• il y a 2 mois
[#Exclusif]
Jean Remy Yama au sujet de sa situation juridico-administrative et le projet de Constitution

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00:00Il fallait faire un bilan, effectivement, un an après ma sortie de prison, le 5 septembre
00:172023.
00:18Il fallait faire le point sur le plan administratif, sur le plan judiciaire, sur le plan financier
00:27et évidemment aussi sur le plan, on va dire, politique par rapport à l'actualité du
00:32moment, relative donc à la constitution et au code électoral.
00:37Donc, s'agissant de ma situation administrative, vous savez qu'un arrêté du Premier ministre
00:45avait été pris pour me radier à l'époque et il faut donc pour ma réhabilitation l'équivalent
00:55parallélisme des formes oblige, il faut un arrêté du Premier ministre qui en nulle.
00:59Et c'est ce que j'attends, c'est dans le circuit, mais ce n'est pas encore sorti jusqu'à
01:04ce jour.
01:05Sur le plan financier, mon salaire a été rétabli depuis décembre 2023.
01:10Sur le plan judiciaire, c'est toujours aussi le statu quo, j'ai trois affaires judiciaires
01:18si on compte depuis 2016, troubles à l'ordre public, ensuite abus de confiance et détournement
01:28de fonds publics.
01:29Donc, pour ces trois affaires judiciaires, je ne suis qu'en liberté provisoire.
01:32Or, moi j'ai envie que mes dossiers soient complètement bouclés parce que le juge d'instruction,
01:40il a deux possibilités, soit de rendre un non-lieu, soit d'envoyer une affaire au procès.
01:48Mais ce n'est pas de s'asseoir sur le dossier.
01:50Mais à ça des charges aussi du juge, la loi aussi crée un vide là-dessus, c'est-à-dire
01:58lorsque vous êtes en liberté provisoire, il n'y a plus de contraintes en matière
02:02de temps, sauf quand vous êtes en détention ou bien privé de certains droits.
02:06Donc, il n'y a plus de délai d'instruction en tant que tel à respecter.
02:11Mais en tant qu'homme public, je pense, et là c'est un appel que je lance au magistrat,
02:18qu'il faudrait néanmoins boucler ces dossiers pour que je sois définitivement lavé de
02:26tout soupçon.
02:27Ensuite, on a parlé de la politique à travers d'abord le non au code électoral, au niveau
02:39du Sénat, pour dire que ce n'a pas été justifié, mais qu'à cela ne tienne, nous
02:48avons des assurances du ministre et du programme du CETERI qui dit qu'après l'adoption de
02:57la Constitution, le second chantier, ce sera le code électoral.
03:04Et ça, c'est dans le chronogramme.
03:06Le ministre de l'Intérieur, la main sur le cœur, a juré que le chronogramme sera respecté
03:14et que les parlementaires seront invités à se prononcer sur le code électoral sous
03:20toutes ses formes.
03:21Mais c'est l'actualité, c'est la Constitution.
03:26Et là, j'ai donné mon point de vue, qui ressemble un peu au point de vue de beaucoup
03:35de gabonais, même s'il y a certains qui ne disent rien, mais je vous assure qu'ils
03:39n'en pensent pas moins qu'on aurait pu s'attendre à quelque chose de nettement mieux.
03:44Mais à la décharge de ceux qui ont élaboré aussi ce texte, parce qu'il faut dire que
03:51le conseil, le comité constitutionnel n'a eu qu'un mois et le parlement n'a eu que
03:59dix jours pour sortir d'une telle catastrophe qui n'a pas duré que 14 ans, parce qu'on
04:07a tendance à tout limiter à 14 ans, mais il faut dire que c'est bien avant et qu'au
04:13sortir de cette situation, un mois et dix jours ne suffisent pas pour élaborer une
04:21Constitution fiable.
04:23C'est la raison pour laquelle, je dis donc, c'est déjà le fait que notre réunion ait
04:30pu être appelée « Constituante ». Nous n'étions pas une Constituante, au regard
04:35de la définition d'une Constituante, parce qu'une Constituante, ce n'est pas pour
04:39dix jours qu'elle travaille, et je prends l'exemple, au sortir de la seconde guerre
04:45mondiale en France, la Constituante, là-bas, durait sept mois, sept mois pour élaborer
04:50une Constitution.
04:51Et donc, ça prend dix jours, et la Constituante, par définition aussi, c'est elle qui rédige
04:58la Constitution, c'est elle qui écoute, qui auditionne vraiment tous les points de
05:06la société, discute avec tout le monde pour se faire une idée, et au sortir d'une
05:12Constituante, normalement, il n'y a plus rien à dire, les dirigeants prennent acte
05:18et on convoque un référendum.
05:20Mais là, je pense que ce que nous avons fait au Parlement, c'était tout simplement
05:27une commission parlementaire chargée de donner un avis, donc une commission parlementaire
05:35consultative.
05:36C'est ce qu'on a fait, on a donné un avis, c'est cet avis qui ne correspond pas
05:43à nos attentes, parce que nous étions huit à voter non, et trois à s'abstenir,
05:51donc à ne pas soutenir le texte, donc oui, il ne répondait pas à nos attentes, et c'est
05:58la raison pour laquelle cette conférence de presse m'a donné l'occasion d'interpeller
06:03le Président de la République, parce que c'est le Président qui a le dernier mot
06:06à travers le gouvernement qu'il a mis en place, et à travers le CTRI, c'est le Président
06:11qui a le dernier mot, et ça m'a permis de l'interpeller, pour dire qu'à l'épreuve
06:16des faits, cette constitution divise, ne nous le cachons pas, même si certains veulent
06:23trouver des explications, mais elle divise, parce qu'elle ne consacre pas certains fondamentaux,
06:28déjà en termes de régime, on ne peut pas dire que c'est un régime présidentiel au
06:33sens où on l'entend, tel que nos juristes les enseignent dans les universités et grandes
06:40écoles, parce que dans tout régime, il y a ce qu'on appelle les fondamentaux du
06:44régime, c'est ce qu'on enseigne à nos étudiants à l'université, et le dialogue
06:51auquel j'ai pris part, où j'étais membre du bureau, ce dialogue a dit régime présidentiel,
06:56mais le régime qu'on nous donne en fait n'a rien de présidentiel, en tant que tel,
07:01c'est tout simplement un régime gabonais, mais qu'à cela ne tienne, peu importe l'intitulé
07:05d'un régime, mais il doit obéir à certains paramètres, à certains équilibres, et là
07:12on dénonce l'absence d'équilibre des pouvoirs, et quelles que soient les explications que
07:18les uns et les autres disent, quand on prend l'exemple du bantou, que notre société bantou,
07:24mais il n'y a jamais eu une société bantou en tant que tel, il n'existe pas une société
07:31bantou uniforme, elle est en fonction des groupes, les fonds étaient organisés à leur manière,
07:39les pounous, les teke, on sait que ces organisations étaient différentes, donc l'organisation politique
07:46était propre à chaque société, et nous avons par exemple l'exemple du corps de garde, au corps de
07:52garde il n'y avait pas un chef du corps de garde, pour ceux qui ont connu le corps de garde, c'est
07:58tous ceux qui sont au corps de garde qui prennent la décision, tous ceux qui sont autorisés à aller
08:02au corps de garde, donc ce sont eux, bref, donc nous n'étions pas une société dictatoriale, non, la
08:11démocratie, nous la pratiquons déjà par notre culture, et donc lorsque j'interprète le président,
08:18j'ai dit, face à cette situation, revenons à la constitution de 91, mais ça ne veut pas dire que
08:24c'est celle-là qu'on doit maintenant adopter pour en faire une constitution taillée, plombée dans du
08:30marbre, non, c'est parce qu'il y a un débat, le climat est chaud, les blessures sont encore profondes,
08:37jouons balle à terre, le CTRI lui-même a reconnu que les insuffisances de la charte sont comblées
08:50par la constitution de 91, c'est eux-mêmes qui l'ont dit, donc faisons de cette constitution-là d'abord
08:57une transition, sortons de la transition avec d'abord cette constitution, mais qui serait une
09:04constitution provisoire, pour qu'on arrive à l'ordre constitutionnel tant recherché, et à partir de là,
09:12nous aurons un président bien élu, j'ai dit bien bien élu, qui aura toute la légitimité du peuple et
09:20la légalité, nous aurons des parlementaires aussi bien élus, qui auront toute la légitimité du
09:26peuple et la légalité, à partir de là, la constitution de 91 qui aura été provisoire, va se muer
09:34maintenant, parce qu'on mettra en place, ou du moins les acteurs qui y seront, mettront en place une
09:39véritable constituante, qui va travailler pendant des mois, pourquoi pas des années, pour nous sortir
09:45une constitution, qui elle va voyager, moi j'aime bien prendre ce terme, parce qu'une constitution ne doit
09:51pas être figée, elle doit voyager, elle doit traverser le temps, elle ne doit pas être en fonction de
09:59l'individu, qui lui ne traverse pas le temps, parce que nous sommes des mortels, le Gabon est
10:04immortel, donc la constitution du Gabon, elle doit voyager à travers le temps, et nous sommes capables
10:10de faire une bonne constitution, je ne néglige pas le travail qui a été fait par le comité constitutionnel,
10:16ils ont bien travaillé, mais en tant qu'enseignant, j'ai dit seulement, travail insuffisant, et comme c'est
10:23un travail insuffisant, parce qu'ils ont eu peu de temps, pour accoucher quelque chose de bien, bon,
10:30n'allons pas vers les divisions, en 1994, le référendum a été un plébiscite, allons-y vers le
10:39plébiscite, pas vers 55 %, 60 %, ça c'est pas bon, donc voilà pourquoi, je pense que c'est pas un
10:47recul, j'adresse donc au président de la République, parce que lui, c'est militaire, si c'est pour
10:56traverser un champ de mine, ça il sait le faire, il n'a pas besoin de conseils, il est formé pour ça,
11:01il est compétent, c'est pas un constitutionnaliste, il a besoin de conseils, des avis des uns des autres,
11:07et je pense que l'avis du président actuel, reflète l'avis de ceux qui sont autour de lui, mais ceux
11:15qui sont autour de lui, n'ont pas la science infuse, donc d'autres avis sont aussi à prendre en compte,
11:21et je fonde mes espoirs là-dessus, pour que notre avis aussi soit pris en compte par le président,
11:27pour que la constitution finale, vraiment, reflète la volonté des Gabonais.
11:37Non, mais dans la mesure où, si on part du principe que c'est une constitution provisoire, ça veut dire
11:43qu'au référendum, la question sera maintenant de savoir, oui ou non, si on va avec cette
11:50constitution provisoire d'abord, pour sortir de la transition, et là je pense que 99,99% des
11:58Gabonais diront oui, et en ce moment, une fois sorti, il y aura des élections, si c'est les militaires
12:08qui enlèvent les tenues pour devenir civils, il n'y a aucun problème là-dessus, ils seront soumis au
12:18suffrage, et s'ils gagnent, ils seront les premiers, enfin, celui qui gagne sera le président du Gabon,
12:23et il aura la légitimité, et toute la légalité, et il sera aussi entouré des parlementaires qui
12:32vont être élus, donc le Sénat sera constitué, l'Assemblée Nationale sera constituée, donc on aura
12:43en face de nous, peuple Gabonais, des gens que nous on aura choisi, mais vous, vous ne m'avez pas
12:49choisi, moi je suis sénateur, bon, bien que j'ai gagné quand même, étant en prison, l'élection législative,
12:55il ne faut pas l'oublier, avec soit 4% de voix, il faut le rappeler, c'est une première, bon, mais l'élection a été
13:03annulée, y compris pour moi aussi, donc, mais aujourd'hui le parlement est constitué des gens
13:09qui ont été nommés, mais demain, quand la transition finira, le parlement sera constitué des personnes élues,
13:17le président sera une personne élue, qu'est-ce qui nous gêne de lire le président actuel sur la base
13:23de cette constitution de 91, ce serait le moindre mal, ça ne veut pas dire que c'est une bonne constitution,
13:29on peut la décortiquer, parce qu'elle a 33 ans quand même, à 33 ans, il y a beaucoup de choses qui peuvent changer,
13:35d'abord, la lutte que j'ai pour l'équilibre des pouvoirs n'est pas respectée dans la constitution de 91,
13:43on a par exemple le président qui est toujours le président du conseil supérieur à la magistrature,
13:46mais, si je recule, c'est parce que sur le moindre mal, je ne veux pas qu'on aille s'entrer déchirer au niveau du vote,
13:54entre les oui et les non, où certains non sont des noms qui ne sont pas objectifs, ça vous le savez,
14:01il y a des noms objectifs, il y a des noms qui ne sont pas objectifs, qui sont là pour détruire la transition,
14:08qui sont là pour perturber la transition, et je ne voudrais pas qu'il y ait de mélange de genres,
14:14donc, pour éviter tout ça, sincèrement, de mon point de vue, et je ne suis pas le seul à partager ce point de vue,
14:21allons-y provisoirement vers ce qui est le moindre mal, c'est-à-dire la constitution de 91,
14:29même si elle ne répond pas aux aspirations que, moi, je recherche, mais c'est le moindre mal,
14:38j'accepte de souffrir encore deux ou trois ans, le temps pour les nouveaux dirigeants,
14:45les nouveaux responsables, de mettre en place une véritable constitution.
14:49Qu'est-ce qui fait que le président Olegui n'a pas été élu ?
14:54Ce qui relie le oui ou le non à la situation du président Olegui, ce sont des signes de faiblesse,
15:05ça n'a rien à voir, sincèrement, nous tous nous avons applaudi,
15:12et nous continuerons à applaudir ce qui s'est passé le 30 août, qu'on le veut ou pas,
15:18ils ont eu le courage, même si certains veulent minimiser cela,
15:22mais ils ont eu le courage parce qu'ils auraient pu échouer, un grain de sable aurait pu venir enrayer la machine,
15:28et ils se seraient retrouvés en mauvaise position, soit ils seraient venus me retrouver en prison,
15:36soit ils auraient été tués, donc il faut reconnaître ce courage,
15:41et pendant cette transition, il n'y a ni majorité ni opposition,
15:45nous sommes tous dans le même bateau et nous naviguons vers un Gabon nouveau,
15:53mais chacun doit garder ses positions, et je pense que c'est ce que le président attend de nous,
16:02le non n'est pas un non au président Olegui,
16:07parce que le président Olegui n'est pas lié à cette constitution,
16:13on ne fait pas le vote du président Olegui, si le président Olegui a le droit,
16:19s'il veut être candidat et s'il veut être président, en ce moment au présidentiel,
16:24ceux qui diront oui à Olegui, ce sont ceux qui voudront qu'il soit président,
16:29et ceux qui diront non à Olegui, ce sont ceux qui ne voudront pas qu'il soit président,
16:33mais le débat n'est pas le même, le contexte n'est pas le même,
16:38ici il s'agit d'un référendum, c'est-à-dire que nous sommes en train de construire le véhicule
16:42dans lequel nous serons tous là-dedans,
16:45un véhicule qui va conduire le Gabon vers le futur,
16:50un véhicule qui va conduire le Gabon sur les voies immortelles,
16:54le Gabon immortel, à ne pas confondre avec un homme mortel, non,
17:00moi si je dis non à la question, si elle ne me satisfait pas,
17:05mais je ne dis pas non au président Olegui, ce serait faire fausse route,
17:10donc moi je pense que ceux qui défendent cette thèse,
17:17je crois qu'ils sont à court d'arguments,
17:21et ils veulent profiter de la popularité du président,
17:25pour dire, écoutez, si vous êtes avec le président, dans ce cas, votez oui,
17:29mais le débat n'est pas là, donc pour moi,
17:34je crois qu'il faut continuer à l'expliquer,
17:36que le oui, ce n'est pas un oui au président Olegui,
17:39et que le non, n'est pas un non au président Olegui.
17:46Bah écoutez, ça c'est la question qu'il faut poser aux cétériens,
17:50ce sont eux qui ont fait un chronographe,
17:52ce sont eux qui ont déroulé leur programme,
17:58mais nous au dialogue, on a dit,
18:00si vous ne pouvez pas atteindre les objectifs,
18:04on vous donne un an supplémentaire,
18:05je pense, c'était la conclusion du dialogue,
18:08donc à ce niveau, le cétérien a une année de réserve,
18:14par rapport au déroulé de leur programme,
18:17donc je ne peux pas, à mon niveau,
18:20dire si c'est suffisant, ou si ce n'est pas suffisant.
18:23Personnellement, je vous dis, j'ai des convictions,
18:31et ce sont ces convictions que je vais défendre,
18:34c'est-à-dire que je vais toujours continuer à lutter pour la justice,
18:37la seule chose dont je sais, la justice,
18:40le progrès social et tout le reste,
18:43la seule chose dont je sais,
18:45c'est que je ne peux plus briguer le poste de président,
18:52de Dynamique Inter, ça c'est une certitude,
18:55j'ai fermé deux mandats, au prochain congrès,
18:58c'est quelqu'un d'autre qui sera à la tête de Dynamique Inter,
19:02ça c'est une certitude.
19:03Maintenant le reste, non, j'en sais rien,
19:08mais je coupe déjà court vers les rumeurs,
19:12parce que c'est ça, je tiens quand même à le préciser,
19:16parce qu'il y a des gens qui en font,
19:18qui en ont fait un fonds de commerce,
19:23c'est-à-dire une prise d'opposition,
19:26font qu'il y a certains qui vont les vendre
19:30auprès de certaines autorités politiques,
19:33que M. Yama a telle ambition,
19:36il veut ceci, il veut cela,
19:38qu'il a envie d'être candidat,
19:40tout seulement parce qu'ils ont de l'argent à gagner là-dedans,
19:47parce qu'on va les payer pour venir soi-disant me combattre,
19:51et ainsi de suite.
19:52Non, je ne veux enrichir personne,
19:55ça je vous le dis,
19:57je n'ai pas d'ambition politique dans ce sens,
20:00parce que ça ne s'improvise pas,
20:02et je ne suis pas un aventurier,
20:05vous me connaissez, vous me suivez depuis 2015,
20:08et peut-être même bien avant,
20:09et vous avez dû constater au moins que je suis cohérent,
20:14et je ne suis pas un aventurier,
20:16et je vais continuer à l'être.
20:17Maintenant, lire dans l'avenir,
20:19ça je ne sais pas le faire,
20:21mais mes convictions,
20:23ça je sais que mes convictions ne changeront pas,
20:28défendre les Gabonais, je le ferai,
20:30défendre la patrie, je le ferai toujours.
20:38Tout simplement, demander aux uns et aux autres d'être lucides,
20:41sincèrement, nous sommes en tournant,
20:43nous sommes un carrefour,
20:46et la voie que nous allons emprunter,
20:48et bien cette voie pourra avoir des conséquences positives comme négatives,
20:53donc débarrassons-nous de tout ce qui pourrait être de la mauvaise considération,
21:02regardons l'intérêt du Gabon,
21:04l'intérêt de nos enfants,
21:06l'intérêt de nos petits-enfants arrière et ainsi de suite,
21:09ne regardons pas nos propres intérêts,
21:11ce que nous serons, pas du tout.
21:14Le Gabon, sincèrement, mérite que les Gabonais se penchent sur son avenir,
21:20en leur âme et conscience.
21:23Pour l'instant, nous avons deux défis,
21:26c'est la constitution,
21:27et demain après, ce sera le code électoral.
21:30Tous les problèmes que nous avons,
21:32que nous avons connus,
21:34proviennent de ces deux éléments,
21:37j'ai appelé ça la colonne vertébrale,
21:41je pourrais même dire que c'est le cerveau et le cœur,
21:46pour l'homme,
21:47la constitution et le code électoral.
21:50Donc, agissons pas dans la peur,
21:53pas dans la crainte,
21:55parce que ceux qui veulent dire que si vous votez non,
22:00c'est que vous êtes contrôlé,
22:01c'est aussi pour installer la peur,
22:05chez certaines personnes,
22:06en disant, attention,
22:09on vous voit,
22:10vous êtes contre le président Garabo,
22:12et donc cette installation de peur,
22:14ce n'est pas bien pour notre pays,
22:16nous devons nous affranchir de la peur,
22:19nous devons maintenant vivre à l'abri de la peur,
22:22et plus tard, pourquoi pas, à l'abri du baison.
22:26Merci.

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