Les frappes israéliennes se poursuivent au Liban, où des centaines de personnes ont été tuées depuis mi-septembre par l'État hébreu. En Iran, l'ayatollah Ali Khamenei doit diriger ce vendredi 4 octobre la grande prière hebdomadaire et prononcer un prêche qui pourrait donner le ton des plans de Téhéran après son attaque de missiles lancée en début de semaine contre Israël.
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00:00Nicolas, les frappes israéliennes visent les abords de Beyrouth, la capitale, le sud du Liban, mais aussi du côté de la frontière avec la Syrie.
00:08Le poste frontière même a été visé. Pourquoi cette cible ?
00:13Parce que c'est un poste frontière qui, selon l'état hébreu, sert à faire rentrer des armes depuis la Syrie vers le Liban et donc à alimenter le Hezbollah.
00:23Ça, c'est la version israélienne, mais la réalité, c'est aussi que ce point de passage frontalier dans la région de Béka, région Schitz, où la coupe du Hezbollah,
00:32sert principalement, et ce depuis une semaine, à la fuite de beaucoup de civils qui fuient les combats, qui fuient les bombardements pour rejoindre la Syrie de Bachar al-Assad,
00:42qui elle-même est en guerre. On parle de plus de 100 000 Libanais et Syriens qui ont d'ores et déjà franchi la frontière.
00:48Nous y sommes rendus hier après-midi, un petit peu avant la frappe, avec Théo Touché.
00:52Nous avons pu discuter avec tous ces habitants qui nous expliquaient fuir une guerre pour une autre, mais qu'en Syrie, c'était moins pire.
00:58Alors forcément, ici, au Liban, cette frappe sur un poste frontalier est vue comme une agression gratuite contre des civils qui fuyaient seulement les combats.