• il y a 2 mois
Ces images sont disponibles à l'achat. Pour plus d'informations :
administration@agence-ligne-de-conduite.com

COPYRIGHT AGENCE LDC.NEWS ©2018. ATTENTION TOUTES LES UTILISATIONS COMMERCIALES OU NON COMMERCIALES SONT STRICTEMENT INTERDITES. AUCUNE REPRODUCTION PARTIELLE OU PLEINE DE VIDÉOS ET DE PHOTOGRAPHIE SONT LIBRE DE DROIT. POUR TOUTES ACQUISITIONS PARTIELLES OU TOTALES, VEUILLEZ NOUS CONTACTER SUR NOTRE SITE WEB DAILYMOTION.
AGENCE DE COPYRIGHT LDC.NOUVELLES ©2018. ATTENTION, TOUT USAGE COMMERCIAL OU NON COMMERCIAL EST STRICTEMENT INTERDIT. AUCUNES REPRODUCTIONS VIDÉOS ET PHOTOS PARTIELLES OU INTÉGRALES NE SONT LIBRES DE DROIT. POUR TOUTES ACQUISITIONS PARTIELLES OU INTÉGRALES, MERCI DE NOUS CONTACTER VIA NOTRE SITE DAILYMOTION.

Category

🗞
News
Transcription
00:00Réunions de la République de la République des Nations Unies
00:05Le 12 juin 2016, le président de la République de la République de la République des Nations Unies, Emmanuel Macron, a été élu président de la République.
00:16A comprendre que cette bataille contre les médias est essentielle, est stratégique pour la dissidence de ce pays.
00:24Elle est vraiment stratégique.
00:26Si vous voulez renverser le système, il faut commencer par là.
00:29Il faut absolument que nous reprenions le contrôle des médias.
00:32Il n'y a pas besoin de verser dans la violence ou de faire des trucs débiles.
00:37Je vous assure que si on était une semaine, on fait notre euro Maïden à nous, le Maïden français.
00:43Mais on n'est pas sur place publique à la con en place de la République.
00:46Non, on est là tous les jours, devant France Télévisions, devant Radio France.
00:50Et on revient tous les jours.
00:52Je vous assure que c'est une pression monumentale pour des journalistes farbains.
00:55Parce que quand ils vont aller fumer leur coop en bas de leur bâtiment de travail,
01:00aller boire leur petit café, et qu'ils voient des milliers de perdus qui sont là tous les jours,
01:04qui les regardent de manière patibulaire,
01:07le premier jour, ils peuvent se foutre de notre gueule.
01:09Le deuxième jour, ils commencent à s'inquiéter.
01:11Le troisième jour, ils vont voir leur directeur et ils disent, vous faites quelque chose, vous discutez avec eux.
01:15Mais là, on a peur, on va plus revenir travailler si vous ne faites pas un seul éditorial.
01:20Vous gardez tout le reste.
01:21Vous avez France Info, France Culture et toutes les autres conneries.
01:23Vous continuez votre propagande sur tous les autres canaux publics.
01:26Nous, on en prend un seul.
01:28On le redonne au gilet jaune.
01:29On le redonne à la dissidence politique du pays.
01:31Et contrairement à vous, on ne va pas inviter que les gens qu'on aime bien.
01:35On va aussi inviter les gens qu'on n'aime pas.
01:38Et justement, on va leur poser des questions que vous ne voulez pas leur poser.
01:41Parce que ça vous gêne de leur poser des questions dérangeantes.
01:44Nous, au contraire, on les invitera et s'ils ne veulent pas venir, on les épinglera.
01:47On leur dira, voilà, cette personne a refusé de venir livrer son opinion.
01:52Parce qu'elle avait peur de nous et elle avait peur de nos questions.
01:55C'est vrai que l'oligarchie n'a pas peur des questions des journalistes.
01:58Elles sont très gentilles, les questions des journalistes.
02:01Est-ce que vous avez entendu un seul journaliste poser la question à un ministre ?
02:06Et alors qu'en est-ce qu'on en est où ?
02:08La France a investi un milliard d'euros avec Total.
02:12Un milliard d'euros.
02:14Pour s'assurer que notre approvisionnement en gaz nécessaire à notre industrie
02:19et au chauffage de nos appartements à moindre coût.
02:23Parce que c'était des contrats à long terme.
02:2625% de notre approvisionnement en gaz continental.
02:30Donc pas besoin de payer des bateaux avec du gaz liquéfié
02:33qui demandent des hautes technologies, des infrastructures coûteuses
02:37et puis des contrats de court terme qui sont très chers.
02:41On avait des contrats à long terme avec des approvisionnements en gaz à pas cher
02:46avec un milliard d'investissement français.
02:48Ça a été saboté.
02:55Avec Nicolas Tenzer, avec tout un tas de vingt-ans-guerre néocons
03:00qui vont ne cesser de saturer l'espace médiatique
03:07pour dire à quel point les Français devraient absolument
03:11livrer des armes qui puissent agir en profondeur dans la Russie
03:17tout en méprisant le fait qu'un, on fait un pari avec la vie des Français,
03:22mine de rien, parce qu'il est gentil le père Poutine.
03:25Je trouve que pour le moment, face aux faucons qui existent en Russie,
03:30il tient la route.
03:32Il n'a pas décidé de répondre en voyant une bombinette nucléaire
03:36ou ne serait-ce qu'une volée de missiles sur la France
03:38en réponse à ces livraisons d'armes et de munitions
03:42que vous appelez de vos voeux contre la Russie.
03:45La Russie qui, du point de vue de notre intérêt national,
03:48représente par rapport à l'Ukraine dix fois plus d'intérêts commerciaux et économiques.
03:54Et là, je vous parle bien de ce que la France exportait
03:58en matière de logiciels, de pièces aéronautiques
04:02par centaines de milliards d'euros.
04:04Ça, c'est ce qu'on faisait avec la Russie avant l'ère des sanctions.
04:08Que ça ne l'a jamais été avec l'Ukraine
04:11qui est juste un concurrent à l'école, et c'est tout.
04:14L'Ukraine qui n'a pas de titane à nous livrer,
04:16qui n'a pas de gaz à nous livrer,
04:18qui n'a pas de pétrole à nous livrer, contrairement à la Russie.
04:21Alors oui, je sais, vous n'allez pas poser la question
04:24à nos politiciens chéris,
04:27où on en est avec l'enquête sur le sabotage de Nord Stream.
04:30Vous savez, on a investi un milliard d'euros là-dedans.
04:33De telle façon, est-ce que nous ayons des contrats longs,
04:35c'est-à-dire pas chers,
04:37des contrats longs termes sur notre approvisionnement en gaz
04:40qui est nécessaire à notre industrie ?
04:43Notre industrie nécessaire à intérêt national.
04:46Vous voyez à peu près où ça se loge, l'intérêt national.
04:49Il se trouve aussi que durant deux guerres mondiales,
04:52ne vous en déplaise, si on a réussi à ne pas parler allemand,
04:55c'est bien parce que nous avions la Russie
04:58de l'autre côté de la frontière allemande
05:01qui était là pour faire appui,
05:04et qui aujourd'hui est aussi un allié stratégique
05:07pour lutter contre les gémeaux américains
05:10pour lequel vous vous aplatissez.
05:13Je veux dire, on n'a jamais vu autant de prostitution qu'à LCI.
05:16Il y a plus de prostituées ici
05:19qu'au mois de Boulogne et au mois de Vincennes.
05:22Vraiment, c'est dingue.
05:25Et c'est assez intéressant de voir à quel point
05:28vos critères éthiques et de déontologiques vous torchez avec tous les matins
05:31puisqu'à aucun moment vous allez mettre face à
05:34ce Nicolas Tetzer ou à l'Apodi
05:37qui vont parler non pas de la Russie
05:40comme un pays magnifique,
05:43mais qui vont simplement parler de nos intérêts nationaux
05:46et les confronter face à nos intérêts nationaux.
05:49Ça peut l'air de vous intéresser,
05:52nos intérêts nationaux.
05:55Je sais que quand on est un peu bourgeois,
05:58on est un peu hors-sol aussi.
06:01Les gueux, on leur crache à la gueule du Haut-de-Satour d'Ivoire,
06:04dans des beaux quartiers,
06:07avec des bons salaires.
06:10On peut se permettre d'être hors-sol.
06:13Vous n'avez pas de bunker anti-atomique,
06:16mais vous êtes tellement cons et hors-sol que vous n'y réfléchissez pas.
06:19Vous considérez que les Etats-Unis
06:22c'est un pays magnifique, on a raison d'être leur larbin,
06:25ils ont beau nous écouter avec la NSA,
06:28défoncer des accords commerciaux sur les ventes de navires,
06:31s'aboter un fameux gazoduc dont il ne faut pas parler.
06:34Tout ça, ça ne vous dérange pas ?
06:37Notre allié est américain
06:40et on ne cherche pas à réfléchir là-dessus.
06:43Bruxelles, qui abolit complètement notre souveraineté,
06:46ça ne vous fait pas réfléchir ?
06:49Il n'y a pas de souveraineté à revendiquer pour le peuple français.
06:52La Constitution, c'est pareil,
06:55on se torche avec la souveraineté nationale.
06:58Nous n'avons plus de raison de la revendiquer, nous ne sommes pas en démocratie.
07:01Vous avez bien parlé d'État de droit à la place.
07:04Ça permet de bien dire, vous fermez vos gueules,
07:07il n'y a plus de pouvoir politique pour le peuple français
07:10quant à changer les lois qui l'oppriment,
07:13qui sont mal foutues. Maintenant, nous sommes dirigés
07:16par des petits fonctionnaires larbins d'oligarchie
07:19qui siègent à Bruxelles
07:22et le peuple français ferme sa gueule.
07:25Il n'y a pas de souveraineté à revendiquer,
07:28pas de maîtrise de sa monnaie, de ses intérêts de défense,
07:31de sa diplomatie,
07:34et vous n'allez pas vous poser des questions.
07:37Par exemple, Benjamin Haddad, qui va l'inviter
07:40pour lui poser des questions sur le fait que ce mec-là
07:43est associé à tous les intérêts étrangers,
07:46prédateurs, que c'est clairement un traître
07:49au sens du droit pénal,
07:52agit pour des intérêts étrangers, mais personne ne va lui poser la question.
07:55Personne. Parce qu'à la CIA,
07:58on est des bons petits larbins, on n'est pas des journalistes.
08:01Alors soit vous avez été recrutés parce que vous êtes complètement idéologisés
08:04et débiles, ce qui est à mon avis 90%
08:07de la raison pour laquelle vous nous servez cette soupe,
08:10cette propagande, soit vous êtes vraiment
08:13des gens corrompus jusqu'à la moelle,
08:16vous savez pertinemment que vous mentez
08:19sur un grand nombre de dossiers que vous ne voulez pas informer les Français,
08:22mais leur asséner une propagande tonitruante,
08:25propagande de guerre qui est d'ailleurs interdite,
08:28fondamentalement. Vous savez, on a ratifié des traités
08:31internationaux qui interdisent la propagande
08:34de guerre. Ça ne vous dérange pas. De même que désinformer,
08:37c'est interdit par la loi. Vous avez des lois
08:40sur la presse qui interdisent
08:43de véhiculer des mensonges par voie de presse.
08:46Donc nous, on en a un peu assez,
08:49on ne vous le cache pas,
08:52et on pense qu'un jour vous allez aller en prison.
08:55Non, c'est bon. Vous allez aller en prison parce que le jour
08:58où les gueux vont renverser ce système,
09:01ils vont commencer par les journalistes larbins.
09:04C'est vous qui faites élire des vattes en guerre,
09:07des traîtres à la patrie, c'est vous
09:10qui leur assurez la possibilité d'être
09:13visibles et c'est vous qui censurez toutes les voies
09:16d'opposition. Les voies d'opposition réelles, je parle.
09:19On ne va pas dire que le ERED et la LFI, c'est l'opposition.
09:22Ces gens-là, c'est des...
09:25Je veux dire, qu'est-ce qu'on pourrait
09:28dire d'eux ? C'est des marioles.
09:31Les gens qui ont un peu d'éducation vous parlent
09:34de droit, vous parlent de géopolitique,
09:37vous parlez d'économie, vous parlez d'intérêt national,
09:40vous parlez de constitution, ces gens-là sont des marioles.
09:43C'est pas des opposants. Mais même eux, d'ailleurs,
09:46qui sont des demi-opposants, vous les invitez pas sur les dossiers
09:49intéressants. Donc, puisque
09:52vous avez décidé de maintenir cette propagande de guerre,
09:55de ne pas inviter les contradicteurs à la paonie
09:58et qu'on sort, ben sachez qu'un jour,
10:01je vous l'assure, nous prendrons le pouvoir
10:04d'une façon ou d'une autre et on vous lâchera pas.
10:07On n'oubliera pas toute cette propagande que vous aurez
10:10assénée pendant des années contre nos intérêts nationaux.
10:13On vous lâchera pas. Vous serez virés non seulement parce qu'on nationalisera
10:16tous les grands médias privés,
10:19le temps de pouvoir jeter en prison
10:22les journalistes larbins qui ont assuré cette propagande
10:25et de pouvoir rendre au peuple
10:28des médias qui sont actuellement sous le contrôle
10:31d'intérêts mercantiles et qui
10:35ne sont pas dans l'intérêt national, qui méprisent
10:38la démocratie. Et d'ailleurs, vous êtes tellement
10:41peu démocrate, vous aimez tellement parler
10:44de démocratie, mais vous n'avez pas un échantillon sur vous,
10:47que vous n'avez jamais été foutu d'envoyer un journaliste
10:50ou un médiateur de votre chaîne pour venir discuter avec nous,
10:53pour venir nous dire, ben écoutez, puisque vous dites
10:56qu'on dit de la merde, que ce qu'on dit est faux,
10:59que c'est de la désinformation sur l'Ukraine ou sur un autre sujet,
11:02eh ben on va vous inviter, envoyez-nous quelqu'un
11:05et puis on va vous mettre face à la Paudy,
11:08à Nicolas Temser et d'autres, et puis
11:11on verra bien si ce qu'on dit c'est de la merde et si vous avez
11:14des choses plus intéressantes à dire. On pourrait vous donner
11:17des noms de gens très intéressants que vous pourriez inviter
11:20pour pouvoir leur apporter la contradiction.
11:23Mais ça ne vous intéresse pas la contradiction. Ce qui vous intéresse
11:26c'est asséner la propagande. Et ça,
11:29je vous assure que les gueux n'oublient pas.
11:32On a une mémoire. Ne croyez surtout pas
11:35que ça restera impuni.
11:38Ne le croyez surtout pas.
11:55Alors oui, heureusement que je suis là au nom de l'Élysée
11:58qui m'envoie. Je suis l'envoyé spécial de l'Élysée
12:01car je suis venu à beaucoup de travail.
12:04Je suis Jean Brichel et je voudrais rétablir la pluralité des opinions
12:07parce que monsieur a parlé longuement, je vais parler aussi longuement
12:10pour rassurer ses amis journalistes,
12:13nos journalistes, c'est nous qui les payons
12:16avec notre argent, enfin votre argent, l'argent des gueux,
12:19mais en fait nous l'avons à notre profit et ils disent
12:22la vraie vérité, celle qui restera dans les livres.
12:25Il y avait au début du XXIème siècle d'ignobles cafards,
12:28de la vermine, des cloportes, des naturopathes,
12:31des antivax, des gens d'extrême droite,
12:34des dingo, des fous furieux
12:37qui répandaient des mensonges,
12:40qui prétendaient que ma poitrine était plate, des platistes aussi.
12:43Imaginez, tu crois que ma poitrine est plate alors que ma poitrine
12:46est la plus belle poitrine qu'on ait jamais vue à l'ouest du Pécos,
12:49à l'est du Pécos. Et moi,
12:52enfin Chikwit Kramon,
12:55je viens soutenir ces journalistes qui disent la vérité vraie.
12:58Je voudrais aussi envoyer mes messages d'amitié
13:01à notre cher Rudy, à notre cher Tristan,
13:04à tous ces braves gens qui veillent au sein
13:07de Conspiracy Watch,
13:10qui sont payés par la Fondation pour la mémoire
13:13de la joie, dirigée par notre grand ami David
13:16de Rothschild, qui est vraiment notre grand ami, qui a amené
13:19les Choupinets avec moi au pouvoir
13:22jusqu'à la fin des temps, car nous allons changer la Constitution
13:25grâce à ces amis qui veillent à la vérité vraie
13:28et qui eux ne sont pas des cloportes,
13:31des vermines, qui eux sont des...
13:34des coccinelles de l'information, n'est-ce pas ?
13:37C'est un mot qu'il ne fallait pas dire.
13:40Des abeilles de l'information, ils putinent beaucoup,
13:43ils ramassent beaucoup de butins pour maintenir
13:46l'information. Et bien, voilà, comme je l'ai dit
13:49tout à l'heure, je rappelle que même à l'Elysée, nous avons aussi
13:52nos cloportes, comme l'a dit Bruno Lemaire, les cloportes qui sont dans les
13:55rainures du parquet à l'Elysée, et nous allons faire le ménage,
13:58nous allons éradiquer toute cette gangrène pour
14:01assainir le paysage, et donc je suis venu
14:04dans cette manifestation apporter la voix de la contradiction,
14:07la voix de la contradiction, comme il y en a dans tous les médias,
14:10les médias, nos médias,
14:13à nous. Voilà. Je vous remercie tous.
14:16Au revoir.
14:23J'aimerais bien d'ailleurs que vous invitiez l'auteur de ce livre
14:26que je vais lire, qui s'appelle Patrick Passin,
14:29qui a écrit justement un livre sur l'Ukraine, qui a étudié un petit peu
14:32qu'est-ce qui s'est passé. Et en fait,
14:35c'est un gros livre quand même, qui fait
14:38à peu près 300 pages, il y a pas mal de contenu,
14:41et à un moment donné, il va simplement parler
14:44de la chronologie des quinze jours,
14:47des huit jours, pardon, qui précèdent
14:50le début de l'opération militaire spéciale.
14:53Je vais vous lire simplement ce petit extrait-là
14:56pour montrer que, alors évidemment,
14:59il faut bien penser qu'avant ça, il y a plein de choses qui se sont passées,
15:02mais déjà, simplement en regardant ces huit jours qui ont précédé
15:05l'invasion, entre guillemets,
15:08il s'est passé plein de choses.
15:11Donc, mardi 15 février, les observateurs de l'OSCE
15:14ne révèlent que, entre guillemets,
15:1731 explosions sur un total de 153
15:20violations du cessez-le-feu, ce jour-là,
15:23contre 250 environ en moyenne
15:26pour chaque journée de 2021.
15:29Donc, en fait, je rappelle bien que
15:32il y avait régulièrement
15:35des explosions, des attaques,
15:38des violations du cessez-le-feu
15:41qui se faisaient tous les jours, qui étaient en moyenne
15:44de 250 par jour
15:47dans un pays qui attaquait sa propre population.
15:50Donc, le 15 février, 153 violations.
15:53Le mercredi 16,
15:56soudainement, les violations et les bombardements
15:59se multiplient contre le ton basse,
16:02atteignant le chiffre de 591,
16:05quasiment 4 fois plus que la veille.
16:08Alors, en fait, 541, c'est 4 fois plus
16:11vraiment de bombardements, d'explosions.
16:14Il faut savoir, en fait, que pourquoi du 15 au 16,
16:17tout à coup, il y a ce gonflement
16:20des explosions, des attaques,
16:23c'est simplement parce qu'en fait, les États-Unis avaient dit
16:26que la Russie aurait dû attaquer l'Ukraine le 15,
16:30Donc, le 16, en fait, on a ces attaques.
16:33Le 17, augmentation se poursuit à 870
16:36violations et bombardements.
16:39Le 18, il s'intensifie encore
16:42avec plus de 1566 violations
16:45dont 1400 explosions et l'envoi d'armes lourdes
16:48interdites par les accords de Minsk.
16:51Les gouvernements de Donetsk et de Lugansk
16:54font alors se replier plus de 100 000 personnes
16:58vers l'oblaste de Rochkov,
17:01excusez-moi pour l'accent, en Russie, afin de mettre à l'abri.
17:04Je m'en tiens à savoir si notre jeune auteur
17:07Fena Savelkova
17:10Savelkova, merci.
17:13En fait partie, car elle est l'une des cibles à abattre
17:16pour mon site Myroto...
17:19Myroto...
17:22Myrotvoresk, excusez-moi. J'ai été malheureusement
17:25élevé à la méthode globale et j'ai un peu des difficultés à lire
17:28les mots que je ne connais pas déjà.
17:31Le même jour, réunissant le gratin
17:34de l'OTAN, la conférence sur la sécurité
17:37débute à Munich. L'un de ses invités
17:40les plus attendus est le président Zelensky.
17:43Le samedi 19, lors de son intervention,
17:46il déclare vouloir dénoncer le mémorandum
17:49de Budapest de 1994
17:52pour doter son pays de l'arme nucléaire face à la Russie
17:55qui a pourtant signalé, à de multiples reprises,
17:58que c'est une ligne rouge à ne pas franchir.
18:01Les deux républiques décrétèrent
18:04la mobilisation générale
18:07sans compter les autres
18:10violations. Il se produit encore 1400
18:13bombardements ce jour-là, selon l'OSCE
18:16qui ont quatre codes replay depuis le début de la semaine
18:19de bombardements dits actes de guerre.
18:22Le dimanche 20, dans la nuit de l'Elysée,
18:25annonce que le président américain et russe ont accepté
18:28de venir à un sommet à Genève à l'initiative
18:31d'Emmanuel Macron. Voici pourtant ce que lui a répondu
18:34Vladimir Poutine le 18 lors d'un échange téléphonique
18:37rendu public.
18:40J'ai toujours beaucoup de plaisir à dialoguer avec toi parce que nous sommes
18:43dans une relation de confiance. Donc, Emmanuel,
18:46c'est une chose d'inverser les choses.
18:49Avant toute chose, il faut préparer cette réunion en amont.
18:52Ce n'est qu'après que nous pourrons parler parce que si
18:55on vient comme cela pour parler de tout et de rien,
18:58on va encore nous le reprocher.
19:01Les conditions n'ont manifestement pas été réunies car la réussite
19:04demande le lendemain d'avoir donné un tel accord.
19:07Les bombardements continuent et dépassent désormais le chiffre de 2000.
19:10Le lundi 21,
19:13la Duma d'Etat russe adopte le projet de loi
19:16reconnaissance officielle des républiques populaires
19:19de Donetsk et de Lugansk.
19:22Il est approuvé par le président Poutine qui signe les décrets
19:25que les accords aient traité d'amitié,
19:28de coopération et d'assistance avec les dirigeants
19:31des deux républiques venant en urgence à Moscou.
19:34Tout est organisé dans la journée
19:37et semble se précipiter.
19:40Par exemple, il sera remarqué que les drapeaux
19:43des deux républiques sont absents,
19:46ce qui accrédite l'impression
19:49d'improvisation des dernières minutes.
19:52Le samedi 22, ces accords sont ratifiés par l'Assemblée fédérale
19:55de Russie. Pensez que cette reconnaissance
19:58arrêtera l'escalade militaire,
20:01car attaquer l'Ombas, c'est désormais
20:04attaquer la Russie. Pourtant, les actions des forces
20:07armées ukrainiennes continuent de gagner en intensité.
20:10L'opération spéciale a donc été décidée
20:13dans l'urgence face à l'imminence d'une attaque
20:16laquelle a été confirmée ensuite par la découverte
20:19du degré inouï d'armement et de concentration
20:22des forces ukrainiennes au nord de Donetsk.
20:25Au point d'une frappe nucléaire
20:28tactique aurait pu détruire cette armée en un instant.
20:31La Russie ne peut évidemment prendre une telle décision.
20:34Néanmoins, lui est-il possible de laisser la population
20:37russophone du Donbass, sans défense,
20:40face à la menace du génocide ou du nettoyage ethnique ?
20:43Non, pour les autorités russes.
20:46Mardi 22, par suite de la reconnaissance russe
20:49des deux républiques du Donetsk,
20:52l'Allemagne suspend l'autorisation
20:55du gazoduc Nord Stream 2 d'une capacité
20:58de 55 milliards de mètres cubes par an,
21:01après le montant importé en Russie en 2020.
21:04Mercredi 23, l'Union Européenne adopte
21:07un paquet de mesures supplémentaires
21:10visant 555 personnes,
21:13dont les 351 membres de la Douma de l'état russe
21:16et 52 entités particulières de la Banque Centrale.
21:19Le plus haut diplomate de l'Union Européenne,
21:22Joseph Borrell,
21:25continue de faire preuve de diplomatie.
21:28Il dit que de telles décisions sont illégales et inacceptables.
21:31Elles violent le droit international,
21:34l'intégrité territoriale et la souveraineté de l'Ukraine,
21:37ainsi que les engagements internationaux de la Russie
21:40et aggravent encore la crise.
21:43Nous verrons ci-dessous que les affirmations
21:46ne sont pas tout à fait exactes du point de vue du droit.
21:49Question à Borrell.
21:52Tandis que l'armée ukrainienne bombarde les civils sans défense,
21:56pourtant les actions de guerre sont illégales et inacceptables.
21:59Elles violent le droit international
22:02et même les accords de Minsk,
22:05dont vous n'avez peut-être pas encore entendu parler.
22:08Jeudi 24, 5h48, heure de Moscou,
22:11j'ai pris la décision d'une opération militaire spéciale,
22:14annonce le président Poutine à la télévision.
22:17Comme je l'ai dit précédemment,
22:20la Russie a accepté de nouvelles réalités géopolitiques
22:24après l'effondrement de l'URSS.
22:27Nous respectons et continuons à respecter tous les pays
22:30nouvellement formés dans l'espace post-soviétique.
22:33Nous respecterons et continuerons à respecter leur souveraineté
22:36et un exemple de cela est l'aide
22:39que nous avons apportée au Kazakhstan
22:42qui a été confrontée à des événements tragiques
22:45et à des défis pour son statut d'État et son intégrité.
22:48Mais la Russie ne peut se sentir en sécurité,
22:51ne peut exister avec une menace constatante
22:54émanant du territoire de l'actuelle Ukraine.
22:57Elle s'avère même encore plus grave
23:00car Raphaël Grossi, le directeur
23:03de l'agence internationale de l'énergie atomique,
23:06déclare que le 25 mai, au forum de Davos,
23:09que l'Ukraine avait exposé 30 tonnes de plutonium
23:12et 40 tonnes d'uranium
23:15enrichies dans sa centrale de Zaporizhzhia.
23:18Son agence se demandait ce qu'il s'était devenu.
23:21Cette centrale est un objectif de l'armée russe
23:24dès le deuxième jour de son opération.
23:27Je vais m'arrêter là.
23:30Cela montre bien que si on regarde à la loupe
23:33les jours qui précèdent cette invasion
23:36ou cette opération spéciale
23:39selon les différents vocabulaires,
23:42il y avait quelques jours
23:46il y avait des bombardements
23:49qui se faisaient sur une population.
23:52Il faut prendre compte de tout ceci
23:55pour comprendre comment ça s'est passé.
23:58Il faut revenir en 2014
24:01pour comprendre la mot de cette guerre.
24:04NCI, s'il vous plaît,
24:07invitez Patrick Passin.
24:10Discutons de tout ça ensemble.
24:13On a des experts de différentes voix
24:16qui puissent y avoir des débats.
24:19Mais on n'a pas envie d'entendre
24:22toujours la même voix.
24:43Sous-titrage MFP.

Recommandations