort, plus tout ceci sera balayé.
25:14Voilà, et puis cette fin de semaine, vous pourrez retrouver en kiosque
25:17deux éditions locales du magazine Le Point consacrées à Montpellier et à Angers.
25:22Vous pourrez y lire les projets ambitieux prévus pour la ville d'Angers
25:26et de ses habitants d'ici 2030.
25:28Et puis, en allant plus au sud, à Montpellier,
25:30il sera plutôt question d'évoquer les grands défis
25:33auxquels fait face cette métropole en perpétuelle croissance démographique.
25:37Voilà, c'est la fin de ce journal.
25:40Merci de l'avoir suivi.
25:41On se retrouve très vite pour une nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
25:45Au revoir à tous.

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