Comme tous les mardis, le gouvernement répond aux questions des députés. Le Premier ministre est interrogé ce jour sur la position de la France, un an après les attentats du 7-Octobre qui ont touché Israël.
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00:00Juste un mot, M. le Président Fesneau, pour faire écho à ce que vous avez dit. Ce conflit est très ancien. Il est l'un des plus anciens.
00:10Et très tôt, lorsque j'ai eu l'honneur d'être ministre des Affaires étrangères de la France, je me suis engagé à ma place pendant un temps trop court
00:18pour tenter de faire que ce conflit revienne en priorité dans les engagements des États-Unis, de l'Europe,
00:27alors qu'il était redescendu en bas de la liste. Il a ce conflit de grave résonance dans notre propre société.
00:35Vous l'avez rappelé. Il provoque des émotions, des solidarités qui sont d'ailleurs légitimes d'un côté ou de l'autre.
00:42Pour autant, les principes fondamentaux de notre République, la naïcité, le refus de toute forme de racisme et d'antisémitisme,
00:53ces principes-là, qui sont ceux de notre République, doivent être rappelés et défendus.
00:58Et voilà pourquoi, monsieur le Président, je pense qu'il restera inacceptable pour nous, pour le gouvernement tout entier,
01:07je pense aussi vous-même, que beaucoup trop de nos compatriotes de confession juive soient menacés,
01:16que des synagogues soient incendiés, comme on l'a vu l'été dernier dans le Midi. Tout ça reste inacceptable.
01:23Il n'y aura – je vous ai dit mes lignes rouges l'autre jour à la tribune – aucune forme de tolérance, aucune à l'égard du racisme,
01:31à l'égard de l'antisémitisme, qu'il se traduise par des agressions, par des menaces ou qu'il se traduise plus quotidiennement
01:37– la tendance à l'oublier – à l'école, dans la rue, dans les réseaux sociaux. Il n'y aura, monsieur le Président Faisneau, aucune tolérance.
01:46Merci beaucoup, monsieur le Premier ministre.