Vîgî Médias Devant TF1 et LCI. Paris/France - 05 Octobre 2024

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00:00Réunions de la République de la République des Nations Unies
00:05Le 12 juin 2016, le président de la République de la République de la République des Nations Unies, Emmanuel Macron, a été élu président de la République.
00:16A comprendre que cette bataille contre les médias est essentielle, est stratégique pour la dissidence de ce pays.
00:24Elle est vraiment stratégique.
00:26Si vous voulez renverser le système, il faut commencer par là.
00:29Il faut absolument que nous reprenions le contrôle des médias.
00:32Il n'y a pas besoin de verser dans la violence ou de faire des trucs débiles.
00:37Je vous assure que si on était une semaine, on fait notre euro Maïden à nous, le Maïden français.
00:43Mais on n'est pas sur place publique à la con en place de la République.
00:46Non, on est là tous les jours, devant France Télévisions, devant Radio France.
00:50Et on revient tous les jours.
00:52Je vous assure que c'est une pression monumentale pour des journalistes farbains.
00:55Parce que quand ils vont aller fumer leur coop en bas de leur bâtiment de travail,
01:00aller boire leur petit café, et qu'ils voient des milliers de perdus qui sont là tous les jours,
01:04qui les regardent de manière patibulaire,
01:07le premier jour, ils peuvent se foutre de notre gueule.
01:09Le deuxième jour, ils commencent à s'inquiéter.
01:11Le troisième jour, ils vont voir leur directeur et ils disent, vous faites quelque chose, vous discutez avec eux.
01:15Mais là, on a peur, on va plus revenir travailler si vous ne faites pas un seul éditorial.
01:20Vous gardez tout le reste.
01:21Vous avez France Info, France Culture et toutes les autres conneries.
01:23Vous continuez votre propagande sur tous les autres canaux publics.
01:26Nous, on en prend un seul.
01:28On le redonne au gilet jaune.
01:29On le redonne à la dissidence politique du pays.
01:31Et contrairement à vous, on ne va pas inviter que les gens qu'on aime bien.
01:35On va aussi inviter les gens qu'on n'aime pas.
01:38Et justement, on va leur poser des questions que vous ne voulez pas leur poser.
01:41Parce que ça vous gêne de leur poser des questions dérangeantes.
01:44Nous, au contraire, on les invitera et s'ils ne veulent pas venir, on les épinglera.
01:47On leur dira, voilà, cette personne a refusé de venir livrer son opinion.
01:52Parce qu'elle avait peur de nous et elle avait peur de nos questions.
01:55C'est vrai que l'oligarchie n'a pas peur des questions des journalistes.
01:58Elles sont très gentilles, les questions des journalistes.
02:01Est-ce que vous avez entendu un seul journaliste poser la question à un ministre ?
02:06Et alors qu'en est-ce qu'on en est où ?
02:08La France a investi un milliard d'euros avec Total.
02:12Un milliard d'euros.
02:14Pour s'assurer que notre approvisionnement en gaz nécessaire à notre industrie
02:19et au chauffage de nos appartements à moindre coût.
02:23Parce que c'était des contrats à long terme.
02:2625% de notre approvisionnement en gaz continental.
02:30Donc pas besoin de payer des bateaux avec du gaz liquéfié
02:33qui demandent des hautes technologies, des infrastructures coûteuses
02:37et puis des contrats de court terme qui sont très chers.
02:41On avait des contrats à long terme avec des approvisionnements en gaz à pas cher
02:46avec un milliard d'investissement français.
02:48Ça a été saboté.
02:55Avec Nicolas Tenzer, avec tout un tas de vingt-ans-guerre néocons
03:00qui vont ne cesser de saturer l'espace médiatique
03:07pour dire à quel point les Français devraient absolument
03:11livrer des armes qui puissent agir en profondeur dans la Russie
03:17tout en méprisant le fait qu'un, on fait un pari avec la vie des Français,
03:22mine de rien, parce qu'il est gentil le père Poutine.
03:25Je trouve que pour le moment, face aux faucons qui existent en Russie,
03:30il tient la route.
03:32Il n'a pas décidé de répondre en voyant une bombinette nucléaire
03:36ou ne serait-ce qu'une volée de missiles sur la France
03:38en réponse à ces livraisons d'armes et de munitions
03:42que vous appelez de vos voeux contre la Russie.
03:45La Russie qui, du point de vue de notre intérêt national,
03:48représente par rapport à l'Ukraine dix fois plus d'intérêts commerciaux et économiques.
03:54Et là, je vous parle bien de ce que la France exportait
03:58en matière de logiciels, de pièces aéronautiques
04:02par centaines de milliards d'euros.
04:04Ça, c'est ce qu'on faisait avec la Russie avant l'ère des sanctions.
04:08Que ça ne l'a jamais été avec l'Ukraine
04:11qui est juste un concurrent à l'école, et c'est tout.
04:14L'Ukraine qui n'a pas de titane à nous livrer,
04:16qui n'a pas de gaz à nous livrer,
04:18qui n'a pas de pétrole à nous livrer, contrairement à la Russie.
04:21Alors oui, je sais, vous n'allez pas poser la question
04:24à nos politiciens chéris,
04:27où on en est avec l'enquête sur le sabotage de Nord Stream.
04:30Vous savez, on a investi un milliard d'euros là-dedans.
04:33De telle façon, est-ce que nous ayons des contrats longs,
04:35c'est-à-dire pas chers,
04:37des contrats longs termes sur notre approvisionnement en gaz
04:40qui est nécessaire à notre industrie ?
04:43Notre industrie nécessaire à intérêt national.
04:46Vous voyez à peu près où ça se loge, l'intérêt national.
04:49Il se trouve aussi que durant deux guerres mondiales,
04:52ne vous en déplaise, si on a réussi à ne pas parler allemand,
04:55c'est bien parce que nous avions la Russie
04:58de l'autre côté de la frontière allemande
05:01qui était là pour faire appui,
05:04et qui aujourd'hui est aussi un allié stratégique
05:07pour lutter contre les gémeaux américains
05:10pour lequel vous vous aplatissez.
05:13Je veux dire, on n'a jamais vu autant de prostitution qu'à LCI.
05:16Il y a plus de prostituées ici
05:19qu'au mois de Boulogne et au mois de Vincennes.
05:22Vraiment, c'est dingue.
05:25Et c'est assez intéressant de voir à quel point
05:28vos critères éthiques et de déontologiques vous torchez avec tous les matins
05:31puisqu'à aucun moment vous allez mettre face à
05:34ce Nicolas Tetzer ou à l'Apodi
05:37qui vont parler non pas de la Russie
05:40comme un pays magnifique,
05:43mais qui vont simplement parler de nos intérêts nationaux
05:46et les confronter face à nos intérêts nationaux.
05:49Ça peut l'air de vous intéresser,
05:52nos intérêts nationaux.
05:55Je sais que quand on est un peu bourgeois,
05:58on est un peu hors-sol aussi.
06:01Les gueux, on leur crache à la gueule du Haut-de-Satour d'Ivoire,
06:04dans des beaux quartiers,
06:07avec des bons salaires.
06:10On peut se permettre d'être hors-sol.
06:13Vous n'avez pas de bunker anti-atomique,
06:16mais vous êtes tellement cons et hors-sol que vous n'y réfléchissez pas.
06:19Vous considérez que les Etats-Unis
06:22c'est un pays magnifique, on a raison d'être leur larbin,
06:25ils ont beau nous écouter avec la NSA,
06:28défoncer des accords commerciaux sur les ventes de navires,
06:31s'aboter un fameux gazoduc dont il ne faut pas parler.
06:34Tout ça, ça ne vous dérange pas ?
06:37Notre allié est américain
06:40et on ne cherche pas à réfléchir là-dessus.
06:43Bruxelles, qui abolit complètement notre souveraineté,
06:46ça ne vous fait pas réfléchir ?
06:49Il n'y a pas de souveraineté à revendiquer pour le peuple français.
06:52La Constitution, c'est pareil,
06:55on se torche avec la souveraineté nationale.
06:58Nous n'avons plus de raison de la revendiquer, nous ne sommes pas en démocratie.
07:01Vous avez bien parlé d'État de droit à la place.
07:04Ça permet de bien dire, vous fermez vos gueules,
07:07il n'y a plus de pouvoir politique pour le peuple français
07:10quant à changer les lois qui l'oppriment,
07:13qui sont mal foutues. Maintenant, nous sommes dirigés
07:16par des petits fonctionnaires larbins d'oligarchie
07:19qui siègent à Bruxelles
07:22et le peuple français ferme sa gueule.
07:25Il n'y a pas de souveraineté à revendiquer,
07:28pas de maîtrise de sa monnaie, de ses intérêts de défense,
07:31de sa diplomatie,
07:34et vous n'allez pas vous poser des questions.
07:37Par exemple, Benjamin Haddad, qui va l'inviter
07:40pour lui poser des questions sur le fait que ce mec-là
07:43est associé à tous les intérêts étrangers,
07:46prédateurs, que c'est clairement un traître
07:49au sens du droit pénal,
07:52agit pour des intérêts étrangers, mais personne ne va lui poser la question.
07:55Personne. Parce qu'à la CIA,
07:58on est des bons petits larbins, on n'est pas des journalistes.
08:01Alors soit vous avez été recrutés parce que vous êtes complètement idéologisés
08:04et débiles, ce qui est à mon avis 90%
08:07de la raison pour laquelle vous nous servez cette soupe,
08:10cette propagande, soit vous êtes vraiment
08:13des gens corrompus jusqu'à la moelle,
08:16vous savez pertinemment que vous mentez
08:19sur un grand nombre de dossiers que vous ne voulez pas informer les Français,
08:22mais leur asséner une propagande tonitruante,
08:25propagande de guerre qui est d'ailleurs interdite,
08:28fondamentalement. Vous savez, on a ratifié des traités
08:31internationaux qui interdisent la propagande
08:34de guerre. Ça ne vous dérange pas. De même que désinformer,
08:37c'est interdit par la loi. Vous avez des lois
08:40sur la presse qui interdisent
08:43de véhiculer des mensonges par voie de presse.
08:46Donc nous, on en a un peu assez,
08:49on ne vous le cache pas,
08:52et on pense qu'un jour vous allez aller en prison.
08:55Non, c'est bon. Vous allez aller en prison parce que le jour
08:58où les gueux vont renverser ce système,
09:01ils vont commencer par les journalistes larbins.
09:04C'est vous qui faites élire des vattes en guerre,
09:07des traîtres à la patrie, c'est vous
09:10qui leur assurez la possibilité d'être
09:13visibles et c'est vous qui censurez toutes les voies
09:16d'opposition. Les voies d'opposition réelles, je parle.
09:19On ne va pas dire que le ERED et la LFI, c'est l'opposition.
09:22Ces gens-là, c'est des...
09:25Je veux dire, qu'est-ce qu'on pourrait
09:28dire d'eux ? C'est des marioles.
09:31Les gens qui ont un peu d'éducation vous parlent
09:34de droit, vous parlent de géopolitique,
09:37vous parlez d'économie, vous parlez d'intérêt national,
09:40vous parlez de constitution, ces gens-là sont des marioles.
09:43C'est pas des opposants. Mais même eux, d'ailleurs,
09:46qui sont des demi-opposants, vous les invitez pas sur les dossiers
09:49intéressants. Donc, puisque
09:52vous avez décidé de maintenir cette propagande de guerre,
09:55de ne pas inviter les contradicteurs à la paonie
09:58et qu'on sort, ben sachez qu'un jour,
10:01je vous l'assure, nous prendrons le pouvoir
10:04d'une façon ou d'une autre et on vous lâchera pas.
10:07On n'oubliera pas toute cette propagande que vous aurez
10:10assénée pendant des années contre nos intérêts nationaux.
10:13On vous lâchera pas. Vous serez virés non seulement parce qu'on nationalisera
10:16tous les grands médias privés,
10:19le temps de pouvoir jeter en prison
10:22les journalistes larbins qui ont assuré cette propagande
10:25et de pouvoir rendre au peuple
10:28des médias qui sont actuellement sous le contrôle
10:31d'intérêts mercantiles et qui
10:35ne sont pas dans l'intérêt national, qui méprisent
10:38la démocratie. Et d'ailleurs, vous êtes tellement
10:41peu démocrate, vous aimez tellement parler
10:44de démocratie, mais vous n'avez pas un échantillon sur vous,
10:47que vous n'avez jamais été foutu d'envoyer un journaliste
10:50ou un médiateur de votre chaîne pour venir discuter avec nous,
10:53pour venir nous dire, ben écoutez, puisque vous dites
10:56qu'on dit de la merde, que ce qu'on dit est faux,
10:59que c'est de la désinformation sur l'Ukraine ou sur un autre sujet,
11:02eh ben on va vous inviter, envoyez-nous quelqu'un
11:05et puis on va vous mettre face à la Paudy,
11:08à Nicolas Temser et d'autres, et puis
11:11on verra bien si ce qu'on dit c'est de la merde et si vous avez
11:14des choses plus intéressantes à dire. On pourrait vous donner
11:17des noms de gens très intéressants que vous pourriez inviter
11:20pour pouvoir leur apporter la contradiction.
11:23Mais ça ne vous intéresse pas la contradiction. Ce qui vous intéresse
11:26c'est asséner la propagande. Et ça,
11:29je vous assure que les gueux n'oublient pas.
11:32On a une mémoire. Ne croyez surtout pas
11:35que ça restera impuni.
11:38Ne le croyez surtout pas.
11:55Alors oui, heureusement que je suis là au nom de l'Élysée
11:58qui m'envoie. Je suis l'envoyé spécial de l'Élysée
12:01car je suis venu à beaucoup de travail.
12:04Je suis Jean Brichel et je voudrais rétablir la pluralité des opinions
12:07parce que monsieur a parlé longuement, je vais parler aussi longuement
12:10pour rassurer ses amis journalistes,
12:13nos journalistes, c'est nous qui les payons
12:16avec notre argent, enfin votre argent, l'argent des gueux,
12:19mais en fait nous l'avons à notre profit et ils disent
12:22la vraie vérité, celle qui restera dans les livres.
12:25Il y avait au début du XXIème siècle d'ignobles cafards,
12:28de la vermine, des cloportes, des naturopathes,
12:31des antivax, des gens d'extrême droite,
12:34des dingo, des fous furieux
12:37qui répandaient des mensonges,
12:40qui prétendaient que ma poitrine était plate, des platistes aussi.
12:43Imaginez, tu crois que ma poitrine est plate alors que ma poitrine
12:46est la plus belle poitrine qu'on ait jamais vue à l'ouest du Pécos,
12:49à l'est du Pécos. Et moi,
12:52enfin Chikwit Kramon,
12:55je viens soutenir ces journalistes qui disent la vérité vraie.
12:58Je voudrais aussi envoyer mes messages d'amitié
13:01à notre cher Rudy, à notre cher Tristan,
13:04à tous ces braves gens qui veillent au sein
13:07de Conspiracy Watch,
13:10qui sont payés par la Fondation pour la mémoire
13:13de la joie, dirigée par notre grand ami David
13:16de Rothschild, qui est vraiment notre grand ami, qui a amené
13:19les Choupinets avec moi au pouvoir
13:22jusqu'à la fin des temps, car nous allons changer la Constitution
13:25grâce à ces amis qui veillent à la vérité vraie
13:28et qui eux ne sont pas des cloportes,
13:31des vermines, qui eux sont des...
13:34des coccinelles de l'information, n'est-ce pas ?
13:37C'est un mot qu'il ne fallait pas dire.
13:40Des abeilles de l'information, ils putinent beaucoup,
13:43ils ramassent beaucoup de butins pour maintenir
13:46l'information. Et bien, voilà, comme je l'ai dit
13:49tout à l'heure, je rappelle que même à l'Elysée, nous avons aussi
13:52nos cloportes, comme l'a dit Bruno Lemaire, les cloportes qui sont dans les
13:55rainures du parquet à l'Elysée, et nous allons faire le ménage,
13:58nous allons éradiquer toute cette gangrène pour
14:01assainir le paysage, et donc je suis venu
14:04dans cette manifestation apporter la voix de la contradiction,
14:07la voix de la contradiction, comme il y en a dans tous les médias,
14:10les médias, nos médias,
14:13à nous. Voilà. Je vous remercie tous.
14:16Au revoir.
14:23J'aimerais bien d'ailleurs que vous invitiez l'auteur de ce livre
14:26que je vais lire, qui s'appelle Patrick Passin,
14:29qui a écrit justement un livre sur l'Ukraine, qui a étudié un petit peu
14:32qu'est-ce qui s'est passé. Et en fait,
14:35c'est un gros livre quand même, qui fait
14:38à peu près 300 pages, il y a pas mal de contenu,
14:41et à un moment donné, il va simplement parler
14:44de la chronologie des quinze jours,
14:47des huit jours, pardon, qui précèdent
14:50le début de l'opération militaire spéciale.
14:53Je vais vous lire simplement ce petit extrait-là
14:56pour montrer que, alors évidemment,
14:59il faut bien penser qu'avant ça, il y a plein de choses qui se sont passées,
15:02mais déjà, simplement en regardant ces huit jours qui ont précédé
15:05l'invasion, entre guillemets,
15:08il s'est passé plein de choses.
15:11Donc, mardi 15 février, les observateurs de l'OSCE
15:14ne révèlent que, entre guillemets,
15:1731 explosions sur un total de 153
15:20violations du cessez-le-feu, ce jour-là,
15:23contre 250 environ en moyenne
15:26pour chaque journée de 2021.
15:29Donc, en fait, je rappelle bien que
15:32il y avait régulièrement
15:35des explosions, des attaques,
15:38des violations du cessez-le-feu
15:41qui se faisaient tous les jours, qui étaient en moyenne
15:44de 250 par jour
15:47dans un pays qui attaquait sa propre population.
15:50Donc, le 15 février, 153 violations.
15:53Le mercredi 16,
15:56soudainement, les violations et les bombardements
15:59se multiplient contre le ton basse,
16:02atteignant le chiffre de 591,
16:05quasiment 4 fois plus que la veille.
16:08Alors, en fait, 541, c'est 4 fois plus
16:11vraiment de bombardements, d'explosions.
16:14Il faut savoir, en fait, que pourquoi du 15 au 16,
16:17tout à coup, il y a ce gonflement
16:20des explosions, des attaques,
16:23c'est simplement parce qu'en fait, les États-Unis avaient dit
16:26que la Russie aurait dû attaquer l'Ukraine le 15,
16:30Donc, le 16, en fait, on a ces attaques.
16:33Le 17, augmentation se poursuit à 870
16:36violations et bombardements.
16:39Le 18, il s'intensifie encore
16:42avec plus de 1566 violations
16:45dont 1400 explosions et l'envoi d'armes lourdes
16:48interdites par les accords de Minsk.
16:51Les gouvernements de Donetsk et de Lugansk
16:54font alors se replier plus de 100 000 personnes
16:58vers l'oblaste de Rochkov,
17:01excusez-moi pour l'accent, en Russie, afin de mettre à l'abri.
17:04Je m'en tiens à savoir si notre jeune auteur
17:07Fena Savelkova
17:10Savelkova, merci.
17:13En fait partie, car elle est l'une des cibles à abattre
17:16pour mon site Myroto...
17:19Myroto...
17:22Myrotvoresk, excusez-moi. J'ai été malheureusement
17:25élevé à la méthode globale et j'ai un peu des difficultés à lire
17:28les mots que je ne connais pas déjà.
17:31Le même jour, réunissant le gratin
17:34de l'OTAN, la conférence sur la sécurité
17:37débute à Munich. L'un de ses invités
17:40les plus attendus est le président Zelensky.
17:43Le samedi 19, lors de son intervention,
17:46il déclare vouloir dénoncer le mémorandum
17:49de Budapest de 1994
17:52pour doter son pays de l'arme nucléaire face à la Russie
17:55qui a pourtant signalé, à de multiples reprises,
17:58que c'est une ligne rouge à ne pas franchir.
18:01Les deux républiques décrétèrent
18:04la mobilisation générale
18:07sans compter les autres
18:10violations. Il se produit encore 1400
18:13bombardements ce jour-là, selon l'OSCE
18:16qui ont quatre codes replay depuis le début de la semaine
18:19de bombardements dits actes de guerre.
18:22Le dimanche 20, dans la nuit de l'Elysée,
18:25annonce que le président américain et russe ont accepté
18:28de venir à un sommet à Genève à l'initiative
18:31d'Emmanuel Macron. Voici pourtant ce que lui a répondu
18:34Vladimir Poutine le 18 lors d'un échange téléphonique
18:37rendu public.
18:40J'ai toujours beaucoup de plaisir à dialoguer avec toi parce que nous sommes
18:43dans une relation de confiance. Donc, Emmanuel,
18:46c'est une chose d'inverser les choses.
18:49Avant toute chose, il faut préparer cette réunion en amont.
18:52Ce n'est qu'après que nous pourrons parler parce que si
18:55on vient comme cela pour parler de tout et de rien,
18:58on va encore nous le reprocher.
19:01Les conditions n'ont manifestement pas été réunies car la réussite
19:04demande le lendemain d'avoir donné un tel accord.
19:07Les bombardements continuent et dépassent désormais le chiffre de 2000.
19:10Le lundi 21,
19:13la Duma d'Etat russe adopte le projet de loi
19:16reconnaissance officielle des républiques populaires
19:19de Donetsk et de Lugansk.
19:22Il est approuvé par le président Poutine qui signe les décrets
19:25que les accords aient traité d'amitié,
19:28de coopération et d'assistance avec les dirigeants
19:31des deux républiques venant en urgence à Moscou.
19:34Tout est organisé dans la journée
19:37et semble se précipiter.
19:40Par exemple, il sera remarqué que les drapeaux
19:43des deux républiques sont absents,
19:46ce qui accrédite l'impression
19:49d'improvisation des dernières minutes.
19:52Le samedi 22, ces accords sont ratifiés par l'Assemblée fédérale
19:55de Russie. Pensez que cette reconnaissance
19:58arrêtera l'escalade militaire,
20:01car attaquer l'Ombas, c'est désormais
20:04attaquer la Russie. Pourtant, les actions des forces
20:07armées ukrainiennes continuent de gagner en intensité.
20:10L'opération spéciale a donc été décidée
20:13dans l'urgence face à l'imminence d'une attaque
20:16laquelle a été confirmée ensuite par la découverte
20:19du degré inouï d'armement et de concentration
20:22des forces ukrainiennes au nord de Donetsk.
20:25Au point d'une frappe nucléaire
20:28tactique aurait pu détruire cette armée en un instant.
20:31La Russie ne peut évidemment prendre une telle décision.
20:34Néanmoins, lui est-il possible de laisser la population
20:37russophone du Donbass, sans défense,
20:40face à la menace du génocide ou du nettoyage ethnique ?
20:43Non, pour les autorités russes.
20:46Mardi 22, par suite de la reconnaissance russe
20:49des deux républiques du Donetsk,
20:52l'Allemagne suspend l'autorisation
20:55du gazoduc Nord Stream 2 d'une capacité
20:58de 55 milliards de mètres cubes par an,
21:01après le montant importé en Russie en 2020.
21:04Mercredi 23, l'Union Européenne adopte
21:07un paquet de mesures supplémentaires
21:10visant 555 personnes,
21:13dont les 351 membres de la Douma de l'état russe
21:16et 52 entités particulières de la Banque Centrale.
21:19Le plus haut diplomate de l'Union Européenne,
21:22Joseph Borrell,
21:25continue de faire preuve de diplomatie.
21:28Il dit que de telles décisions sont illégales et inacceptables.
21:31Elles violent le droit international,
21:34l'intégrité territoriale et la souveraineté de l'Ukraine,
21:37ainsi que les engagements internationaux de la Russie
21:40et aggravent encore la crise.
21:43Nous verrons ci-dessous que les affirmations
21:46ne sont pas tout à fait exactes du point de vue du droit.
21:49Question à Borrell.
21:52Tandis que l'armée ukrainienne bombarde les civils sans défense,
21:56pourtant les actions de guerre sont illégales et inacceptables.
21:59Elles violent le droit international
22:02et même les accords de Minsk,
22:05dont vous n'avez peut-être pas encore entendu parler.
22:08Jeudi 24, 5h48, heure de Moscou,
22:11j'ai pris la décision d'une opération militaire spéciale,
22:14annonce le président Poutine à la télévision.
22:17Comme je l'ai dit précédemment,
22:20la Russie a accepté de nouvelles réalités géopolitiques
22:24après l'effondrement de l'URSS.
22:27Nous respectons et continuons à respecter tous les pays
22:30nouvellement formés dans l'espace post-soviétique.
22:33Nous respecterons et continuerons à respecter leur souveraineté
22:36et un exemple de cela est l'aide
22:39que nous avons apportée au Kazakhstan
22:42qui a été confrontée à des événements tragiques
22:45et à des défis pour son statut d'État et son intégrité.
22:48Mais la Russie ne peut se sentir en sécurité,
22:51ne peut exister avec une menace constatante
22:54émanant du territoire de l'actuelle Ukraine.
22:57Elle s'avère même encore plus grave
23:00car Raphaël Grossi, le directeur
23:03de l'agence internationale de l'énergie atomique,
23:06déclare que le 25 mai, au forum de Davos,
23:09que l'Ukraine avait exposé 30 tonnes de plutonium
23:12et 40 tonnes d'uranium
23:15enrichies dans sa centrale de Zaporizhzhia.
23:18Son agence se demandait ce qu'il s'était devenu.
23:21Cette centrale est un objectif de l'armée russe
23:24dès le deuxième jour de son opération.
23:27Je vais m'arrêter là.
23:30Cela montre bien que si on regarde à la loupe
23:33les jours qui précèdent cette invasion
23:36ou cette opération spéciale
23:39selon les différents vocabulaires,
23:42il y avait quelques jours
23:46il y avait des bombardements
23:49qui se faisaient sur une population.
23:52Il faut prendre compte de tout ceci
23:55pour comprendre comment ça s'est passé.
23:58Il faut revenir en 2014
24:01pour comprendre la mot de cette guerre.
24:04NCI, s'il vous plaît,
24:07invitez Patrick Passin.
24:10Discutons de tout ça ensemble.
24:13On a des experts de différentes voix
24:16qui puissent y avoir des débats.
24:19Mais on n'a pas envie d'entendre
24:22toujours la même voix.
24:43Sous-titrage MFP.

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