• il y a 2 mois
Las Abogadas - Capitulo 8

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00:00C'est ce qu'on va voir dans la prochaine vidéo.
00:30C'est ce qu'on va demander à toi et à ton journaliste pour tes injustices.
00:32Et on ne va pas s'arrêter jusqu'à savoir toute la vérité.
00:34Ne remue plus les choses si tu ne veux pas finir comme ton amie.
00:37Ce n'est pas le moment de rencontres.
00:39Maintenant ce qu'il faut faire, c'est monter le dos et lutter pour une Espagne grande et libre.
00:42Pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis Anton Fernandez Lobo.
00:45Et je serai votre lien avec la cupula du parti.
00:47Par ailleurs, nous allons tous au bureau de Cristina, tu le savais ?
00:50Quand tu as fini les partials, Cristina a une table à t'attendre.
00:54Salut amie, pour ton nouveau bureau !
00:56Pour Manola et pour la joie !
01:00Nous sommes Alejandro Ruiz Huerta et Luis Javier Benavides.
01:03Luija, Luija, pour les amis.
01:05Et ta table, qu'est-ce que c'est ?
01:06Quoi ?
01:07Cristina, tu m'as aidé par là-bas en te présumant ?
01:09Oui, mon gars.
01:10Vraiment ? Lola, quand vas-tu commencer à croire que tu es une bonne avocate ?
01:14Je veux aussi travailler dans le bain ici.
01:16Retourner dans le délire ici.
01:17Que nous nous connaissons Patiño.
01:19Mais en essayant d'arrêter Pedro Patiño,
01:21c'est précisément dans cet essai que l'arme s'est tirée,
01:24en lui donnant le dos de l'agresseur
01:26et en lui provoquant la mort d'une heure plus tard.
01:30À l'arrière.
01:31Il a été tiré à l'arrière.
01:42Bonjour.
01:46Maman a appelé quelqu'un ?
01:48J'étais avec Lola et Javier et ils m'ont appelé tôt.
01:51J'ai donc attendu une heure.
01:54Je n'ai pas pu voir la film, ils m'ont fait mal.
01:57Maman ?
01:59Maman, tu es là ?
02:05Qu'est-ce qui se passe ?
02:08Qu'est-ce qui s'est passé ?
02:19Je crois qu'il doit y en avoir environ 20.
02:21Mets-les dans la poche.
02:22Mais qu'est-ce que vous faites ?
02:23Vous allez aux fabriques et vous les distribuez à la porte ?
02:27Jusqu'à ce qu'elles soient légalisées, il n'y a pas d'autre façon.
02:31En France, on peut les acheter sans problème, mais ici...
02:36Un jour, nous pourrions aller à Palomeras.
02:38Et porter quelques-unes.
02:41Ça serait bien.
02:43Pas de peur, Loli, c'est un anticonceptif.
02:45C'est une bombe.
02:46Une bombe ?
02:47Si ta mère t'en prend, je ne sais pas ce qui va être pire.
02:49Calme-toi, j'ai oublié une boîte l'autre jour et je lui ai dit que c'était de l'aspirine.
02:52Je ne crois pas.
02:53Trois, il s'est battu.
02:55C'est pas possible !
02:56Pour le mal de la tête.
03:03Merci.
03:06Tu ne veux pas une boîte ?
03:07Je n'ai pas mal à la tête, merci.
03:09Prends une.
03:10Prends quoi ?
03:12Viens, Lola.
03:13J'ai vu comment tu te regardes, Javier et toi.
03:17Tu te mets rouge.
03:19Entre Javier et moi, rien ne va se passer.
03:24Il y a quatre ans qu'a mort Enrique.
03:25Non, il y a quatre ans qu'il a été tué.
03:27Margot, je ne m'en souviens pas.
03:29Personne ne te demande de l'oublier.
03:32Lola,
03:34vive ta vie, passe-la bien.
03:36Fais l'amour.
03:37Ne sois pas pesée.
04:08Offre-moi des cadeaux, des paquets, des bichos
04:12Fais-moi des bisous dans le dos, dans le cou
04:15Lola.
04:16Qu'est-ce que c'est ?
04:18Quelqu'un est venu te voir.
04:20Quelqu'un ?
04:21C'est un garçon.
04:22Il t'a dit qu'il t'attendait dans la salle.
04:25Je vais.
04:38Bonjour.
04:39Bonjour.
04:40Excusez-moi de vous présenter comme ça.
04:42Je suis Augusto Villa.
04:43Je ne sais pas si vous vous rappelez de moi.
04:44J'ai été au tribunal.
04:46Ah oui, c'est vrai.
04:48Vous voulez boire quelque chose ?
04:49Non, non, je suis bien.
04:50S'il vous plaît.
04:51Merci.
04:59Bon, alors vous êtes un avocat ?
05:00Oui, oui, oui.
05:02Au bout d'un moment, j'ai découvert que j'étais un avocat.
05:05Oui, oui, oui.
05:07Quand il s'est passé cela avec Enrique, j'étais en premier.
05:11J'ai été très impressionné par la façon dont tout s'est caché,
05:13sans permettre une enquête.
05:16Et je suis très obsessif, vous savez ?
05:19Je reviens toujours sur mes pas pour vérifier si j'ai fermé la porte ou le tapis.
05:25Bon, le cas est que la mort d'Enrique s'est transformée en une autre obsession.
05:30Alors j'ai commencé à m'enquêter.
05:32Et je suis très obsessif.
05:38Qu'est-ce que c'est ?
05:40L'autopsie d'Enrique.
05:42Il ne peut pas être, personne ne l'a.
05:44J'ai réussi à en parler avec le secrétaire judiciaire qui a évoqué l'autopsie.
05:55Je ne sais pas si c'est parce qu'il est en retard ou parce qu'il s'est cassé la conscience,
05:59mais le cas est qu'il m'a donné une copie.
06:10Avec une blessure de balle.
06:19Non, tu es la première.
06:23Je ne l'ai pas réussi légalement, mais ils l'admettent.
06:29Si ils l'admettent, on peut réouvrir le cas.
06:59Lorsque les jeunes s'intéressent à l'indulgence nocturne,
07:02de grands changements politiques se déroulent dans le monde.
07:11Les accords de Paris ont posé un problème à l'économie,
07:14la Nouvelle-York a un nouveau complexe financier.
07:16La révolution technologique nous donne un premier avion commercial supersonique
07:20et certains prototypes de machines que nous ne savons pas que quelqu'un a construit.
07:25Leur caractère est spécial.
07:26C'est le cas de la Nouvelle-York.
07:27Les accords de Paris ont mis fin à la guerre de Vietnam.
07:34La Nouvelle-York a un nouveau complexe financier
07:37et la révolution technologique nous laisse un premier avion commercial supersonique
07:41et quelques prototypes de machines
07:43que nous ne savons pas ce qu'ils auront d'avantage dans nos vies.
07:46En Espagne, se maintiennent nos traditions
07:49et l'Athletic de Bilbao gagne la Coupe du Généralissime.
07:54Et non seulement à cause des besoins de notre pays,
07:57Franck a aussi considéré la nécessité d'un changement.
08:02Au Palais de l'Ordre et en présence de son Excellence le chef de l'Etat,
08:06a eu lieu la solemne cérémonie du jugement de son poste
08:09par le nouveau Président du Gouvernement, Almirante Don Luis Carrero Blanco.
08:24L'Ordre du Gouvernement
08:39J'ai réussi !
08:42J'ai réussi !
08:46Les amis, c'est vraiment sérieux.
08:48Nous mettons en risque nos vies.
08:50Il a touché Fermin, mais il pourrait l'avoir touché à n'importe qui d'entre nous.
08:53Combien d'autres compagnons doivent tomber ?
08:56Combien de plus de temps pourrions-nous en tenir ?
08:59On a tous été touchés par l'accident de Fermin.
09:01L'accident de mes couillons.
09:03Fermin s'est dépisté parce qu'il avait travaillé 14 heures.
09:06Et ce n'est pas un accident, c'est une explotation.
09:08Macario, ne m'inflammes plus et retourne à la tâche, nous sommes en retard.
09:12Et plus que vous allez y aller.
09:14Nous ne retournerons pas au Tajo jusqu'à ce qu'ils nous écoutent.
09:17Ni un, ni un plus, compagnons.
09:19D'accord.
09:21Comme vous n'allez pas travailler à ce moment-là,
09:23Fermin ne sera pas le seul à être envoyé à la maison.
09:25C'est clair ?
09:50Allons voir.
09:55Macario.
09:57Je ne sais pas ce que faire avec toi.
09:58Tu passes tellement de temps ici que je vais te mettre une chambre turque.
10:01C'est mieux comme ça.
10:05Assieds-toi.
10:10Merci.
10:11Alors, tu veux demander à l'entreprise d'envoyer un procédé ?
10:14Oui, bien sûr.
10:15Je n'ai rien fait.
10:16L'abandon du poste de travail, l'incitation à la fraude...
10:19Manola, Fermin ne retournera pas à la tâche.
10:22Mais toi non plus, comment peux-tu continuer comme ça ?
10:24Il y a trois mois, un autre collègue s'est foutu la gueule et est tombé sur un escalier.
10:27Tu sais pourquoi ?
10:28Parce qu'il ne se voyait rien.
10:29C'était de la nuit.
10:30Tu ne devrais pas travailler de nuit.
10:31Pour ne pas parler de la quantité d'heures extra que nous faisons et que nous ne payons pas.
10:35Et que quand nous demandons à l'Association Verticale, ils se mettent de profil.
10:38Si nous avons l'ennemi à la maison.
10:41Je vais rédacter la demande.
10:42Qu'est-ce que je mets ?
10:43Je ne sais pas.
10:44Je peux supposer qu'ils se mettent de profil.
10:50Quand vous le saurez, me le direz.
10:54Tu sais que tu as perdu ce jugement, non ?
10:56S'il te plaît Manola, tu ne peux pas me laisser comme ça.
10:58Si nous ne nous soutenons pas, qui va nous soutenir ?
11:01L'Association Verticale ?
11:02Oui, mais ce n'est pas l'Association Verticale qui sera jugée, c'est toi.
11:05Je sais.
11:08Mais alors, qu'est-ce que tu veux faire ?
11:09Qu'au moins, ça sert à quelque chose, putain.
11:12Qu'est-ce que tu veux faire ?
11:18Tu es sûr ?
11:20Je suis sûr.
11:22Tu sais que ça peut te faire mal, non ?
11:24Plus.
11:29Tu es fou.
11:30Sûrement.
11:35Dolores, aidez-moi à chercher des dossiers des travailleurs de la construction,
11:39des cas d'accidents de travail, des failles permanentes, des rembourses, des heures extras, tout ce que ce soit.
11:43D'accord ?
11:44D'accord.
11:55Bon.
11:57J'ai interrompu quelque chose ?
11:59Désolée.
12:01Dolores ?
12:10J'ai été l'un des détenus avec votre maison, avec d'autres étudiants, quand les charges ont commencé.
12:15Ils m'ont emmené à l'ADGS.
12:17Et là, j'ai entendu deux de la secrète qui parlaient...
12:24Merci.
12:25Merci beaucoup.
12:32Le problème, c'est qu'ils étaient très nerveux, parce qu'ils avaient apparemment eu la main sur un garçon.
12:40Une autopsie a été obtenue de manière peu claire.
12:45Et des rumeurs...
12:48Qu'est-ce qu'il dit avoir entendu ? Un étudiant a été arrêté.
12:51Nous savons que ce n'est pas grand-chose.
12:53Mais ce document confirme tout ce que nous allions croire.
12:55Non.
12:56Ce document, Lola, a été obtenu illégalement.
12:59Mais...
13:00Et à ta mère de tout ça, pas une seule parole.
13:02Tu m'entends ?
13:03Papa...
13:04Tu m'entends ?
13:05Papa...
13:06Tu m'entends ?
13:13Tu es d'accord avec ça ?
13:14Je veux juste que ton fils soit justifié.
13:17Si nous réunissons plus de preuves, nous pourrons obtenir qu'un juge autorise une deuxième autopsie.
13:22Ou au moins une reconstruction des faits.
13:27Comme si mon fils ne revivait pas chaque nuit.
13:31Et tu n'as pas hâte d'entendre qu'Enrique est un suicide ?
13:35Non.
13:47Tu veux un café ?
13:54Dolores ?
13:59Désolée.
14:00Tout va bien ?
14:01Oui, oui, non.
14:02C'est que...
14:03En voyant Louis-Caëlissa, j'ai pensé...
14:10Je me souviens de Paris, quand...
14:12j'habitais dans la garde et je travaillais dans l'opéra.
14:17Ils ne nous laissaient pas emmener.
14:18Et la porte était toujours...
14:20en surveillance derrière la fenêtre et...
14:24Pedro...
14:25il devait passer les traces sur le sol...
14:27pour ne pas être vu.
14:32Il voulait toujours défier l'autorité.
14:35Oui.
14:39C'est là qu'on a conçu Paz.
14:42Il voulait l'éteindre, car c'est comme ça qu'il écrivait ses poèmes.
14:45Mais je lui ai dit que c'était au-dessus de mon corps.
14:53Je préfère Paz, c'est un bon homme.
15:02Je le manquais.
15:09Bon.
15:10Au travail.
15:11Je vais continuer avec les infos que tu m'as demandées.
15:15Dans quelques jours, le tribunal de l'ordre public
15:17et le tribunal syndical illégal,
15:19les commissions ouvrières,
15:20commenceront.
15:21Les 10 de Caravanchel,
15:23Marcelino Camacho,
15:25Luis Fernandez,
15:26Francisco García Salve,
15:28Juan Muñiz,
15:29Jean-Claude Pérez,
15:30et les autres,
15:31s'assoiront sur le banc.
15:33Le tribunal de l'ordre public
15:35et le tribunal syndical illégal
15:37commenceront.
15:38Les 10 de Caravanchel,
15:39Marcelino Camacho,
15:40Luis Fernandez,
15:41Francisco García Salve,
15:43Juan Muñiz,
15:44Eduardo Saborido,
15:45Pedro Santisteban,
15:47Nicolás Sartorius,
15:48Fernando Soto,
15:50Miguel Ángel Zamora,
15:52et Francisco Acosta.
15:55Oh mon Dieu, nous sommes dans tous les journaux.
15:57Ma mère, toute la semaine,
15:58se présume que son fils
15:59est l'un des avocats de l'année 2001.
16:01L'assistante d'avocats.
16:02Rien, technicisme.
16:03Au final, les assistants d'avocats
16:04faisons plus que les principaux avocats.
16:06Non, tu continues, continue.
16:08Que disais-tu ?
16:09Rien.
16:10Rien ?
16:11Non.
16:12C'est la première fois que je vois ça.
16:13C'est ça ?
16:14Oui.
16:15Prends-le.
16:17Je dois que tu reviennes
16:18sur l'attestation et les témoignages
16:19de tous les accusés.
16:20Même si nous représentons à Marcelino
16:21une stratégie de défense commune,
16:23il est important de connaître tous les infos.
16:25Javier,
16:26accompagne-moi pour que je te donne les infos.
16:28Bien sûr.
16:29À plus tard, assistante.
16:31Cristina,
16:32on a reçu un appel
16:33d'un autre journaliste étranger.
16:35Ah.
16:36Euh...
16:37Je ne l'ai pas appelé.
16:38Bon,
16:39avec un nom comme de l'opéra.
16:40Quelque chose avec un F.
16:41C'est ça.
16:42Le Figaro.
16:43Ils veulent savoir comment tu vas.
16:44Bon,
16:45ils n'arrêtent pas de m'appeler.
16:46Mais tu ne disais pas, Cristina,
16:47qu'il fallait promouvoir l'intérêt
16:48entre la presse internationale ?
16:49Bonsoir.
16:50Oui,
16:51et que mon français serait parfait aussi.
16:55Bonsoir.
16:56Bonsoir.
17:04Les sables te sont un peu cassées, non ?
17:07Oui, je suis un peu fatiguée.
17:08J'ai dormi mal.
17:09Et ça, il s'est passé quelque chose ?
17:10Tu veux un café ?
17:11Merci.
17:14Tu veux qu'on mange ensemble,
17:15ou quelque chose comme ça ?
17:17Je ne sais pas.
17:18J'ai de nombreuses appels.
17:19On en parle plus tard.
17:21Bien sûr.
17:35Les peines demandées par le ministère fiscal,
17:37qui comptent plus de 160 ans en total,
17:39sont absolument disproportionnées.
17:41Nous sommes face à une nouvelle violation
17:42des droits humains,
17:43perpétrée par un régime mortel
17:45qui s'empêche d'agir jusqu'au bout.
17:48Bon,
17:49ce dernier, mieux vaut ne le mettre pas.
17:50Non ?
17:51Si je le dis à mon père.
17:52Regarde, mieux vaut noter
17:53que nous sommes avocats
17:54d'idées et de partis différents,
17:56que nous avons formé une défense plurale
17:58unie par une cause commune.
17:59Bien,
18:00si nous prenons la photo ?
18:03Merci beaucoup.
18:04Merci beaucoup.
18:05Bonne journée.
18:06Bonne journée.
18:10Bon,
18:11unis, unis.
18:16Mais qu'est-ce qu'il y a ?
18:18Les PSOE,
18:19qui veulent s'intégrer à la défense,
18:21proposent un avocat jeune,
18:23un travailleur sévillien.
18:29Mais il y a dix accusés.
18:31Avec lui, nous serions onze avocats.
18:33Cela veut dire
18:34qu'il n'y a pas d'accusé.
18:35Il n'y a pas d'accusé.
18:36Il n'y a pas d'accusé.
18:37Nous serions onze avocats.
18:38Cela veut dire
18:39que quelqu'un d'entre nous serait éliminé.
18:45Il y a deux d'entre nous.
18:47Et il y a trois de la PCA.
18:48Nous savons tous.
18:49Si nous prenons en compte
18:50la militance des prisonniers,
18:51la PCA devrait avoir plus de présence.
18:53Et c'est qui qui le dit ?
18:54Toi ou le parti ?
18:55Bien sûr,
18:56en ce cas, nous sommes les mêmes.
18:57Bon,
18:58la famille insiste
18:59que je défende.
19:00Mais ça ne va pas d'individualisme.
19:02C'est une action conjointe.
19:03Tu n'es pas conscient
19:04de l'importance de ce jugement.
19:06Il y a quelqu'un
19:07à qui je dois mon client.
19:16Bon,
19:17c'est aussi vrai
19:18qu'à ce stade,
19:19le cas est déjà très avancé.
19:22Je pense que c'est mieux
19:23de laisser la liste comme elle est.
19:26Ce cas est trop important
19:27pour nous faire
19:28des discussions entre nous.
19:31Je suis totalement d'accord, Joaquin.
19:33Je suis totalement d'accord.
19:36De nombreuses voix internationales
19:38ont manifesté leur soutien
19:39à ceux accusés
19:40dans le processus 1001.
19:42La dernière,
19:43l'écrivain américain
19:44Arthur Miller
19:45qui déclarait
19:46que c'est scandaleux
19:47qu'un homme puisse être emprisonné
19:49pour tenter d'organiser
19:50des syndicats...
19:51Tu as terminé le livre ?
19:54Pas encore.
19:56J'ai terminé hier
19:57le second récit,
19:58le monologue.
20:00Et ?
20:03J'ai trouvé
20:04très intéressant
20:05la vérité.
20:06Comment il propose
20:07le personnage féminin
20:08qui est toujours sous-édité
20:09au protagonisme masculin.
20:12Et j'ai écrit
20:13tous les signes
20:14de la pointuation.
20:15Je l'ai lu
20:16d'une seule assise.
20:18Je te laisse peut-être
20:19un autre.
20:20Je crois que tu vas aimer
20:21le second sexe.
20:23D'accord.
20:24Merci.
20:26Quand tu l'as terminé,
20:27je le retourne.
20:28Oui, bien sûr.
20:31Bon.
20:33Je vais continuer
20:34Merci pour la nourriture.
20:35De rien.
20:57Quoi ?
20:58Tu n'as jamais vu
20:59une femme embarassée ?
21:05Marcelino.
21:07Bonjour, Cristina.
21:08Comment vas-tu ?
21:09J'ai hâte de te voir.
21:10Oui.
21:11Comment va tout
21:12à l'extérieur ?
21:13Bien.
21:14Franck est mort
21:15et ils ont décrété
21:16l'amnistie.
21:18C'est pas vrai, Cristina.
21:20Oui, mais si
21:21c'était vrai.
21:23Il y a plus de presse internationale
21:24que le jour
21:25où sont arrivés les Beatles.
21:26Sérieusement ?
21:27Oui, je te jure
21:28qu'il n'y a pas d'autre chose
21:29que votre jugement.
21:30Et c'est très bon.
21:31Et qu'est-ce qu'il demande ?
21:32Eh bien, la Fiscalie
21:33prévoit que la réunion
21:34serait rien plus
21:35et rien moins
21:36que pour organiser
21:37une épreuve générale
21:38qui détruirait le régime.
21:39Combien ?
21:40Ce qui n'a aucun sens,
21:41Marcelino, c'est vrai.
21:42Combien ?
21:43Nous y essayons tout.
21:44Cristina.
21:4920 ans.
21:54Mais nous avons des options.
21:55Les documents incautés
21:56ont été incorporés
21:57sans suivre
21:58le protocole habituel.
21:59Et nous pouvons impugner ça.
22:01D'accord.
22:04Nous essayons tout, Marcelino.
22:06Nous faisons tout ce qui est possible.
22:07Nous sommes 10 avocats
22:08travaillant en équipe.
22:10Et ma Joséphine,
22:11comment elle va ?
22:13Au pied du canon.
22:15Vos femmes
22:16n'ont pas arrêté
22:17de se mobiliser
22:18en un seul jour.
22:19Qu'elles s'intéressent
22:20à ces choses.
22:22C'est bien ici ?
22:23Ils vous traitent bien ?
22:25Plus ou moins.
22:26En étant tous ensemble,
22:27c'est un peu dégueulasse.
22:29Ils nous laissent fumer
22:30dans la cellule
22:31et jouer aux cartes.
22:32Le seul problème
22:33c'est la merde
22:34qu'ils nous donnent de manger.
22:36Je vois.
22:41Bon.
22:43Je m'en occupe
22:44d'un petit moment.
22:46C'est bon.
22:47C'est bon.
22:48C'est bon.
22:49Je m'en occupe
22:50dans un petit moment.
22:57De la part de Joséphine,
22:59même si tu es républicain,
23:00tu vas manger comme un roi.
23:02Tu as deux minutes.
23:03Merci.
23:06Excusez-moi.
23:08Je suis un peu épuisée.
23:10Je suis au quart de mois
23:11et je ne sais pas
23:12si c'est possible
23:13de m'accompagner.
23:14Est-ce qu'il y a un moment
23:15pour que j'ai de l'air
23:16ou un peu d'eau ?
23:17Allez, viens.
23:18J'étais en train d'arriver
23:19et je me disais
23:20que je n'étais pas bien.
23:21Je n'étais pas bien.
23:35On a entendu
23:36qu'il y a eu un tir.
23:37C'est un rumeur.
23:38Oui, mais on croit
23:39que c'était sûrement
23:40un erreur de sécurité.
23:41C'est possible.
23:42Ils nous suivent tous.
23:43Oui, mais ce n'est pas
23:44le plus important.
23:45On doit se concentrer
23:46sur la défense.
23:47Vous faites un très bon travail,
23:48mes collègues.
23:49Vraiment.
23:50C'est pourquoi,
23:51depuis le parti...
23:52Oui, mais ce n'est pas suffisant.
23:54Ils veulent démontrer
23:55que la Commission des Travailleurs
23:56est une affilée de l'EPC.
23:58Non, on va le dénoncer.
23:59Allons-y.
24:00On va tout dénoncer.
24:01Mais on a besoin
24:02d'une mobilisation sans précédent.
24:03Exact.
24:04On en a déjà.
24:06Mais c'est essentiel
24:07d'avoir des observateurs
24:08internationaux.
24:09C'est ce que nous faisons.
24:11Dans cette fichier,
24:12vous avez un résumé
24:13actualisé
24:14de tous nos soutiens.
24:15Il y a même des lettres
24:16de certains ministres
24:17australiens.
24:18Je vous en doute
24:19qu'ils s'adressent au tribunal.
24:22En tout cas,
24:23allons-y.
24:25Allons-y.
24:26On repart demain.
24:27Oui.
24:28Vous avez un moment ?
24:29Je voulais vous dire quelque chose.
24:30Oui.
24:31Hector, ne m'attends pas.
24:33Et directement à la maison.
24:34Je te connais.
24:35Demain, j'ai besoin
24:36de 200 % de toi.
24:37Bien sûr, chef.
24:38Tu veux un cigarette ?
24:39Oui.
24:40Tu diras.
24:41C'est à propos de Jésus.
24:42Jésus ?
24:43Mon Jésus ?
24:44Oui.
24:45Hein ?
24:50Tu veux du feu ?
24:51Oui.
25:00Il me dit que le match
25:01ne me sépare pas.
25:02Bien.
25:03Et que t'attendais-tu ?
25:04S'ils étaient pire
25:05que la section féminine ?
25:06Non, non.
25:07Il m'a dit
25:08que j'allais me séparer
25:09de lui.
25:10Il m'a dit que j'allais me séparer
25:11de lui,
25:12de la section féminine.
25:13Non, non.
25:14Et qu'il fasse un effort
25:15pour améliorer les choses.
25:16Mais bien sûr,
25:17que je le fasse.
25:18Tu sais, mon mari,
25:19que se toque la gaita.
25:20Maintenant que j'ai écouté.
25:21Et je croyais
25:22que l'appareil et toi
25:23étiez la même chose.
25:24Je te pose une question.
25:25Est-ce vrai
25:26que Marlon Brando
25:27va aller au jugement ?
25:28Non, au final, non.
25:29C'est une peine.
25:30Juste maintenant
25:31que je vais me libérer.
25:35Oh mon Dieu.
25:40Je vous jure
25:41que si vous passez un jour comme ça,
25:42et que parfois je ne rentre pas
25:43dans le bureau,
25:44je n'ai pas envie
25:45de m'unir.
25:47Que vous appréciez.
25:49Bien sûr.
25:51Allez,
25:52pour votre triomphe
25:53en 2001.
25:54Pour nous.
25:57Pour Dieu
25:59et pour Lénine.
26:11Oh mon Dieu,
26:12comment ça se passe ?
26:13Ça n'a pas l'air bien.
26:14En tout cas,
26:15beaucoup de calme.
26:18Tu me laisses passer ?
26:20Bien sûr.
26:23Faites-nous un favor
26:24et perdez le jugement.
26:29Tirez.
26:35Paquita, on va en haut.
26:41Oui, elle est dehors.
26:42Pauvre fille,
26:43elle était si nerveuse.
26:44Cristina.
26:45Cristina, viens.
27:00Que t'a fait le fiscal ?
27:03C'est le meilleur
27:04que nous pouvions attendre.
27:06Ils vont réduire les peines.
27:08Ils m'ont montré
27:09la qualité et tout.
27:10Ce n'est pas une blague.
27:18La session s'ouvre.
27:21Le président,
27:22Don Alfonso Roda Corominas.
27:40Bonjour, madame.
27:41Bonjour.
27:48J'ai mis cette corvette, Manuela.
27:49J'ai mis cette corvette.
27:50Très bien.
27:51Je suis nerveux.
27:52Bon, allons voir ce qui se passe.
27:53Regarde, c'est là.
27:55Bon, on verra.
27:58Homme Macario,
27:59encore ici.
28:00Adrián Salazar,
28:02lien syndical de la construction
28:03et fervent serviteur
28:04des travailleurs.
28:05Manuela Carmena,
28:06avocate de Macario
28:07et fervente suivante
28:08de l'Assemblée de Madrid.
28:09Tu devrais avoir accepté
28:10le lien syndical.
28:11Bien sûr,
28:12pour me fermer la bouche.
28:13J'ai bien aimé
28:14m'unir avec Paris.
28:15Très bien, j'ai adoré.
28:16J'espère qu'il y a Macario
28:17que je connais.
28:18Et dans le jugement,
28:19pas d'arrêt,
28:20ni de discours,
28:21ni de rien.
28:22Les camarades,
28:23il a toujours existé
28:24la lutte des classes.
28:25Parce que les classes privilégiées
28:26se sont appropriées
28:27par les moyens de production,
28:28opprimant les travailleurs
28:29dont l'effort n'a jamais été récompensé
28:30comme il le mérite.
28:31Homme, c'est bon.
28:32C'est bon, c'est bon.
28:33Ordre !
28:35Silence,
28:36désallogement de la salle.
28:37Et ça, ça va aussi pour vous,
28:38monsieur Barja.
28:39Madame,
28:40avec votre permis,
28:41c'est une perdue de temps.
28:42Le départ du défendant
28:43a été tout à fait précédent.
28:44Il a abandonné
28:45son poste de travail
28:46et a commencé
28:47une proteste
28:48soutenue par l'organisation
28:49illégale,
28:50madame,
28:51illégale
28:52des commissions ouvrières
28:53à laquelle il appartient.
28:54Et à grand honneur !
28:55Letrada,
28:56s'il vous plaît.
28:59Macario, c'est bon.
29:00Ou tu parles,
29:01ou je parle,
29:02c'est comme ça qu'on n'arrivera pas
29:03nulle part.
29:05Madame,
29:06mon patron est un homme honnête.
29:07C'est un ouvrier
29:08qui toujours
29:09s'occupe de son travail.
29:10Sauf le jour des voitures.
29:11Madame Carmela,
29:12là, je dois donner la raison
29:13à l'advocat de l'entreprise.
29:14C'est vrai, madame,
29:15mais si ce jour-là
29:16s'est fait comme ça,
29:17c'était pour dénoncer une injustice.
29:18Il y a d'autres voies.
29:19Oui, voies qui,
29:20dans la plupart des cas,
29:21ne fonctionnent pas
29:22et qui génèrent
29:23beaucoup de tensions
29:24au travail.
29:25La preuve de cela
29:26est le témoin
29:27qui souhaite apporter l'accusation.
29:28D'accord,
29:30madame.
29:39Asseyez-vous.
29:50Oui, je sais, Lola,
29:51mais si on ne présente pas
29:52l'accusation tôt,
29:53on risque de recevoir
29:54une prescription.
29:55Mais il y a eu un crime,
29:56on va l'essayer.
29:57Oui, mais sans le permis
29:58de l'accusation,
29:59je vais essayer de parler
30:00avec Margot.
30:01C'est la seule personne
30:02qui peut convaincre la vérité.
30:03D'accord, d'accord,
30:04parlez avec elle,
30:05mais dès que vous pouvez,
30:06s'il vous plaît,
30:07nous n'avons pas le temps.
30:08Et si on ne le fait pas maintenant,
30:09je crois qu'on va se regretter.
30:10Bonjour.
30:11Bonjour.
30:13Vous êtes à l'aise.
30:14Javier,
30:15j'ai terminé le droit
30:16et on s'est rencontrés
30:17à l'université
30:18et il me demandait des conseils.
30:19Ah, j'en ai un,
30:20opposite.
30:21Non ?
30:24Bon, je vais mieux, d'accord ?
30:25Enchanté.
30:26De même.
30:27Qu'est-ce qu'il y a ?
30:28Tu parles ?
30:29Non, j'ai l'assemblée
30:30à Palomeras.
30:31Ah, je t'accompagne
30:32pour que je vois ma soeur.
30:33Non, non, non, je vais...
30:34Oui, vraiment,
30:35ça ne me coûte rien.
30:36Si j'ai le voiture là-bas,
30:37c'est un moment...
30:38Javier, je te dis que non,
30:39s'il vous plaît.
30:41Je n'ai pas besoin
30:42que tu m'emmènes nulle part
30:43et que tu sois si prudent de moi.
30:44Je peux faire ça seule.
30:47Bon, je le disais pour toi
30:48parce qu'il pleuvait,
30:49mais je crois
30:50qu'il y a la porte de métro
30:51là-bas.
30:5712h00
31:08Est-ce que tu peux nous expliquer
31:09ta profession ?
31:10Oui, je suis de Tournineau.
31:11Bon,
31:13c'était...
31:15Order !
31:16Order !
31:17Order ou je sortrais.
31:19Continue, Bismarck.
31:21Vous connaissez mon titreur ?
31:22Malmaca ?
31:23Bien sûr.
31:24Allons, on a un peu
31:25affaibli ensemble,
31:26C'est ce qu'il a dit à son collègue?
31:28J'ai compris, jusqu'à ce qu'il n'ait pas eu un accident.
31:30Madame, s'il vous plaît.
31:32Le cas de M. Zafra est très triste,
31:34et nous désolons profondément son accident.
31:36Mais il n'a pas de rélévance dans ce jugement.
31:38Oui, il en a une, madame.
31:39Parce que cette maladie a gravement touché mon partenaire.
31:41En considérant que son collègue
31:42pourrait continuer à conserver son bras,
31:44de ne pas avoir dû travailler plus de heures en s'assurant
31:46de ce qui était stipulé dans le convenu.
31:47Alors, qu'est-ce que je vais faire?
31:48Le tajo ne reste pas, madame.
31:50Il pleut, il ne pleut pas,
31:52avec pardon.
31:53Bien sûr, je comprends,
31:54mais si le tajo ne reste pas, vous aussi, non?
31:57C'est pour ça que je me suis déçu,
31:58et quand je me suis rendu compte...
32:00Et il vous a fait savoir de sa situation
32:02et celle de ses collègues à son syndicat?
32:04Oui, mais je n'ai rien.
32:05Comme celui qui entend pleurer.
32:06Mais après, bien qu'ils nous payent les comptes.
32:08Bien sûr.
32:09Sérieux, l'accusation va convertir ça
32:10en un jugement contre l'organisation syndicale espagnole?
32:13Bien, c'est ce qu'il me semble.
32:14S'assoyez, s'il vous plaît.
32:15Madame, grâce au témoin,
32:17il est clair que les travailleurs
32:18sont obligés de travailler plus de heures
32:20sans aucun contrôle.
32:21Et ils ne nous payent pas une seule heure.
32:22Pas une seule heure.
32:23Pas une seule heure.
32:24Faites tomber votre partenaire
32:25ou je vous mettrai une bordelle.
32:30Madame, je peux me rapprocher?
32:31Oui, bien sûr.
32:32Selon ce rapport,
32:34en 1970,
32:36il y a eu plus d'un million d'accidents laboraux,
32:39de cesquels 3 000 ont été victimes mortelles.
32:42Comme vous le savez,
32:43le Plan national de la sécurité et de l'hygiène du travail
32:45est né pour arrêter la haute sinistralité,
32:46mais ce n'est pas efficace
32:47si les travailleurs sont obligés
32:49de travailler 14 heures par semaine
32:51pour avoir un salaire qui soit au moins digne.
32:54Cet autre étude a analysé les registres d'emploi
32:56dans la construction pendant 13 ans
32:59et a conclu que les heures supplémentaires
33:01sont associées à une taille de risque de blessure
33:03de 61% plus élevée.
33:06Tout ça est très bien écrit,
33:07mais où voulez-vous aller?
33:09Ce que je veux, madame,
33:10c'est que vous compreniez
33:11la réaction de mon partenaire.
33:12Ni lui, ni aucun de ses collègues
33:14se sentent soutenus
33:15face à ce type d'abuse.
33:16Et utilisons la parole adéquate,
33:17parce que c'est un abus.
33:18C'est incroyable.
33:19Je vous conseille d'annuler cette pantomime.
33:21Et je vous conseille de garder le silence
33:22si vous ne voulez pas qu'il soit expulsé de cette salle.
33:25Madame, mon partenaire a quitté son emploi, oui,
33:29mais c'est aussi vrai qu'il a dédié
33:30de nombreuses heures supplémentaires
33:31à son entreprise
33:32et n'a jamais réussi à les rembourser.
33:33Parce qu'il fait toujours ce qu'il fait,
33:34mais après, son syndicat ne le réclame pas.
33:37Ordre! Ordre!
33:39Silence dans la salle!
33:41Que je l'amène à tous les tribunaux.
33:45Préparez-vous.
33:52Madame Carmela, je ne peux pas déclarer
33:54le quittage de votre partenaire imprévu,
33:57tant que vous avez l'intention
33:58de transformer votre rage en un geste épique.
34:02Retournez à vos endroits.
34:05Préparez-vous.
34:09Monsieur Barja, je déclare votre quittage prévu.
34:14D'autre part, j'ordonne à l'entreprise
34:16de payer toutes les heures supplémentaires
34:18de monsieur Barja
34:19et de tous ses collègues.
34:21Et en plus,
34:22qu'il respecte les tours
34:23de 12 heures de repos
34:24entre les journées de travail.
34:26C'est tout.
34:27Très bien.
34:28Très bien.
34:30Très bien.
34:40Merci pour tout.
34:42Encore une fois,
34:43quand j'ai un conflit de travail,
34:45je vous appellerai.
34:47Merci, madame.
34:54Il s'appelle Manuela Carmela.
34:56C'est celle qui t'a tué.
34:58Non, pas du tout.
35:00Bien joué, Manuela.
35:01Très bien.
35:02Mais que me dis-tu ?
35:03J'ai perdu le cas.
35:04Je vois.
35:05Alors, prenez soin de vous,
35:07car vous gagnez beaucoup d'ennemis.
35:09Bonne journée.
35:11Manuela,
35:12qui est-ce qui est là
35:13et qui parle avec Salazar ?
35:17C'est Raúl Sotovento.
35:18C'est le leader
35:19de l'organisation syndicale de transports.
35:21Et selon ce qu'ils m'ont dit,
35:22à son côté,
35:23Salazar est un béni.
35:25Les choses changent, Raúl.
35:27Maintenant, tu frappes un travailleur
35:29et tu as une fraude.
35:30Et les services de travail
35:32gagnent du terrain.
35:33Je vois.
35:34Et le seul, où est-il ?
35:40Les 10 procédés,
35:41membres de l'association illégale
35:43de commissions de travail,
35:44ont été arrêtés
35:45le 25 juin 1972
35:48au convent de Oblatos.
35:50Accusés d'un crime
35:51d'association illicite
35:53en degré de directif.
35:55Le ministère fiscal
35:56ratifie ses accusations ?
35:57Oui, monsieur.
35:58La défense peut présenter ses allégations.
36:02Avec le permis de votre mairesse.
36:04Allez, Joaquin.
36:06Tu vas enlever l'encyclique de nouveau ?
36:08Je suis avocat d'habitude.
36:10Qu'est-ce qu'on va faire ?
36:12L'encyclique de Paxem Interris,
36:14de Juan XXIII,
36:16accorde que les droits
36:17de réunion et d'association
36:18sont des instruments
36:19absolument indispensables
36:21pour la défense de la dignité
36:23et de la liberté.
36:24L'accusation fiscale
36:25se base uniquement
36:26sur une hypothèse policière
36:27qui n'est pas soutenue.
36:28Et en plus,
36:29la Brigade Politico-Sociale
36:30a caché sa source d'information.
36:32Ils accusent mon représentant
36:33d'une mauvaise conduite sociale
36:34sans preuves.
36:35Quelque chose d'impropre
36:36d'un tribunal
36:37de n'importe quel pays civilisé.
36:38Je suis allé au convent
36:39pour écouter une conversation
36:40sur l'Église actuelle.
36:42Nicolas et moi sommes allés
36:43voir notre ami,
36:44le père jésuite,
36:45Carlos Giner.
36:46Et je me suis perdu
36:47et je suis resté là-bas.
36:48Oblotes dit qu'il s'appelait...
36:50J'en ai déjà entendu suffisamment.
36:53Le ministère fiscal
36:54se ratifie de sa qualification
36:55avec la pétition de peine.
36:57Con la venia, signoria.
37:08Continuez, señor Uribe.
37:10Signoria,
37:11el ministerio fiscal,
37:12dado los testimonios
37:13de los acusados
37:14y en base a las argumentaciones
37:15de la defensa,
37:16está dispuesta a aceptar
37:17una reducción de la...
37:21Pasa.
37:27Pasa.
37:29Pasa.
37:31Pasa.
37:33Pasa.
37:34Pasa.
37:35Pasa.
37:37Pasa.
37:39Pasa.
37:51Messieurs,
37:52le judgement se suspend !
37:55Les acusés seront
37:57Confederé.
37:58Les sécuritaires
37:59attendent insurrectement
38:00qu'au tribunal
38:01revienne ici.
38:04Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
38:06Qu'est-ce qu'ils disent ?
38:07Ils ont tué Carrero Blanco.
38:08Merde !
38:10Qu'est-ce qui s'est passé, maman ?
38:11Ils ont tué Carrero Blanco.
38:23Mais quels animaux, non ?
38:24Putain !
38:25Putain !
38:26Putain !
38:27Putain !
38:28Putain !
38:29Putain !
38:30Putain !
38:31Putain !
38:32Mais quels animaux, non ?
38:33Putain !
38:34Putain !
38:36Putain !
38:42Non, le passage, laissez le passe et passez !
38:43Non, le passage, laissez le passe et passez !
38:44Allez, passe, passez !
38:45Allez, passez !
38:57En effet, nous avons reçu des informations
38:59D'un coup de vent, c'est le coup de Jeno
39:01Ndéar a été battu jusqu'à la route
39:02Ndéar a été battu jusqu'à la route
39:03On va voir, on dirait que le véhicule qu'il y a sur le terrain, c'est celui du Président du Gouvernement et on dirait qu'il est mort.
39:11Il y a eu plusieurs voitures qui ont été emplacées ou qui ont circulé dans ce lieu en ce moment,
39:17elles sont sorties en vol par le vent.
39:19Jusqu'à présent, on ne sait pas les causes qui ont motivé ce terrible accident.
39:25On dirait qu'il a pu s'agir d'une explosion de gaz, mais ce n'est pas encore conclu.
39:32Ils ont arrêté le jugement, mais personne n'est sorti du top.
39:36J'ai essayé de le trouver, mais il n'y a pas eu de manière, Javier.
39:40D'accord.
39:42Il vaut mieux que vous alliez tous à la maison avec vos familles.
39:44Et soyez prudents, la rue peut être très dangereuse, d'accord ?
39:55Tu veux que j'essaie de le trouver, Christina ?
39:57Ou Hector ?
39:58Non, ne t'en fais pas, Maria Antonia, je le ferai.
40:00Va à la maison, vraiment.
40:01D'accord.
40:02Merci.
40:13Bonjour, oui, Javier, c'est Lola.
40:16Mais vous n'avez pas l'assemblée aujourd'hui ?
40:19Je ne sais rien de ce qu'ils disent sur la radio.
40:21Désolé, je dois aller.
40:23Au revoir.
40:27Merde.
40:28Vicente, passe-moi le téléphone.
40:59Il n'a pas répondu ?
41:01Non, personne ne m'appelle dans le bureau.
41:03Peut-être que les lignes sont collapsées.
41:05Avec qui a-t-il parlé ?
41:09Tranquille.
41:10Javier va bien.
41:15Je ne lui ai pas encore raconté ce qui s'est passé avec Enrique.
41:18Il n'y a pas encore rien à raconter.
41:22Je ne sais pas.
41:24Il n'y a pas encore rien à raconter.
41:33Je vais lui appeler une autre fois.
41:43Bonjour, Javier.
41:44Bonjour, Maria Dolores.
41:45Est-ce que Lola est là ?
41:46Non, elle n'est pas venue.
41:47Elle n'a pas appelé ?
41:48Non.
41:49Ne me fais pas peur, Javier.
41:50Ne t'en fais pas.
41:51Je crois qu'elle avait quelque chose à la maison.
41:52Peut-être qu'elle est là, attendant.
41:53Je vais voir si je la trouve.
41:54Dis-lui de m'appeler, s'il te plaît.
41:55Oui, au revoir.
42:08Mon Dieu,
42:09ça devient de plus en plus grave.
42:11Oh, mon Dieu.
42:12On ne sort pas de là en vivant.
42:13Tu peux arrêter ?
42:14Depuis deux heures, on est là.
42:15Je sais.
42:16Mais pendant que l'on est là,
42:17rien ne peut se passer.
42:18En plus, le jugement va être annulé.
42:20Oh, mon Dieu !
42:27Si on demande d'aller avec les prisonniers,
42:29on ne va pas rester ici pour toujours.
42:31Je sais, mais au moins,
42:32il y aura de la sécurité.
42:33Tu penses vraiment que le jugement va être annulé ?
42:35J'espère.
42:36Coromina n'annonce pas
42:37quelque chose comme ça.
42:39Ecoutez-moi.
42:40Ecoutez-moi, s'il vous plaît.
42:42Le plus intelligent serait
42:43de parler avec le président du tribunal
42:45et de lui dire qu'on a un problème.
42:47Et de lui dire qu'on a un problème
42:48et d'appeler la suspension du jugement.
42:50Tu sais ce que je te dis, Joaquin ?
42:52Tu auras un problème.
42:54Parce que moi, j'ai un problème.
42:59Putain, finalement,
43:00quelqu'un dit ce qu'il pense, non ?
43:02Ah, bien oui.
43:03Qu'ils les tuent tous.
43:04C'est le chemin.
43:09Regarde.
43:10La musique de ma vie.
43:11Je ne sais pas comment tu peux être
43:12si tranquille.
43:13Parce que je me suis vu au pire.
43:15Et parce que,
43:16mes compagnes distingués,
43:18la toga de l'avocat
43:19fait une mortage stupende.
43:21C'est ça.
43:22Tu animes.
43:24Donne-moi un cigarette.
43:28Un pour toi et un pour moi.
43:31Cristina, donne-moi un cigarette.
43:33Prends-le.
43:34Qui a le feu ?
43:42Bonjour ?
43:45Bonjour ?
43:48Qui c'est ?
43:50Tu vas manger ?
44:10La pression internationale
44:11doit être à fond.
44:12Et parce qu'il n'y a plus rien à entendre.
44:15Je ne sais pas.
44:16Manolo, viens t'asseoir.
44:19Mais...
44:20C'est presque pire le silence que les cris.
44:22Oui, je n'ai plus les doigts.
44:25J'aurais mis mon bras pour avoir une radio.
44:31Que se passe t-il ?
44:32Comment ça s'est passé ?
44:35Mal.
44:37Ils nous ont dénigré la suspension du jugement.
44:39Et si on l'applique pour demain ?
44:41Non, ils n'ont pas accepté ça.
44:44Il fallait attendre.
44:46Ils ont dit quelque chose d'autre sur l'attentat ?
44:48Non, non, non.
44:54Allons-y, les amis.
45:11Vous pouvez vous asseoir.
45:16On est foutus, Paquita.
45:23On réanime la viste orale du sommaire 1001-72.
45:28On ratifie le ministère fiscal avec sa pétition de peine ?
45:32Oui, madame.
45:33En étant ainsi, prenez place, les accusés.
45:36On est foutus.
45:41On est foutus de condamner et de condamner comme responsables,
45:44en concept d'auteurs d'un crime d'association illicite,
45:48les procédés qui sont exprimés
45:50avec les suivantes peines de reclusion majeure.
45:54Marcelino Camacho Abad et Eduardo Saborido Galán, réincidentes.
45:5920 ans à chacun.
46:01Nicolas Artorius Alvarez de Boorque et Francisco García Salve,
46:06réincidentes.
46:0819 ans à chacun.
46:11Silence !
46:16Silence dans la salle !
46:20Et faites-en un chant,
46:22car après ce qui s'est passé ce matin,
46:25vous pourriez avoir été tués.
46:36Silence !
46:45Élisa, attendez.
46:47Lá, Héctor, no.
47:01Si, si ! Vamos.
47:08Héctor !
47:10Ah, si, parola !
47:17Arrêtez de passer !
47:19Lola !
47:20Arrêtez de passer, putain !
47:22Lola !
47:26Javier !
47:42Lola, pardonne-moi.
47:48Lola, pardonne-moi.
47:52Lola, pardonne-moi.
48:18Lola, c'est important.
48:19On peut avoir quelque chose.
48:21Pardonne-moi.
48:22J'étais la copine du garçon qui est mort ici.
48:25Ce garçon ne s'est pas tiré,
48:26et tous les voisins le savent.
48:28Pourquoi tu ne me l'as pas dit auparavant ?
48:30Parce que je ne savais pas comment le faire.
48:32Regarde Lola, tu n'as pas à choisir
48:33entre être heureuse et faire justice à Enrique.
48:36Regarde papa, je sais qu'ils sont tenus,
48:37mais ils sont des bâtards.
48:39Ils pressent trop.
48:40C'est ça, l'apothéose des terres communistes ?
48:44Ils sont en colère.
48:45Ils sont nerveux.
48:46Ils savent qu'ils perdent le pied
48:47et veulent nous démoraliser.
48:49Ils y arrivent.
48:50Quatre conseils,
48:51onze peines de mort.
48:53Ce sont des ordres clairs.
48:54Aucun avocat du parti
48:55doit les défendre.
48:57Tu vas nous dire qui on peut défendre
48:58et qui non.
48:59C'est un moment très délicat
49:00et nous jouons beaucoup.
49:04Paca, défends les terroristes.
49:05Non, je défends celui qui en a besoin.
49:08C'est un enfant de 19 ans.
49:10Un enfant de 19 ans
49:11qui fait partie d'un groupe terroriste
49:13et qui a des crimes
49:14à son dos, Paca.
49:16Il y a des choses
49:17qu'on ne peut pas défendre.
49:18Je ne t'ai pas vu tromper.
49:19La chose a l'air mauvaise.
49:21Ils vont nous tuer.
49:22Le gouvernement a demandé
49:23à un ancien juge
49:24du tribunal suprême
49:25un ordre de loi
49:26contre le communisme.
49:27Cet ordre permettra
49:28de célébrer des conseils de guerre
49:29contre les civils.
49:30C'est comme si nous étions
49:31en guerre, non ?
49:32Nous étions déjà en guerre.
49:33Au moins,
49:34ils nous l'ont déclaré.
49:36Ne bougez pas.
49:37Vous êtes arrêtés
49:38pour réunion illégale.
49:39Nous travaillons.
49:40Vous, calmez-vous, mademoiselle.
49:41Allons.
49:44Allez.
49:45Mettez-la dans le sac.