Il y a 60 ans, le gouvernement français et le gouvernement provisoire de la République Algérienne signaient les accords d’Evian qui allaient mettre fin à la guerre d’Algérie. Europe 1, jeune radio indépendante dont la liberté de ton échappait à la censure d’Etat, était au cœur des événements. Riche d’un patrimoine sonore exceptionnel, nous proposons de vous faire revivre cette période si particulière de notre histoire contemporaine à travers une série documentaire de deux heures, en quatre épisodes : "Ici Alger, Europe n°1".
Dans la région du Constantinois en Algérie, le Front de Libération National lance une série d’attaques pour revendiquer la souveraineté de l’Etat Algérien. Déstabilisé par le conflit, le gouvernement de Pierre Mendès-France est contraint de démissionner, le 3 mars 1955. Mais le changement de pouvoir n’apaise rien. Le remplacement du gouverneur général d’Algérie Jacques Soustelle par le Général Catroux, beaucoup plus modéré, suscite même la colère des Pieds Noirs qui accueillent le nouveau Président du Conseil Guy Mollet avec des huées, des jets de tomates, de pierres et de toutes sortes de projectiles. Puis, c’est l’embrasement. Les combats s’étendent à tout le territoire d’Algérie, les reporters Charles Zannettacci et Charles Finaltéri sont au cœur de la guerre, au côté des soldats rappelés, témoins de terribles attentats au cœur des villes. Le FLN grossit, l’armée Française traque ses membres et ses leaders, réplique aux attentats par de violentes représailles. Après l’arrestation de plusieurs leaders du FLN dont Ben Bella, le Président de la fédération des maires d’Algérie Amédée Froger est assassiné : ses obsèques tournent à l’émeute. La violence devient quotidienne à Alger. En 1957, la 10e division parachutiste emmenée par le Général Massu, tente de démanteler le FLN et d’y mettre fin : c’est la bataille d’Alger. Elle ne met pas fin à la guerre. Guy Mollet est remplacé par Pierre Pflimlin à Paris, tandis qu’à Alger trois prisonniers Français sont tués par le FLN. Les Français d’Algérie manifestent et prennent d’assaut le Gouvernement Général d’Algérie. Un Comité de Salut public civil et militaire est constitué à Alger.
Retrouvez "Ici Alger : Europe n°1" sur : http://www.europe1.fr/emissions/ici-alger-europe-n1
Dans la région du Constantinois en Algérie, le Front de Libération National lance une série d’attaques pour revendiquer la souveraineté de l’Etat Algérien. Déstabilisé par le conflit, le gouvernement de Pierre Mendès-France est contraint de démissionner, le 3 mars 1955. Mais le changement de pouvoir n’apaise rien. Le remplacement du gouverneur général d’Algérie Jacques Soustelle par le Général Catroux, beaucoup plus modéré, suscite même la colère des Pieds Noirs qui accueillent le nouveau Président du Conseil Guy Mollet avec des huées, des jets de tomates, de pierres et de toutes sortes de projectiles. Puis, c’est l’embrasement. Les combats s’étendent à tout le territoire d’Algérie, les reporters Charles Zannettacci et Charles Finaltéri sont au cœur de la guerre, au côté des soldats rappelés, témoins de terribles attentats au cœur des villes. Le FLN grossit, l’armée Française traque ses membres et ses leaders, réplique aux attentats par de violentes représailles. Après l’arrestation de plusieurs leaders du FLN dont Ben Bella, le Président de la fédération des maires d’Algérie Amédée Froger est assassiné : ses obsèques tournent à l’émeute. La violence devient quotidienne à Alger. En 1957, la 10e division parachutiste emmenée par le Général Massu, tente de démanteler le FLN et d’y mettre fin : c’est la bataille d’Alger. Elle ne met pas fin à la guerre. Guy Mollet est remplacé par Pierre Pflimlin à Paris, tandis qu’à Alger trois prisonniers Français sont tués par le FLN. Les Français d’Algérie manifestent et prennent d’assaut le Gouvernement Général d’Algérie. Un Comité de Salut public civil et militaire est constitué à Alger.
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