Exécutions sommaires, tortures, rafles, déplacements de populations : la France réprime violemment la révolte en Algérie, galvanisant plus encore le combat indépendantiste. Après l'attaque de villages coloniaux en août 1955 qui cause 120 morts, les massacres de quelque 10 000 civils algériens attisent le feu de l'insurrection. Tandis que Camus appelle en vain à une trêve, le Parlement vote au gouvernement de Guy Mollet les pouvoirs spéciaux et permet la mobilisation du contingent. Rivalisant avec le MNA (Mouvement national algérien) de Messali Hadj, le FLN (Front de libération nationale), clandestin, fédère de plus en plus en Algérie comme en métropole. Il organise son premier congrès en août 1956.
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00:00Ce qui se passe en Algérie peut conduire à une crise nationale extrêmement grave.
00:07C'est l'un des conflits coloniaux les plus traumatisants du XXe siècle.
00:11Ceux qui l'ont vécu racontent la guerre d'Algérie.
00:13Comme ça, on a développé une vraie haine contre les Français.
00:17On disait mais bon, c'est quelques rebelles.
00:19Et c'est comme ça que j'ai perdu un cousin.
00:22Revisiter une histoire complexe, douloureuse et dont les répercussions hantent encore les deux pays.
00:27Les gens ne savent pas ça.
00:29En guerre pour l'Algérie, ce soir à partir de 20h50 sur Histoire TV.