Gabrielle Cluzel, journaliste, à propos des assassinats d'enseignants ces dernières années :«Emmanuel Macron est "Monsieur Chrysanthème"».
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00:00Je regarde l'hommage qui est sans doute nécessaire, mais j'avoue que je suis lassée des hommages qui ne sont jamais suivis d'effet.
00:07Vous savez, il y a un livre de Pierre Lutti qui s'appelle « Madame Chrysanthème, Emmanuel Macron, c'est Monsieur Chrysanthème ».
00:12Il passe sa vie à inaugurer les chrysanthèmes, selon l'expression du général de Gaulle qui avait dit « je n'ai pas été appelé à la barre pour inaugurer les chrysanthèmes ».
00:18J'espère que M. Retailleau va nous faire autre chose qu'inaugurer les chrysanthèmes, qu'il va avoir la même parole que le général de Gaulle.
00:29Nous, ce qu'on aimerait savoir, c'est pourquoi, alors qu'il était signalé comme dangereux, vous l'avez dit, alors que tout le monde le savait, rien n'a été fait.
00:37Le principe de précaution dans notre pays, qui est utilisé à tort et à travers pour des choses ubuesques, pour le terrorisme, il n'y en a pas.
00:46On aimerait savoir aussi ce qu'il advient des associations qui ont permis à cette famille de rester.
00:53Elles portent une responsabilité.
00:55Est-ce qu'elles sont subventionnées ? Est-ce qu'elles vont continuer à être subventionnées ?
00:59Responsabilité moindre que celle de l'État.
01:01Oui, néanmoins, bien sûr, mais l'État, il est aussi responsable de ne rien faire contre tout ce que j'ai dit précédemment.
01:08Moi, je serai Bruno Retailleau, je ne suis pas son conseiller en communication, mais je m'exprimerai sur ces sujets.
01:15Parce que ce que les Français ont envie d'entendre, ce n'est plus jamais ça.