"The Apprentice" - Bande annonce : Ali Abbasi présente une vision complexe de Donald Trump sans intention politique VF
Le film The Apprentice, réalisé par Ali Abbasi, sort en salle ce mercredi 9 octobre.
Ce long-métrage, qui met en scène la relation entre Donald Trump, interprété par Sebastian Stan, et son mentor l’avocat Roy Cohn (Jeremy Strong), se concentre sur l’influence décisive de ce dernier sur le jeune Trump dans le New York des années 70-80.
Abbasi, cinéaste danois d'origine iranienne, souligne que son œuvre n'est pas un film politique et ne se positionne ni pour ni contre l'ancien président américain.
Selon le réalisateur, The Apprentice explore avant tout la dynamique mentor-apprenti et la manière dont Cohn a façonné la personnalité de Trump, devenu l’une des figures les plus controversées de la politique moderne.
Le film met en lumière les trois règles d'or enseignées par Cohn à Trump : « Attaque, attaque, attaque. N’admets rien, nie tout. Revendique toujours la victoire. » Des principes que l’on peut encore voir appliqués dans les discours et actions de Trump aujourd'hui.
Malgré une sortie programmée peu avant l’élection présidentielle américaine, Abbasi réfute toute intention d’influencer les électeurs.
Il explique que la diffusion a été choisie pour des raisons stratégiques, comparant cette sortie à celle d'un film sur un sportif qui serait lancé pendant une Coupe du Monde.
Pour lui, le timing est un simple coup de marketing, et il insiste sur le fait que le film ne cherche ni à juger ni à glorifier Trump.
Des scènes intimes et parfois choquantes parsèment le film, notamment des moments relatifs aux luttes personnelles de Trump, comme sa relation avec son père ou encore sa bataille avec son image publique.
Cependant, le réalisateur affirme que The Apprentice ne doit pas être réduit à un débat pour ou contre Trump, ajoutant que le film aborde davantage les aspects humains et personnels de l'ex-président.
Cette vision humanisée n’a cependant pas échappé aux critiques, les avocats de Donald Trump ayant qualifié le film de "pure fiction malveillante".
Malgré cela, Ali Abbasi reste convaincu que le film pourrait plaire à Trump lui-même, bien que certains éléments, comme la représentation d'un incident raconté par son ex-femme Ivana, puissent être perçus de manière moins favorable par l'intéressé.
Ce long-métrage, qui met en scène la relation entre Donald Trump, interprété par Sebastian Stan, et son mentor l’avocat Roy Cohn (Jeremy Strong), se concentre sur l’influence décisive de ce dernier sur le jeune Trump dans le New York des années 70-80.
Abbasi, cinéaste danois d'origine iranienne, souligne que son œuvre n'est pas un film politique et ne se positionne ni pour ni contre l'ancien président américain.
Selon le réalisateur, The Apprentice explore avant tout la dynamique mentor-apprenti et la manière dont Cohn a façonné la personnalité de Trump, devenu l’une des figures les plus controversées de la politique moderne.
Le film met en lumière les trois règles d'or enseignées par Cohn à Trump : « Attaque, attaque, attaque. N’admets rien, nie tout. Revendique toujours la victoire. » Des principes que l’on peut encore voir appliqués dans les discours et actions de Trump aujourd'hui.
Malgré une sortie programmée peu avant l’élection présidentielle américaine, Abbasi réfute toute intention d’influencer les électeurs.
Il explique que la diffusion a été choisie pour des raisons stratégiques, comparant cette sortie à celle d'un film sur un sportif qui serait lancé pendant une Coupe du Monde.
Pour lui, le timing est un simple coup de marketing, et il insiste sur le fait que le film ne cherche ni à juger ni à glorifier Trump.
Des scènes intimes et parfois choquantes parsèment le film, notamment des moments relatifs aux luttes personnelles de Trump, comme sa relation avec son père ou encore sa bataille avec son image publique.
Cependant, le réalisateur affirme que The Apprentice ne doit pas être réduit à un débat pour ou contre Trump, ajoutant que le film aborde davantage les aspects humains et personnels de l'ex-président.
Cette vision humanisée n’a cependant pas échappé aux critiques, les avocats de Donald Trump ayant qualifié le film de "pure fiction malveillante".
Malgré cela, Ali Abbasi reste convaincu que le film pourrait plaire à Trump lui-même, bien que certains éléments, comme la représentation d'un incident raconté par son ex-femme Ivana, puissent être perçus de manière moins favorable par l'intéressé.
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Court métrageTranscription
00:00Donald Trump.
00:01Donald qui ?
00:07Oui ?
00:08Bonjour, Donald Trump, j'ai rendez-vous avec Maître Kohn.
00:11Merci beaucoup.
00:12Donald qui ?
00:14Roy Kohn, enchanté.
00:15Le Roy Kohn dont on parle dans les journaux.
00:17Vous êtes sans pitié.
00:18Je plaide coupable.
00:23Roy Kohn est un escroc.
00:24Il a été inculpé trois fois.
00:26Je vais te confier un petit secret.
00:29Les gens m'engagent parce que je suis un gagnant.
00:31Comment on gagne ?
00:34La première règle est la plus simple.
00:35Attaquer, attaquer, attaquer.
00:38Ce sera le meilleur hôtel du pays.
00:39Et du monde.
00:40Et du monde.
00:41Ce sera spectaculaire.
00:44Règle numéro deux.
00:45Ne jamais rien admettre.
00:46Toujours tout nier.
00:50Pensez-vous pouvoir battre le gouvernement ?
00:53Règle numéro trois.
00:55Quoi qu'il puisse se passer, revendique la victoire
00:57et ne concède jamais la défaite.
00:59J'enregistre tout au cas où ça soit utile.
01:01Mais c'est illégal.
01:02Il faut être prêt à faire n'importe quoi à n'importe qui pour gagner.
01:09Il y a deux types de personnes.
01:11Il y a les gagnants et il y a les losers.
01:15Tu as des bêtes jusqu'au cou.
01:16Je sais ce que je fais.
01:18Si tu te regardes dans un miroir, tu deviens moche.
01:22N'oublie jamais, c'est moi qui t'ai fait.
01:25On a un tout nouveau slogan de campagne.
01:27Rendre sa grandeur à l'Amérique.
01:32Rendre, j'adore ce mot.