Arrachage des vignes
Le début de l’arrachage des vignes dans le bordelais, conséquence d’une crise profonde pour les vins de Bordeaux… Après des mois d’attente, les viticulteurs n’ont pas d’autres choix que de se résoudre à ce sacrifice pour lutter contre surproduction.
Objectif : autonomie alimentaire
Avec Vosges TV, nous irons dans les cuisines collectives de la ville d’Epinal en compagnie du journaliste culinaire Laurent Mariotte afin de découvrir comment consommer des produits locaux, durables et de qualité, et atteindre, à terme, l'autonomie alimentaire pour une collectivité.
Un atelier de fabrication de produits ménagers fait main
Se passer des produits industriels, c'est possible. 8 Mont-Blanc a suivi pour nous un atelier destiné à apprendre à confectionner soi-même des produits d’entretien maisons et efficaces. Une alternative plus éco responsable et plus économique.
Mey, premier village de France où il fait bon vivre
Notre partenaire Moselle TV, nous emmènera à la découverte de Méi. Ce petit bourg de Lorraine a été récemment désigné premier village de France où il fait bon vivre.
Le début de l’arrachage des vignes dans le bordelais, conséquence d’une crise profonde pour les vins de Bordeaux… Après des mois d’attente, les viticulteurs n’ont pas d’autres choix que de se résoudre à ce sacrifice pour lutter contre surproduction.
Objectif : autonomie alimentaire
Avec Vosges TV, nous irons dans les cuisines collectives de la ville d’Epinal en compagnie du journaliste culinaire Laurent Mariotte afin de découvrir comment consommer des produits locaux, durables et de qualité, et atteindre, à terme, l'autonomie alimentaire pour une collectivité.
Un atelier de fabrication de produits ménagers fait main
Se passer des produits industriels, c'est possible. 8 Mont-Blanc a suivi pour nous un atelier destiné à apprendre à confectionner soi-même des produits d’entretien maisons et efficaces. Une alternative plus éco responsable et plus économique.
Mey, premier village de France où il fait bon vivre
Notre partenaire Moselle TV, nous emmènera à la découverte de Méi. Ce petit bourg de Lorraine a été récemment désigné premier village de France où il fait bon vivre.
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00:00 [Générique]
00:15 Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
00:18 Voici tout de suite les titres de l'actualité.
00:21 Au sommaire de ce journal, le début de l'arrachage des vignes dans le Bordelais,
00:24 conséquence d'une crise profonde pour les vins de Bordeaux.
00:27 Après des mois d'attente, les viticulteurs n'ont pas d'autre choix que de se résoudre à ce sacrifice
00:32 pour lutter contre la superproduction, comme l'a constaté TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest.
00:38 Nous nous rendrons ensuite avec Vosge TV dans les cuisines collectives de la ville d'Epinal
00:41 en compagnie du journaliste Laurent Mariotte afin de découvrir comment consommer des produits locaux
00:46 durables et de qualité et atteindre à terme l'autonomie alimentaire pour une collectivité.
00:52 Se passer des produits industriels, c'est possible.
00:54 Le 8 Mont-Blanc a suivi pour nous un atelier destiné à apprendre à confectionner soi-même
00:59 des produits d'entretien maison et efficaces.
01:02 Une alternative plus écoresponsable et plus économique, vous le verrez.
01:06 Enfin, pour terminer, notre partenaire Moselle TV nous emmènera à la découverte de Meilly.
01:10 Ce petit bourg de Lorraine a été récemment désigné premier village de France où il fait bon vivre.
01:17 C'était un engagement pris par le gouvernement afin de mettre un terme au mouvement de grogne des agriculteurs.
01:23 Depuis dix jours, la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes
01:28 procède à une inspection des rayons des supermarchés afin de contrôler le bon respect de la loi EGalim
01:34 et les mentions des origines des produits vendus.
01:37 Regardez ce reportage d'Anthony Verpillon dans la Loire pour TL7.
01:42 Ce salarié d'Auchan-Villard est au pas de charge.
01:44 Dès 9h ce matin, dans le rayon des fruits et légumes,
01:47 deux contrôleurs du service Concurrence, Consommation et Répression des Fraudes sont présents
01:51 pour vérifier que la provenance des produits soit conforme au bon de commande.
01:55 Et le protocole est suivi à la lettre avec très peu de grosses infractions relevées.
01:59 La semaine dernière, on a fait des contrôles sur l'origine des produits.
02:01 On était plutôt sur l'origine des viandes.
02:03 On avait un taux d'anomalie de 50%.
02:06 Mais parmi ces anomalies, la plupart étaient des anomalies mineures.
02:09 C'est exemple sur un pré-emballage de viande, on a mis "origine Spagne"
02:13 alors qu'on devait indiquer "origine Espagne".
02:15 Après le coup, c'est vraiment mineur.
02:16 Car en cas de francisation d'un produit, c'est-à-dire écrire sciemment "origine France"
02:20 pour tromper le consommateur, l'amende s'élève à 300 000 euros et deux ans de prison.
02:25 Des contrôles qui sont d'autant plus suivis depuis la crise de ces deux dernières semaines
02:29 et la revendication des agriculteurs de vivre de leur production.
02:33 En fait, la loi Egalim, c'est un tout.
02:34 Et effectivement, la porte d'entrée, c'est la rémunération
02:37 et notamment les coûts de production pour les agriculteurs,
02:40 qui est un sujet qui est très important.
02:42 Et à travers la rémunération, il y a aussi le fait que quand on vend des produits,
02:46 et quand spécifiquement c'est français,
02:48 parfois c'est un petit peu plus cher que des produits qui peuvent être importés.
02:50 Donc il faut que le consommateur sache pleinement que s'il achète tel morceau de viande
02:55 ou tel fruit, telle pomme, elle est produite ici.
02:58 Il y en a aussi sur les marchés, on fait le même type de contrôle sur les marchés.
03:01 Mais il y a aussi des contrôles qui sont faits en amont
03:04 dans le cadre des négociations commerciales.
03:06 Des contrôles très bien accueillis dans l'ensemble par les consommateurs,
03:09 plus attentifs désormais à certains détails.
03:11 Je sais que la viande à Auchan, en principe, c'est une production locale.
03:14 Donc voilà, on ne va pas acheter de l'étranger quand on a du local qu'on trouve correct.
03:19 Si tout le monde consommait français, au bout d'un moment, ça reviendrait être un peu moins cher.
03:24 Notez qu'une dizaine de contrôles de la sorte sont opérés chaque semaine dans la Loire.
03:29 Après des mois d'attente, les premiers arrachages de vignes ont débuté en Gironde.
03:33 Au total, c'est quasiment 10% de la surface totale qui devrait être détruite
03:37 dans le cadre du plan sanitaire lancé par l'État pour lutter contre la superproduction.
03:43 Près de 1200 viticulteurs sont concernés.
03:45 Et malgré les aides financières, c'est l'inquiétude qui plane toujours,
03:49 comme sur cette exploitation à Castelviel dans l'Entre-deux-Mers.
03:53 Un reportage d'Yvan Branchy pour TV7.
03:56 Les premiers coups de pelle et les premiers cèpes de vignes sont arrachés à un rythme effréné.
04:02 C'est vraiment un crève-cœur de voir finalement tous ces tas de pieds de vignes et de fils de fer
04:09 qu'on a mis des années à faire pousser et qui sont arrachés en si peu de temps.
04:15 C'est vraiment une désolation totale.
04:19 Christophe Duarte est viticulteur depuis trois générations à Castelviel dans l'Entre-deux-Mers.
04:24 Et jamais il n'aurait imaginé que ces rangs de vignes ancestrales
04:28 laissent place à un terrain nu, prêt à s'enflammer.
04:31 Ça va être brûlé et par la suite, il ne restera que la partie métallique
04:37 qui sera récupérée pour être recyclée.
04:39 Sur les 21 hectares de son exploitation, 7 seront supprimés.
04:44 Une triste fin inévitable pour cette famille de vignerons,
04:47 loin d'être optimiste malgré les aides promises.
04:50 La prime va être de 6 000 euros à l'hectare.
04:53 Les frais, suivant les entrepreneurs, il faut compter entre 1 500 et 2 000 euros à l'hectare pour arracher.
04:59 Donc du coup, il ne reste pas trop grand-chose.
05:01 Les finances qu'on va prendre par rapport à l'arrachage ne suffiront pas à combler
05:05 rien que les dettes et les encours bancaires que l'on a.
05:08 En Gironde, près de 8 000 hectares de vignes devraient être détruits cette année.
05:12 1 200 véticulteurs en ont fait la demande.
05:15 Chacun a ensuite deux options, la renaturation ou la reconversion.
05:19 - Il y a des parcelles qui sont en renaturation, qui vont rester à l'entretien du propriétaire.
05:27 Mais pendant 20 ans, le propriétaire ne peut rien faire au-dessus, ne serait-ce que payer les impôts.
05:31 L'autre volet qui est en restructuration, c'est-à-dire on peut se reconvertir en élevage, en céréales, en quoi que ce soit.
05:39 Mais aujourd'hui, on voit qu'en France, il y a des manifestations, rien ne marche.
05:43 Donc se reconvertir en quoi qui ne marche pas, c'est utopique.
05:47 Selon le collectif Viti 33, c'est plus de 30 000 hectares qui devraient être arrachés pour rétablir l'offre et la demande,
05:53 avec une prime de 10 000 euros l'hectare.
05:56 Au total, pour ce plan d'arrachage, l'aide de l'État est de 30 millions d'euros,
06:01 complétée par l'interprofession à hauteur de 19 millions d'euros.
06:06 De la vigne à l'assiette, il n'y a qu'un pas. Le secteur de la restauration souffre, lui, d'un manque de main-d'œuvre qualifié.
06:13 Dans ce lycée professionnel du Mans, tout est mis en œuvre pour préparer les futurs serveurs
06:19 et les cuisiniers à travailler dans de grands établissements.
06:22 Sous l'œil attentif du chef étoilé Jean-Sébastien Monnet,
06:26 les élèves de ce lycée ont élaboré un service complet auprès de vrais clients.
06:30 Regardez ce reportage de LM TV Sartre.
06:32 Alexandre Ferrière.
06:35 C'est digne d'une restauration étoilée.
06:37 Des élèves de Bac Pro et de BTS du lycée professionnel Funé-Hélène Boucher
06:41 se coordonnent en salle et en cuisine dans le cadre d'un exercice pédagogique.
06:46 - Plus on est concentré, moins on pense à l'échec, moins on réussit. C'est tout ça.
06:52 Après, c'est ma deuxième année, j'ai fait des stages, donc je commence à être habitué.
06:56 - Nos professeurs sont là et les propriétaires de l'auberge de Bagatelle aussi.
07:01 Donc ça va être une vraie expérience pour le coup. Donc ça va être super.
07:05 Une occasion pour ces élèves de recevoir l'expérience gastronomique
07:08 d'un chef cuisinier étoilé sartois.
07:10 - On prend beaucoup de temps pour accompagner les jeunes parce qu'on en a besoin.
07:14 On les encourage parce qu'on a un métier qui est connu, difficile,
07:18 mais qui va quand même vers un métier beaucoup plus facile à travailler,
07:22 avec une vie privée à côté.
07:24 11 élèves sont présents en cuisine, 7 en salle.
07:27 Il est 17h, le service ouvre au public dans 2h.
07:30 Tout est en route et préparé avec précision.
07:32 - Lorsque le service va commencer, on va du coup annoncer les plats, tout le menu.
07:38 Et ils vont dresser les assiettes, ils vont les poser.
07:41 Lorsque les assiettes chaudes vont être terminées,
07:43 ils vont les poser ici sous une résistance qui chauffe.
07:47 Et le pass froid, ce sera ici pour les desserts, toute assiette froide, tout menu froid.
07:52 - C'est très important pour les élèves parce que ça leur permet justement de communiquer
07:56 et de voir un grand chef travailler et surtout, avec son épouse,
07:59 d'avoir plein de conseils, plein de choses, ne serait-ce que sur la mise en place,
08:03 sur le service, sur ce qu'ils demandent aussi pour leur futur emploi.
08:07 Donc c'est juste un très bel échange.
08:10 Ce soir, il couvre un service de 47 assiettes sur le thème des Dom Tom.
08:14 Mardi 12 mars, ce sera le thème des Flandres pour d'autres élèves de la formation
08:18 à la conquête des étoiles.
08:22 - Le journaliste culinaire Laurent Mariotte a accepté de prendre part
08:25 au projet alimentaire territorial de la ville.
08:29 - Consommer des produits locaux durables et de qualité et atteindre à terme
08:32 l'autonomie alimentaire pour ces services de restauration collective.
08:36 C'est un reportage de Vosges Télévisions. Regardez.
08:39 Au menu ce midi, une soupe préparée par et pour les enfants.
08:43 Ici, au centre de loisir de la 40 semaines à Epinal, on apprend au plus petit
08:46 le vrai goût des aliments, mais aussi à les cuisiner.
08:49 Une démarche développée dans le cadre du projet alimentaire territorial de la ville
08:53 lancé il y a trois ans.
08:54 Une idée défendue par le journaliste culinaire et spinalien d'origine Laurent Mariotte,
08:59 invité ce lundi par la municipalité.
09:01 - On est visité beaucoup, vous savez, des cantines scolaires
09:04 et je vois la différence entre ceux qui réchauffent et ceux qui cuisinent aujourd'hui.
09:09 La différence c'est quoi ? C'est que les cuisiniers, ils ont tous le sourire.
09:12 Ils sont fiers de ce qu'ils font, ils sont contents, ils ne sont pas des réchauffeurs
09:15 et les gamins sont contents de manger de la qualité et ils demandent à leurs parents
09:18 de refaire les recettes. C'est le plus beau compliment, ça.
09:21 Donc c'est très important, c'est du bon sens, mais c'est capital de revenir à ça.
09:26 Un projet encore en phase d'expérimentation.
09:28 Actuellement, les cuisiniers de la 40 semaines préparent environ 140 repas par jour
09:33 distribués dans quatre écoles de la ville.
09:35 - Tout ça est accompagné par un accompagnement pédagogique,
09:38 parce que ce qu'il y a dans l'assiette des enfants, il faut le raconter.
09:41 Il faut raconter l'histoire d'où vient le produit, comment il a poussé,
09:45 comment il a été cuisiné.
09:46 Et puis derrière, vous avez des tas de dimensions, la dimension santé, bien sûr,
09:50 la dimension économique, puisqu'on ne pourra pas produire tout ce qu'il y a dans l'assiette.
09:54 Donc, il faut qu'on aille chercher des compléments, la viande, l'épicerie.
09:58 Donc, on travaille également avec des acteurs locaux.
10:01 Ça nous permet aussi de les structurer, de structurer une filière.
10:05 C'est une goutte d'eau à l'échelle du territoire, mais ce qu'on veut démontrer,
10:08 c'est que c'est possible.
10:10 La ville d'Épinal souhaite à terme atteindre l'autonomie alimentaire
10:13 dans ses services de restauration collective.
10:15 Une démarche au profit des producteurs locaux qui déploraient il y a encore quelques jours
10:19 une concurrence européenne déloyale.
10:22 C'est une vraie réponse à la crise agricole.
10:23 Pour moi, ce sont des projets qui donnent l'exemple.
10:25 Pour sortir de la crise agricole, il faut revenir à un ancrage local.
10:29 Et c'est ce qui se passe ici, en travaillant avec une régime arraichère
10:32 qui fournit la cantine, des éleveurs bio qui sont à même pas 10 kilomètres d'ici.
10:38 La loi EGalim, qui était au cœur des débats ces dernières semaines,
10:41 doit garantir une rémunération fixe aux agriculteurs français.
10:44 Mais elle concerne également le domaine de la restauration collective.
10:48 Depuis le 1er janvier 2022, chaque repas servi en cantine doit être composé
10:52 d'au moins 50% de produits durables et de qualité, dont 20% bio.
10:57 On est encore loin du compte au niveau national,
10:59 mais à Épinal, on espère aller bien au-delà.
11:02 C'est 100% bio ici.
11:03 Alors quand je dis bio, c'est légumes, petits fruits,
11:06 mais c'est également tout ce qui va avec.
11:08 L'épicerie, 100% bio, la viande, bio, etc.
11:13 Donc on souhaite être, c'est l'objectif, à 100% bio.
11:16 À terme, 1500 repas par jour devraient être distribués
11:19 aux 23 groupes scolaires spinaliens.
11:21 Pour y parvenir, la Ville doit donc agrandir la surface cultivable
11:24 de sa régie maraîchère à 6 hectares et lancera d'ailleurs prochainement
11:28 un appel à projet permettant à plusieurs producteurs
11:30 de s'installer sur le territoire.
11:34 Depuis le 1er janvier, conformément aux droits européens
11:36 et à la loi anti-gaspillage de 2020, le tri des biodéchets est généralisé
11:42 et concerne les professionnels et les particuliers.
11:45 Pour accompagner cette démarche, pourquoi ne pas utiliser
11:47 les capacités hors normes des lombrix ?
11:50 À Chimilin, en Isère, Sandrine et Anthony Perrier
11:53 se sont lancés dans l'ombriculture.
11:56 Un moyen de transformer les biodéchets en engrais
11:59 par le biais des verres de terre.
12:01 Un reportage de Camille Avon pour Télé Grenoble.
12:03 Regardez.
12:04 Ils sont les seuls en Isère à en élever.
12:07 À Chimilin, Sandrine et Anthony Perrier se sont lancés
12:10 dans la lombriculture.
12:12 Un moyen qui vise à transformer les déchets en engrais
12:15 par le biais des verres.
12:16 Aujourd'hui, c'est près d'une tonne de lombrics
12:19 E.senia fétida que le couple élève.
12:21 "Alors là, vous avez des andins avec des lombrics.
12:26 Ils sont en train de se reproduire, ceux-là,
12:28 pour avoir plus de verres et pour pouvoir traiter
12:29 plus de biodéchets derrière."
12:31 À la clé, un lombric composte différent d'un compost classique,
12:35 notamment car il empêche la croissance de champignons
12:37 et de bactéries qui peuvent être nocifs pour les plantes
12:40 et qui stimule la pousse des racines.
12:42 "Le compost normal, c'est une dégradation de la matière,
12:45 c'est une montée en température.
12:47 Donc ça chauffe.
12:48 Alors que le lombric composte, c'est une dégradation à froid
12:51 parce que c'est le verre qui mange.
12:52 En fait, ça fait un fumier de verre de terre.
12:54 Donc en fait, il y a plein de choses qui ne vont pas être détruites
12:57 vu qu'il n'y a pas cette montée en température."
12:59 Le couple a aménagé un espace nurserie dans leur grange.
13:03 "On a notre bac à fumier.
13:04 On a toujours du fumier sous la main pour pouvoir les nourrir."
13:09 Dans la nurserie, les verres sont nourris une fois tous les 15 jours,
13:12 tandis que dehors, sous les andins, une fois par mois.
13:15 Pour créer leur fumier,
13:17 ils récoltent les déchets des cantines et des particuliers des alentours.
13:21 Il faut ensuite attendre que ces déchets
13:23 montent à une température d'environ 65 degrés.
13:26 C'est ce qu'on appelle l'étape d'hygiénisation
13:28 pour qu'ils soient enfin donnés à manger aux lombriques.
13:31 D'autres acteurs du territoire aident aussi à venir vers dans leur démarche.
13:35 "On travaille pour récupérer les biodéchets en partenariat avec le Cyclum.
13:39 Et à côté de ça, on est en train de monter pour finir notre agrément."
13:44 À venir vers vendent aussi des lombricomposteurs d'appartements
13:47 et de la litière de verre à près de 90 euros.
13:50 "Là, il y a la litière de coco qu'ils ont déjà bien mangée.
13:52 Ça, c'est ce qu'on leur met par-dessus.
13:54 Vous voyez, ils sont dedans, ils attaquent tout."
13:56 Par semaine, ce serait entre 5 et 6 personnes
13:58 qui viendraient acheter un lombricomposteur dans leur exploitation.
14:02 Sandrine et Anthony comptent ouvrir leurs portes cette année à des écoles
14:05 afin de montrer l'importance de la valorisation des déchets.
14:09 Partons maintenant à Fort-de-France en Martinique où le carnaval bat son plein.
14:14 Je vous propose de découvrir une Brajack un peu particulière.
14:17 Qu'est-ce qu'une Brajack ?
14:19 Initialement, c'est une vieille voiture, bonne pour la casse,
14:22 que l'on transforme, que l'on renove pour ce carnaval justement.
14:26 Les collégiens ont créé une Eco-Brajack, bien loin des modèles pétaradants et polluants.
14:31 Cette voiture, de fait, est écologique et silencieuse
14:34 avec l'ambition de sensibiliser aux risques liés au bruit, à la qualité de l'air
14:38 et au traitement des véhicules en mauvais état.
14:41 Reportage Diana-François Eudoxie pour Via ATV sur place.
14:44 Un Brajack silencieux qui fait des bulles.
14:51 En tête de la parade des écoles de Sainte-Marie,
14:54 ce véhicule plaît aux enfants et aussi aux spectateurs.
14:58 Ça permet de mieux circuler, on n'a pas de bruit, et vu que c'est électrique,
15:04 donc c'est bon, la pollution, on n'en a pas.
15:06 C'est une très bonne chose pour l'environnement.
15:08 Déjà, c'est un véhicule électrique qui ne pollue pas.
15:12 Donc pour l'environnement, c'est une bonne chose.
15:16 Une idée verte qui a germé dans la tête des collégiens de Mont-Des-Aisses,
15:20 dont les élèves du parcours Excellence créole.
15:23 Fabrication d'un casque anti-bruit géant,
15:26 décoration sur le thème du développement durable
15:29 et pratique de la langue créole,
15:31 cette création est l'aboutissement d'un projet pluridisciplinaire.
15:35 Nous avons croisé deux parcours, le parcours Excellence créole
15:39 et l'éducation au développement durable.
15:41 Et donc nous avons permis aux élèves de proposer
15:44 une Brajack différente de ce qui existe déjà.
15:47 Ils ont réalisé des dessins, en regard avec le développement durable,
15:51 un casque anti-bruit, donc en partie de tissu, de frites,
15:55 d'oreillers aussi.
15:57 Un éco-Brajack jaune et blanc qui fait office de support pédagogique
16:02 pour les élèves de la section automobile du lycée Joseph-Pernocque.
16:06 Les élèves ont réalisé un covering, c'est une technique qu'ils ne connaissent pas.
16:10 Donc ils ont appris la technique et ils ont réalisé
16:12 toutes les parties jaunes du véhicule.
16:14 Ça reste de l'adhésif, donc à la fin de la manifestation,
16:17 on va enlever le film et le véhicule va redevenir blanc,
16:20 vierge comme une feuille blanche.
16:22 Avec cet outil pédagogique, ils sauront comment le véhicule fonctionne,
16:25 et aussi comment effectuer les maintenances et le réparer.
16:27 Un projet pédagogique et un message éco-responsable
16:31 qui s'est totalement fondu dans l'ambiance festive
16:34 de la parade de Sainte-Marie.
16:36 Évitez de faire appel à des produits industriels
16:41 quand il est possible de les fabriquer chez soi.
16:44 Trois jeunes en service civique de la mission médiataire
16:47 ont organisé un atelier pour apprendre à confectionner soi-même
16:51 des produits d'entretien maison et efficaces.
16:54 Une alternative plus éco-responsable et plus économique
16:57 que nous présente Kezia Poudou pour notre partenaire 8 Mont-Blanc
17:01 qui s'est rendu à Lamotte-Cervolex près de Chambéry.
17:05 Saviez-vous qu'il suffit d'eau, de vinaigre blanc, de bicarbonate de soude,
17:09 de savon, de sel, de liquide vaisselle et d'huile essentielle
17:13 pour réaliser une bonne partie de vos produits ménagers ?
17:16 C'est en tout cas ce que trois jeunes en service civique
17:18 de la mission médiataire ont démontré ce mercredi matin.
17:22 Au programme réalisation de dégraissants multisurfaces,
17:25 de nettoyants pour les vitres et les canalisations.
17:28 - Faire mieux et moins cher, c'est possible.
17:30 Et c'est possible de les faire à la maison avec des produits tout à fait simples.
17:34 Si vous achetez votre produit à vitres 3 euros,
17:37 vous faites un litre de produit pour vitres
17:40 et vous en avez pour 40 centimes au lieu de 2, 3, 4 euros.
17:44 Donc c'est vraiment beaucoup d'avantages.
17:45 Et ça marche aussi pour la lessive, ça marche pour des nettoyants multisurfaces,
17:49 ça marche pour du liquide vaisselle.
17:51 Donc vraiment sur une grande variété de produits, on a beaucoup d'économies.
17:56 En plus de l'aspect économique, le fait maison peut être bénéfique
17:59 dans le domaine sanitaire.
18:01 En effet, les produits ménagers industriels peuvent contenir
18:04 des produits chimiques agressifs, voire cancérigènes,
18:07 des allergènes et des perturbateurs endocriniens.
18:10 Les bénéfices ne s'arrêtent pas là,
18:11 ces recettes sont plus respectueuses de l'environnement.
18:14 - Ça évite de jeter des produits dans la nature
18:18 ou des produits qui peuvent être dangereux pour l'environnement,
18:21 qui peuvent être justement inflammables, corrosifs, toxiques.
18:25 Finis donc les nombreuses bouteilles en plastique,
18:28 tout peut être remplacé par des bocaux en verre.
18:31 Ce mercredi, ils étaient au total une quinzaine à s'initier à cette alternative
18:34 et cela a plutôt eu l'air de leur plaire.
18:37 - Je trouvais qu'effectivement c'était une bonne initiative
18:39 pour sensibiliser tout le monde et c'est vrai que j'ai appris des choses.
18:42 Honnêtement, j'utilise le vinaigre blanc et le bicarbonate,
18:47 mais je n'aurais pas pensé faire ces mélanges-là.
18:49 - Les produits qu'on trouve sur le commerce sont toxiques, je pense.
18:51 Je trouve que les recettes sont très simples à faire
18:54 et ce sont des produits que j'ai chez moi, quasiment tous.
18:57 Donc pour les faire, il n'y aura aucun souci.
18:59 - Cet atelier est né d'un partenariat entre la Motservolex
19:03 et l'Association de services civiques Unicité.
19:06 C'est donc à travers la mission Médiataire
19:08 que ces trois jeunes sont intervenus dans la bibliothèque de la commune.
19:11 - Ça leur permet de faire un peu la main sur l'organisation de projets,
19:14 sur le travail en équipe et sur une sensibilisation personnelle,
19:19 une montée en compétence sur la transition écologique.
19:21 Et pour la ville, ça permet d'animer la vie dans la ville,
19:24 proposer des animations aussi dans la transition écologique
19:27 puisque la ville a une politique de transition écologique assez développée,
19:30 notamment sur l'aspect sensibilisation.
19:32 - Tris des déchets, économies d'eau, d'électricité,
19:35 ils ont donc pour mission de réaliser des ateliers
19:37 en lien avec la transition écologique.
19:41 Après plusieurs années d'abandon, le manoir de Bréviande dans l'Aube
19:45 s'apprête à retrouver une seconde jeunesse grâce à une vente en l'eau.
19:49 La collaboration constructive entre une agence immobilière
19:52 et des marchands de biens a permis de redécouper les espaces du château
19:57 en 14 logements allant des studios aux appartements de type T3.
20:02 Une méthode originale pour permettre la rénovation d'un lieu d'exception
20:06 en le rendant accessible à un coût maîtrisé.
20:08 Et t'as des lieux avec notre partenaire Canal 32.
20:12 - A l'abandon, le manoir chaudier à Bréviande
20:16 et ses constructions attenantes devraient reprendre vie
20:19 grâce à une vente à la découpe en 18 lots.
20:22 - Il faut savoir que ce bien est attaché à une propriété totale
20:24 avec plusieurs logements, un château, un hangar et trois maisons.
20:27 Rénovation faite, il faut compter à peu de choses près
20:29 entre 1,3 et 1,5 millions.
20:31 On a peu d'acquéreurs à ces budgets-là.
20:32 Et donc la découpe permet justement aujourd'hui
20:34 de faire des plus petits projets avec de l'acquéreur multiple
20:37 pour faire revivre ce domaine qui est Bréviande.
20:40 - Pour réaliser cette vente en lots, l'agence immobilière
20:42 s'est associée à des marchands de biens.
20:44 Les coûts sont abaissés pour les acquéreurs
20:47 grâce à la division en 14 studios outerts et trois pour le manoir,
20:51 trois maisons et deux autres bâtiments.
20:53 - Nous, on peut venir intervenir sur les biens
20:56 là où les agents peuvent seulement les vendre.
20:58 Nous, on va acheter, pouvoir le découper, le rénover,
21:02 résoudre les problématiques.
21:04 Donc il va y avoir 14 appartements à l'intérieur,
21:06 donc potentiellement 14 propriétaires différents,
21:08 notamment des investisseurs qui vont plutôt rénover
21:12 et louer les appartements.
21:13 On a aussi des personnes qui vont y habiter
21:15 et on a même au rez-de-chaussée des activités
21:18 qui vont être commerciales, notamment un salon de coiffure.
21:21 Et en plus, on va pouvoir donner l'opportunité
21:23 à des personnes à des budgets modestes
21:26 d'accéder à la propriété dans un bout d'histoire
21:29 quand même très, très marqué.
21:30 - Pour faciliter la vente, les marchands de biens
21:33 ont prévu de financer la rénovation
21:34 des parties communes du manoir.
21:36 Pour les bâtiments à tenants, comme ce lot,
21:39 le plus dégradé de 120 mètres carrés,
21:42 leur rôle consiste à lever les freins.
21:44 - Pour un bien comme celui-ci,
21:45 on va prémacher le travail de l'acquéreur.
21:47 On va réfléchir à des plans d'aménagement.
21:49 On va réfléchir à la découpe du terrain.
21:51 On va réfléchir à s'il peut faire un logement,
21:53 deux logements pour qu'il ait du coup moins de questions
21:56 à se poser et moins de freins à l'achat.
21:57 - La promesse d'une vie de château a attiré
21:59 les premiers visiteurs en novembre dernier.
22:02 Selon ces professionnels, les 14 appartements au studio
22:05 de 15 à 68 mètres carrés ont d'ores et déjà séduit.
22:08 - Je crois qu'il reste 4-5 lots à l'intérieur,
22:11 sur 14 au départ.
22:13 Les maisons, ça va vite se vendre, je pense.
22:17 Comme il y a plusieurs typologies,
22:19 on touche tout type de client.
22:20 Le manoir va apporter un côté coup de coeur
22:23 qu'un bâtiment lambda n'aurait pas.
22:25 - Pour les maisons, les premiers propriétaires
22:27 sont attendus dès juin.
22:29 Quant au manoir, il devrait être à nouveau occupé
22:32 d'ici la fin de l'été.
22:33 - Terminons ce grand JT des territoires
22:36 avec un endroit où il fait bon vivre.
22:38 Je vous propose une balade découverte du petit village de Meilly,
22:42 qui est arrivé en tête du classement 2024
22:45 des villes et villages où il fait bon vivre.
22:47 Dans la catégorie d'ailleurs des moins de 500 habitants
22:50 pour la quatrième année d'affilée.
22:52 Ce petit village de Lorraine,
22:54 joué d'une qualité de vie exceptionnelle,
22:56 visite guidée avec Mathéo Philippe pour Moselle TV.
22:59 Patrice est arrivé à Meilly en 1992
23:05 suite aux mesures d'Edith Cresson
23:07 souhaitant délocaliser un certain nombre d'entreprises parisiennes
23:10 vers la province.
23:11 Dès son arrivée, le Meillin s'est tout de suite fait adopter
23:15 par les 308 habitants.
23:16 - Je suis assez content.
23:18 L'anecdote qui était extrêmement surprenante pour un Parisien,
23:21 c'est que quand je suis arrivé,
23:23 j'ai trouvé quelques jours après sur les marches de ma maison,
23:26 des pâtisseries en signe de bienvenue.
23:31 Comme en Ile-de-France,
23:32 Patrice souhaitait habiter un petit village en bordure de forêt.
23:36 32 ans et un mandat de maire plus tard, aucun regret.
23:40 - Je suis arrivé ici et vous voyez que mon choix fut bon.
23:43 Le village a gardé cette convivialité
23:47 qui est particulièrement intéressante.
23:49 Et puis alors évidemment, ce qui fait je crois le fait
23:52 que nous sommes village le plus agréable à vivre,
23:54 c'est que nous avons donc tout l'intérêt d'un cadre bucolique
23:58 et on n'a qu'à prendre sa voiture, rouler, transporter en commun
24:02 pour être à 5-6 kilomètres de la cathédrale de Metz.
24:06 Le village est desservi régulièrement par des bus
24:09 permettant d'atteindre le centre-ville en 15 minutes.
24:12 - Donc nous sommes à l'arrêt de bus, c'est la ligne 13.
24:16 L'avantage, c'est qu'avant, elle passait toutes les demi-heures
24:19 et depuis deux ans, elle décerne d'où il y a une oiseville,
24:22 ce qui nous a fait une influence de bus supplémentaire.
24:25 A proximité de l'hôpital Merci et Robert Schumann,
24:28 des écoles ou encore des commerces de Metz,
24:31 la municipalité a un projet de 38 logements.
24:34 Des habitations pour des retraités, mais surtout pour des cadres,
24:38 catégorie socio-professionnelle la plus représentée.
24:41 [Cloches]
24:44 Les cloches sonnent, pourtant ce lieu de culte est fermé depuis début décembre.
24:50 - Donc voilà, nous sommes dans notre patrimoine de l'église,
24:55 donc monument historique classé du 11e siècle.
24:59 Nous avons eu des problèmes d'infiltration d'eau
25:02 et donc depuis le 6 décembre, nous avons hélas été obligés de faire un arrêté.
25:08 Et là aujourd'hui, on attend des subventions de la DRAC,
25:12 des subventions de la région, un peu de partout
25:14 et surtout des dons pour pouvoir la rouvrir rapidement
25:17 parce qu'on ne peut plus organiser nos mariages, nos baptêmes.
25:21 Labellisé Trois Fleurs, ce village vert propose aussi de nombreuses activités pour les villageois.
25:26 Une commune agréable et dynamique
25:28 qui se glisse à la première place des villages de France de moins de 500 habitants,
25:33 où il fait bon vivre.
25:36 - Voilà, c'est la fin de cette édition, merci à vous de l'avoir suivie.
25:38 On se retrouve très vite pour une nouvelle édition du Grand VT des Territoires.
25:42 Au revoir.
25:43 (Générique)