Général Bertrand Cavalier : «Il y a un ensauvagement, une désinhibition qui gagne tout le monde. Il y a une violence qui se banalise. C'est incompréhensible. C'est révélateur d'une société qui perd ses repères.»
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00:00Moi, je n'interprète pas ça comme un fait divers.
00:02– Pendant qu'on regardait le sujet, vous avez dit
00:04ça ne m'a pas du tout surpris cette affaire.
00:05– Non, parce qu'il y a un ensauvagement,
00:07il y a une désinhibition qui gagne tout le monde.
00:10Là, je disais, aujourd'hui, le rapport de l'inspection générale
00:14de la Gendarmerie nationale qui faisait état de plus de 20%
00:17en deux ans d'augmentation des agressions,
00:19des violences contre les gendarmes.
00:21S'il y a cette augmentation-là, qu'en est-il entre les citoyens ?
00:25Donc, il y a un constat aujourd'hui qui s'impose,
00:28une violence qui se banalise.
00:30Alors là, on peut parler aussi de la banalité humaine à Nahrendt.
00:34Un type comme ça qui passe à l'axe, c'est incompréhensible.
00:38– Avec sa fille sur le siège passager de 17 ans.
00:41– Oui, non mais il faut…
00:42– Oui, il était avec sa fille.
00:44– Moi, je resitue ça quand même dans une dérive de notre société.
00:48C'est révélateur quand même de sociétés qui perturbent notamment ses repères.