Olivier Goudet a tenu une conférence de presse vendredi devant le commissariat de Cayenne. Le mouvement social contre la vie chère et l'insécurité sont au centre de son intervention.
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00:00Elle lui a fait pousser, dégager, parce que pousser n'a pas qu'à respecter Guyane et pousser, tout simplement, en tout risque, en tout risque.
00:14Et nous avons rappelé, Gabriel Serville, nous avons appelé Jean-Victor Tastor, David Riman, Marie-Laure Funera, M. Patience.
00:25Il faut prendre des mesures contre ce préfet. Il est inadmissible que Mme Sophie Charles et ses élus puissent être sous une tente devant une sous-préfecture.
00:38Ça l'a dit aussi Mme Sophie Charles. Donc, ils n'ont pas laissé rien pour nous alors ? Même la RIA, ils n'ont pas laissé rien pour nous ?
00:51Passer, barrer ça sous-préfecture ? Non, c'est pas pour les élus, c'est pour la population.
00:59Donc, voilà le message qui est lancé. Soutien indéfectible, total, à la population du Yannez. Et après ça, nous, stoppés, nous déjeunons ensemble à plus de 200 tickets vendus.
01:15Nous qu'à couper. Ensuite, pour finir, nous avons vu et constaté l'attaque contre le Herdrak. Nous avons constaté il y a un mois, on nous fait encore entendre que c'est un vol entre jeunes qui s'est mal déroulé.
01:38Mais on parle d'une balle, l'éruption des forces de l'ordre et une balle est partie et un décès. Nous apportons notre soutien aux Herdrak qui ont eu ce courage de se soulever et de se mettre debout face à ce braquage.
02:02Un braquage qui gangrène la Martinique. Et donc, ce qu'a subi Rodrigue Petitot, dit le Herdrak, nous lui adressons notre force et notre soutien et notre respect à Aude également et à Gladys.
02:28Parce qu'il faut savoir que c'est comme ça dans les mouvements, il y a ceux qui sont devant. Et nous qu'à apprécier, dire que le peuple Martiniquais a Gladys, Aude et le Herd qui sont devant.
02:44Là, pour nous prendre exemple, nous l'avons dit aussi et nous l'avons dit, le peuple Martiniquais n'est pas lâché, pas molli, pas molli. C'est ça, il ne faut pas mollier le peuple.
03:09Parce que, que ce soit Guadeloupe, Martinique, Mayotte, Réunion, Kanaki, à nous qui là, à nous en même combat, en même colonialisme, en même insécurité, en même répression, mais ça qui a changé.
03:25C'est pour ça que nous Gladys, Aude, à même la Vichéra et à Poussin, il faut se tuer, il ne faut pas se lâcher. Et puis, on veut dire également, apporter notre soutien à la Kanaki, où ces criminels de CRS ont tué 13 Kanaks pour qu'aujourd'hui, le ministre puisse revenir sur la décision que,
03:52enfin, Emmanuel Macron avait décidée. Donc, c'était une volonté de tuer, d'assassiner gratuitement les femmes Kanaks. Parce qu'ils ont gagné une première partie. Et à Poussin, il nous a dit, peuple Kanak, continuez, ne pas lâcher, ne pas molli, nous sommes ensemble.
04:19C'est vrai qu'il y a de l'eau qui a séparé nous, mais nous avons compris, nous l'avons compris et nous continuons d'y comprendre. Solidarité, ensemble, soutien.
04:30Le peuple Martiniquais, Guadeloupéens, Réunionnais, Mahorais, la Kanaki, Haïti, Mayotte, l'Afrique qui se réveille avec le grand et tout puissant Ibrahim Traoré. Respect, longue vie à Ibrahim Traoré.
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