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Les propos du président de la République, selon lesquels Benjamin Netanyahou «ne doit pas oublier que son pays a été créé par une décision de l'ONU» ont créé de vives réactions. Pour Eugénie Bastié, journaliste, Emmanuel Macron «ne contrôle même pas ses ministres».

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Transcription
00:00Ce qui est frappant, c'est que là, il était censé, après la dissolution,
00:04prendre de la hauteur, être dans le domaine réservé,
00:07rester finalement au-dessus de la mêlée, et puis redorer un peu son image.
00:11On voit que c'est un peu l'inverse, là, il est en train de devoir se justifier sur des petites phrases.
00:14Il ne contrôle même pas ses ministres.
00:15C'est un peu pathétique et on le sent acculé.
00:18Après, sur le fond, moi, je trouve que cette polémique a pris des proportions qu'elle n'aurait pas dû prendre.
00:21C'est une phrase, effectivement, qui n'est pas publique, mais privée.
00:24Autant la phrase de De Gaulle, le peuple sûr de lui est dominateur,
00:28qu'il avait tenue en conférence de presse, c'était des propos assumés et publics.
00:30Rien n'est privé en conséquence.
00:32Non mais d'accord, mais bon, on ne sait pas ce qu'il a dit avant, on ne sait pas ce qu'il a dit après.
00:35Je trouve que la réaction d'Netanyahou était disproportionnée.
00:38Ce n'est pas un mot privé.
00:39Et sur le fond, il a dit que l'Israël avait été créé par une décision de l'ONU.
00:44On peut trouver que c'est un raccourci,
00:45mais la réaction, je trouve, d'Netanyahou et de beaucoup de gens en France a été disproportionnée.
00:51Ah non, ah non, ah non.

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