Des milliers de manifestants pro-palestiniens ont défilé ce week-end dans les rues de Paris, dénonçant les bombardements israéliens sur la bande de Gaza et appelant à un cessez-le-feu immédiat.
Mais un élément visuel de la manifestation a particulièrement attiré l’attention : les portraits géants des rois et dirigeants de plusieurs pays arabes, dont le Maroc, les Émirats arabes unis, la Jordanie, l’Égypte et l’Arabie saoudite, accompagnés d’accusations de « collaboration » avec Israël.
Ces visuels, brandis par des manifestants et affichés sur des panneaux, dénoncent ce que les organisateurs qualifient de « trahison » : la normalisation des relations entre ces États arabes et Israël dans le cadre des accords d’Abraham ou de coopérations sécuritaires et économiques, au moment même où Gaza subit des frappes massives. Certains portraits étaient barrés du mot "complice", soulignant une colère croissante dans la rue arabe et musulmane.
« Comment peuvent-ils prétendre représenter nos peuples tout en serrant la main de ceux qui massacrent nos frères et sœurs ? » interroge Salma, étudiante de 24 ans venue manifester avec un drapeau palestinien sur les épaules. « Il ne s’agit plus seulement d’un conflit : c’est un génocide, et leur silence les rend coupables. »
Cette accusation vise notamment les dirigeants du Maroc, des Émirats et de la Jordanie, dont les pays ont maintenu ou renforcé leurs relations avec Israël malgré les opérations militaires en cours. Le roi Mohammed VI du Maroc, qui préside le Comité Al-Qods, est particulièrement visé en raison de son rôle symbolique dans la défense de Jérusalem. De leur côté, les autorités émiraties et jordaniennes ont récemment renouvelé des partenariats sécuritaires avec Israël, suscitant l’indignation de nombreux citoyens dans la région.
Dans le monde arabe, la rue exprime aussi son rejet de ces alliances. En Jordanie, des centaines de manifestants ont exigé la rupture des liens diplomatiques avec Tel Aviv, tandis qu’au Maroc, plusieurs villes ont vu défiler des foules en solidarité avec Gaza. En Mauritanie, des parlementaires ont officiellement interpellé les États-Unis, considérés comme les soutiens principaux de l'État hébreu dans ce conflit sanglant.
En France, cette mobilisation s’inscrit dans une vague de manifestations organisées depuis le début de l’offensive israélienne contre Gaza en octobre 2023. Depuis, les violences ont causé la mort de plus de 30 000 Palestiniens, selon le ministère de la Santé de Gaza, majoritairement des civils, femmes et enfants.
Face à l’inaction de la communauté internationale et au soutien continu de plusieurs États occidentaux et arabes à Israël, la société civile multiplie les appels à des sanctions et à une reconnaissance officielle du drame humanitaire qui se joue dans l’enclave palestinienne.
Mais un élément visuel de la manifestation a particulièrement attiré l’attention : les portraits géants des rois et dirigeants de plusieurs pays arabes, dont le Maroc, les Émirats arabes unis, la Jordanie, l’Égypte et l’Arabie saoudite, accompagnés d’accusations de « collaboration » avec Israël.
Ces visuels, brandis par des manifestants et affichés sur des panneaux, dénoncent ce que les organisateurs qualifient de « trahison » : la normalisation des relations entre ces États arabes et Israël dans le cadre des accords d’Abraham ou de coopérations sécuritaires et économiques, au moment même où Gaza subit des frappes massives. Certains portraits étaient barrés du mot "complice", soulignant une colère croissante dans la rue arabe et musulmane.
« Comment peuvent-ils prétendre représenter nos peuples tout en serrant la main de ceux qui massacrent nos frères et sœurs ? » interroge Salma, étudiante de 24 ans venue manifester avec un drapeau palestinien sur les épaules. « Il ne s’agit plus seulement d’un conflit : c’est un génocide, et leur silence les rend coupables. »
Cette accusation vise notamment les dirigeants du Maroc, des Émirats et de la Jordanie, dont les pays ont maintenu ou renforcé leurs relations avec Israël malgré les opérations militaires en cours. Le roi Mohammed VI du Maroc, qui préside le Comité Al-Qods, est particulièrement visé en raison de son rôle symbolique dans la défense de Jérusalem. De leur côté, les autorités émiraties et jordaniennes ont récemment renouvelé des partenariats sécuritaires avec Israël, suscitant l’indignation de nombreux citoyens dans la région.
Dans le monde arabe, la rue exprime aussi son rejet de ces alliances. En Jordanie, des centaines de manifestants ont exigé la rupture des liens diplomatiques avec Tel Aviv, tandis qu’au Maroc, plusieurs villes ont vu défiler des foules en solidarité avec Gaza. En Mauritanie, des parlementaires ont officiellement interpellé les États-Unis, considérés comme les soutiens principaux de l'État hébreu dans ce conflit sanglant.
En France, cette mobilisation s’inscrit dans une vague de manifestations organisées depuis le début de l’offensive israélienne contre Gaza en octobre 2023. Depuis, les violences ont causé la mort de plus de 30 000 Palestiniens, selon le ministère de la Santé de Gaza, majoritairement des civils, femmes et enfants.
Face à l’inaction de la communauté internationale et au soutien continu de plusieurs États occidentaux et arabes à Israël, la société civile multiplie les appels à des sanctions et à une reconnaissance officielle du drame humanitaire qui se joue dans l’enclave palestinienne.
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00:00Merci, merci, merci à tout le monde pour vous asseoir, je vois les fonds d'un soir ici, merci à tout le monde pour vous asseoir, s'il vous plaît, s'il vous plaît, s'il vous plaît, vous asseoir, surtout ceux qui sont dehors, qui cachent le plus haut, merci encore, voilà, vous n'êtes pas confortables, il n'y a pas tout ça, et ça pourrait être plus bien, surtout si vous n'êtes pas d'espérance, alors, je voudrais que tout le monde soit ici,
00:28on ne peut pas commencer quand vous n'êtes pas assis, merci à tous ceux qui sont dehors et qui cachent le plus haut, j'ai en voie qu'ils ne sont pas assis, vous n'êtes pas vous asseoir, vous avez la possibilité d'aller derrière nous,
00:45Merci à tous les trois