Karim Zeribi : «Quand j'entends dire qu'une minute de silence est au volontariat, [...] on a plus rien à faire ensemble. Recueillement obligatoire, et derrière, expliquer pédagogiquement la laïcité, la République, pour que ça n'arrive plus.»
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00:00Quand vous avez un drame de ce type, des discours, ils sont là.
00:03Quand vous avez un policier tué, les discours, ils sont là.
00:06Quand vous avez une infirmière qui peut être poignardée aux urgences,
00:09les discours, ils sont là.
00:10Qu'est-ce qui se passe derrière pour que ça ne se reproduise plus ?
00:13Or, la République, ce n'est pas un régime de faiblesse.
00:16Quand j'entends dire qu'une minute de silence est au volontariat...
00:20Mais parce qu'ils ont peur des incidents !
00:22À un moment donné, s'il n'y a pas des choses fondamentales,
00:26qui nous anime tous, qui nous réunit dans ces moments-là,
00:30c'est qu'on ne fait plus rien ensemble, on n'a plus rien à faire ensemble.
00:33Si on commence à laisser les gens choisir entre on se recueille ou on ne se recueille pas,
00:37lorsqu'un enseignant a été décapité, il n'y a même pas de choix.
00:42Je veux dire, recueillement obligatoire.
00:44Sur le plan pédagogique, la notion de pédagogie, c'est expliquer la laïcité,
00:52expliquer la République, expliquer pour que plus jamais ça ne puisse arriver.
00:57Est-ce que ce travail de fond, à un moment donné, on acceptera de le faire ?