• le mois dernier
«Les gens qui seront en contact avec les équipes et les supporters hors site, ce sont les citoyens marocains, les gardiens de voitures, les chauffeurs de taxi, les serveurs de cafés et restaurants... Donc, il va falloir que nous nous préparions tous», estime Aziz Daouda. Pour y arriver, poursuit-il, l’Etat doit fournir un effort colossal, notamment au niveau de l’enseignement, l’éducation nationale.

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Transcription
00:00Musique de générique
00:30Musique de générique
00:51Je vais me permettre de rappeler que l'aventure mondiale
00:54l'aventure de la Coupe du Monde
00:56elle remonte aux années 1990
00:59première candidature du Maroc, parce que nous avons été candidats six fois avant de pouvoir
01:03finalement avoir le privilège d'organiser cette grande manifestation sportive.
01:07Mais le Maroc, dès le départ, a vu ce projet comme une possibilité d'accélération économique.
01:14On avait besoin des deadlines pour certaines choses et
01:18on avait constaté qu'il y avait certaines lenteurs dans la réalisation de certaines infrastructures.
01:22Bon, les choses ont changé depuis une dizaine d'années, Dieu merci,
01:25mais aujourd'hui, cette Coupe du Monde, justement, avoir une deadline, avoir un impératif,
01:30qui est celui d'être prêt en 2030, pousse l'ensemble des acteurs,
01:36qu'ils soient économiques, qu'ils soient politiques, etc.
01:39à accélérer carrément le développement du pays en matière d'infrastructures,
01:45en matière de mindset même du Marocain.
01:49C'est-à-dire qu'il y a des essais, on est au début du process et j'ai l'impression,
01:53et elle est toute positive, très positive même, que le Maroc est en train de changer.
01:58Il n'a pas encore pris la vitesse de croisière et ça va s'accélérer dans les deux ou trois prochaines années.
02:03Et là, on va sentir qu'il y a une certaine dynamique qui va s'installer,
02:05une dynamique socio-économique qui va changer le prédisement de la faciès du pays.

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