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00:00Des tirs de provocation alors que le président Emmanuel Macron a appelé ce week-end à cesser les livraisons d'armes à Israël
00:07pour mener les combats sur Gaza.
00:08Le chef de l'État, d'ailleurs, s'est expliqué au téléphone avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou
00:15qui ne décolère pas.
00:16Colère et incompréhension aussi des Israéliens.
00:19À Tel Aviv, reportage européen de Wilfried de Villers.
00:22Yehouda sert les points de colère, il perçoit les propos d'Emmanuel Macron comme un affront.
00:26Son fils Barak est mort au festival Nova il y a un an.
00:29Il adresse un message au président français.
00:31Comment est-ce que vous pouvez demander un embargo sur Israël ?
00:35Alors que le ramasse a tué, violé, décapité nos enfants.
00:39Qu'est-ce que vous auriez fait si c'était arrivé en France ?
00:41Quelle pays au monde peut accepter une chose pareille ?
00:44La France reste l'ami indéfectible d'Israël, assure également Emmanuel Macron,
00:48un nom même temps insupportable pour Franck.
00:50Qui tourne sa veste, qui l'est pour la défense d'Israël.
00:52Après, il faut faire un embargo.
00:53Quand on fait un choix, lorsqu'on est président, on y va jusqu'au bout.
00:56À un moment donné, il faut savoir où il se place.
00:59Si on n'a pas d'armes à Israël, même si on pense aux populations là-bas à Gaza,
01:03on aide quand même le ramasse puisqu'on ne pourra pas détruire le ramasse.
01:06Le président français s'adresse avant tout à sa propre opinion publique, dénonce Shaï.
01:10C'est tellement populiste.
01:11La France ne cesse de faire des erreurs historiques.
01:14C'en est une de plus.
01:16On n'a vraiment pas besoin de ça.
01:19Cet ancien officier espère tout de même que les déclarations de Paris
01:22n'incitent pas d'autres pays à réclamer un embargo.
01:25Tel Aviv, Wilfried de Villers Europe.