• il y a 2 mois
Le Premier ministre a annoncé ce mardi 1er octobre que le gouvernement va travailler pour proposer "un traitement plus efficace des demandes d'asiles" et "faciliter la prolongation exceptionnelle de la rétention des étrangers en situation irrégulière pour mieux exécuter les OQTF".

Category

📺
TV
Transcription
00:00Il était attendu au tournant par le Rassemblement National, qui a placé son gouvernement sous surveillance.
00:05Hier, Michel Barnier a dévoilé les grandes lignes de sa politique migratoire, promettant d'agir avec gravité et dignité.
00:12« Nous ne maîtrisons plus de manière satisfaisante notre politique migratoire.
00:16La conséquence, c'est que nous n'atteignons plus de manière satisfaisante notre objectif,
00:23notre devoir républicain d'intégration.
00:26Nous proposerons de faciliter la prolongation exceptionnelle de la rétention des étrangers en situation irrégulière
00:32pour mieux exécuter les obligations de quitter le territoire français. »
00:36Le Premier ministre a également annoncé envisager de restreindre davantage les visas pour certains pays.
00:41Ceux qui sont réticents à accueillir leurs ressorties sont expulsés.
00:44Des mesures inquiétantes et contre-productives pour cet avocat en charge d'affaires sur le droit des étrangers.
00:50« Ça annonce une politique encore plus dure et encore plus restrictive,
00:55notamment quand je vois qu'il y a une annonce de pouvoir prolonger de manière exceptionnelle la durée de la rétention,
01:01je ne vois pas en quoi cela va avoir un impact, premièrement.
01:05Et aussi ce qu'il faut savoir, c'est que plus une rétention dure longtemps,
01:09moins il y a de pourcentages d'exécution, notamment des mesures d'éloignement.
01:13Plus une personne reste longtemps en rétention, moins il y a de chances qu'il y ait un éloignement effectif.
01:18Tout en sachant qu'un placement en rétention coûte 14 000 euros par placement en rétention,
01:23ce qui est annoncé, c'est une dépense supplémentaire d'argent public. »
01:26Michel Barnier souhaite également mieux contrôler les frontières françaises.

Recommandations