L'armée israélienne mène des opérations "limitées" au sol dans le sud du Liban et continue de bombarder le pays. Tard ce lundi 30 septembre, Tsahal a ordonné aux habitants de plusieurs quartiers de la banlieue de Beyrouth d'évacuer. De son côté, l'armée libanaise repositionne ses troupes.
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00:00Est-ce que vous avez, aujourd'hui, vous, Liban, et l'armée libanaise, les moyens de repousser Israël et l'armée israélienne ?
00:08L'armement de l'armée libanaise n'est pas vraiment en mesure de le faire, non.
00:15C'est impossible pour vous. Donc vous avez besoin du Hezbollah.
00:19Oui, c'est aussi une décision politique libanaise de ne pas entrer en guerre, en guerre mentale, disons, bien directe, entre l'armée libanaise et l'armée israélienne.
00:36Alors, quelles sont vos armes, si je puis dire, notamment diplomatiques ?
00:39C'est la diplomatie.
00:41C'est la diplomatie, notamment avec la France et les États-Unis, la France qui appelle un cessez-le-feu,
00:47qui parle, Emmanuel Macron notamment, d'une conférence sur le Liban.
00:51Il l'a lancée.
00:52Pardon, mais c'est une tradition un peu française de lancer des idées de conférences, voire une tradition macronienne.
00:58Ça veut dire quoi ? Qu'est-ce qu'on mettrait dedans ?
01:01Là, le premier point, maintenant, c'est le cessez-le-feu, au fait.
01:05La proposition française, soutenue par les États-Unis et par un grand nombre de pays arabes et autres, a été accueillie positivement par le gouvernement libanais et l'autorité libanaise.
01:17Nos autorités étaient à New York au plus haut niveau la semaine dernière et étaient dans le cœur, disons, de ces négociations.
01:25Et puis, on a confirmé qu'on était d'accord pour un cessez-le-feu.