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La nouvelle antenne diffuse les infos qui ne sont pas couvertes sur le canal 15 de la TNT

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00:00Après BFM TV, voici BFM2. La chaîne Info se dote d'une deuxième antenne numérique pour compléter l'offre de la première.
00:07Son concepteur est votre invité, Medias et Linh-Bali Darcourt.
00:10Bonjour Julien Miel-Carrack.
00:11Bonjour.
00:12C'est vous qui avez piloté ce projet devenu réalité hier. Vous êtes le directeur délégué à l'information digitale de BFM.
00:18BFM2, c'est exactement le même ADN que sa grande sœur, de l'info en continu,
00:22mais qui traite des actualités qui ne trouvent pas leur place sur BFM TV.
00:26De quel constat est parti ce projet ?
00:28Il a démarré il y a deux ans ce constat. On a commencé à diffuser sur le digital, sur notre site et notre application,
00:35des événements en direct qui ne pouvaient pas être diffusés sur BFM TV parce que la chaîne fait un choix
00:39ou parce qu'on a un priorité au direct qui fait qu'on écrase tout le programme pour faire autre chose.
00:44On avait aussi diffusé l'intégralité des meetings lors de la dernière présidentielle.
00:48Et on s'est rendu compte que chaque jour, on a démarré par un direct, puis deux, puis trois.
00:53Et on avait énormément de matière à proposer en parallèle de BFM TV.
00:57Et on s'est dit que c'était plus simple d'avoir une porte d'entrée unique, un canal, donc BFM 2.
01:02Vous avez BFM TV où vous suivez un événement, ou vous voulez suivre un autre événement en parallèle,
01:07vous rentrez par la porte BFM 2.
01:08Prenons des exemples très concrets. Par exemple, ce week-end, la mort d'Assad Nasrallah,
01:13ça, c'est en édition spéciale sur BFM TV. Et le reste de l'actu sur BFM 2 ?
01:18Voilà, la suite du feuilleton politique, par exemple, sur BFM 2, où aujourd'hui, c'est un très bon exemple.
01:22À partir de 14h, BFM TV sera en édition spéciale avant le discours de politique générale de Michel Barnier.
01:28Il y a encore énormément d'actualités au Proche-Orient.
01:30On a beaucoup d'équipes de BFM TV qui sont en Israël, qui sont à Beyrouth.
01:34Pendant ce temps-là, on va traiter cette actualité internationale sur BFM 2.
01:38Le discours, il sera à suivre sur BFM TV ?
01:40Absolument.
01:40On est d'accord. Alors moi, j'ai beaucoup regardé BFM 2 depuis hier.
01:43Quand vous parliez des frappes sur Beyrouth avec votre correspondante sur place et un journaliste à Paris,
01:48quelle était la plus-value par rapport à BFM TV ?
01:51Déjà le format, parce qu'évidemment, on n'est pas contraint par des durées comme ici ce matin.
01:55On a 7 minutes, pas 7 minutes 30.
01:57Il faut respecter les formats sur une chaîne linéaire.
02:00Ce n'est pas le cas sur BFM 2.
02:01Donc hier, Clémence Dibout a pu nous raconter vraiment en longueur ce qu'elle avait vu, ce qui se passait.
02:07On en profite aussi sur BFM 2 pour retourner un petit peu la caméra.
02:11C'est aussi un moment pour nos reporters de nous expliquer comment ils travaillent,
02:14les difficultés qu'ils peuvent rencontrer sur le terrain.
02:17On n'a pas forcément le temps toujours de le faire sur une antenne comme BFM TV.
02:20Alors, à part ces moments de direct, ces moments incarnés,
02:23c'est un enchaînement de reportages bruts, sans commentaire, parfois une image fixe pendant de longues minutes.
02:28L'enregistrement hier, par exemple, d'un podcast de Dominique Rizet,
02:32on n'est pas sur l'actualité chaude en direct.
02:34C'est beaucoup de froid.
02:35Alors ça, c'est quand on n'est pas en direct.
02:37L'objectif, c'est évidemment d'avoir un maximum d'heures de direct par jour.
02:41Et entre ces directs, on propose les vidéos qu'on fabrique déjà pour les plateformes sociales
02:46et une partie de nos podcasts filmés.
02:48C'est ce que vous citiez, par exemple, avec le podcast de Dominique Rizet,
02:51qui marche très bien et qui existe maintenant en version vidéo sur BFM2.
02:55Il y a quand même des petits ratés, pardon, et après on passera aux choses positives.
02:57Bien sûr, c'est le début.
02:59Et là, vous critiquez aussi quand même.
03:00Non, mais voilà, je regarde beaucoup depuis hier.
03:02Par ailleurs, c'est une chaîne qui va grandir.
03:05Et ce que vous voyez aujourd'hui sera différent dans trois semaines ou dans un mois.
03:08Et notamment, j'imagine, en tout cas, je l'espère pour vous,
03:11le discours ce matin de Julian Assange devant le Conseil de l'Europe, qui est en anglais.
03:15Ce n'est pas traduit, ce n'est pas sous-titré.
03:18Qui regarde ça ?
03:19Vous déjà, Céline, un petit cours d'anglais matinal.
03:22Par obligation.
03:23Pourquoi pas ?
03:24Alors évidemment, déjà deux choses.
03:25On va tenter plein de choses sur cette chaîne.
03:28Donc des images parfois en direct pendant des heures.
03:31On va tenter des choses un peu inédites sur le fait de diffuser des événements en anglais.
03:36On l'assume aussi pour l'instant.
03:37Évidemment, on travaille à une solution de traduction avec des traducteurs,
03:41comme on le fait sur BFMTV, sur des événements qu'on arrive.
03:44Céline, il n'y a pas un risque de remplissage ?
03:46Alors non, il n'y a pas de risque de remplissage.
03:47Juste déjà sur la traduction, on avance évidemment avec l'intelligence artificielle
03:51pour avoir dans les prochaines semaines une solution viable de traduction.
03:55Il n'y a pas de risque de remplissage parce que très honnêtement,
03:57ça fait trois semaines que l'antenne tourne à blanc, évidemment, pour faire des tests.
04:02Avec les 300 journalistes de BFMTV, je peux vous dire que chaque jour,
04:05on a de quoi faire largement BFMTV et BFM2.
04:09Est-ce qu'on pourra voir les mêmes reportages sur les deux antennes ?
04:12Est-ce que vous allez recycler des choses ?
04:13Pas du tout.
04:14Pas du tout.
04:15Les reportages de BFMTV ou même des replays d'émissions de BFMTV ne seront pas sur BFM2.
04:19On ne veut pas créer de confusion entre les deux chaînes.
04:21Il y a vraiment deux chaînes qui fonctionnent de façon complémentaire et de façon parallèle.
04:25Alors, où trouve-t-on BFM2 ?
04:26Sur votre site internet, votre appli, mais aussi sur les téléconnectés et les box SFR Free et Bouygues.
04:31Et les autres qui arrivent dans la prochaine semaine.
04:33Ça va arriver Orange et My Canal un peu plus tard.
04:35Est-ce que vous avez envisagé de postuler à une des fréquences TNT
04:38qui était remise en jeu pour plus de visibilité ?
04:40Pas à date, pas du tout.
04:42Après, on verra dans l'avenir s'il y a des opportunités qui se présentent pour cette chaîne.
04:45Par ailleurs, dans le format tel qu'on l'a pensé,
04:48c'est un canal qui est digital de par sa distribution, mais aussi dans sa forme.
04:52Vous l'avez dit, ça ressemble davantage à des streams, à des lives YouTube,
04:56parfois des images sans commentaire.
04:58Ce sont des choses qui sont plutôt de la consommation digitale et un public
05:02qui a l'habitude de consommer ça, notamment sur YouTube et Twitch.
05:05Voilà, ce sont les jeunes que vous visez.
05:06Et d'ailleurs, BFMTV a la plus jeune audience SM Info.
05:11Donc là, vous espérez la rajeunir encore ?
05:13C'est un peu la suite de notre stratégie autour de BFM.
05:15C'est de dire que ça doit être la marque numéro un d'info partout,
05:17en télévision, bien sûr, mais aussi sur les plateformes.
05:21On est très puissant sur TikTok, sur Snapchat, sur Instagram.
05:24Il y a 20 millions de personnes qui nous suivent sur les réseaux sociaux.
05:27Là, le live, c'est aussi un usage qui se développe
05:30chez le jeune public sur YouTube et sur les plateformes.
05:33Et donc, on a eu aussi envie d'aller sur ce terrain-là,
05:35sachant que le direct, c'est dans l'ADN de BFM.
05:37Il manque peut-être le côté interactif sur Twitch.
05:40Ça, vous y songez pour plus tard ?
05:41Oui, on y travaille, évidemment, dans les prochaines semaines
05:43et les prochains mois, d'ajouter cette dose d'interactivité.
05:46C'est aussi pour ça que la chaîne n'est pas disponible sur Twitch à date.
05:50Il n'y avait pas de raison pour nous d'aller sur une plateforme
05:52où la clé, c'est l'interactivité, sans faire de l'interactivité.
05:55Il y a un objectif d'audience ?
05:56Franchement, non, parce que c'est un modèle inédit.
05:59Ça n'existe pas une chaîne info qui lance une deuxième chaîne info sur le digital.
06:04Donc, très honnêtement, sur le direct, on va suivre dans les prochaines semaines
06:08ce qui se passe.
06:09En revanche, on regarde déjà l'audience des extraits ou des replays
06:12des événements qu'on a pu diffuser sur BFM2.
06:15Et on a déjà des extraits sur YouTube qui sont à plus d'un million de vues.
06:18Mais ça, c'est une audience que vous allez rajouter à celle de BFM TV
06:21et éventuellement pour montrer que finalement, vous êtes devant ces news.
06:24En tout cas, nous, ce qui est sûr, c'est que c'est un écosystème.
06:27Par exemple, si vous prenez BFM TV, pour le coup, son audience linéaire et digitale
06:33au mois de septembre, c'est 46 millions de Français.
06:36C'est 3 millions de plus sur un an.
06:38Et évidemment, le gain, il est sur le linéaire, mais il est aussi sur le digital
06:41parce qu'on est une des marques les plus digitales d'info.
06:43Je suis obligée de préciser qu'en part de marché, c'est ces news qui est devant,
06:46en tout cas au mois de septembre, devant BFM TV.
06:48Si on prend notamment les plus de 74 ans.
06:50Mais pas que, non, non, la part d'audience.
06:53Vous avez un nombre plus important de téléspectateurs,
06:56mais une part d'audience plus faible.
06:59Juste une dernière question, parce que c'est un projet qui a été initié
07:02avec le précédent propriétaire, Patrick Drahi.
07:05Aujourd'hui, c'est Rodolphe Saadé.
07:06Est-ce qu'il y a eu un moment du plomb dans l'aile sur ce projet ?
07:08Pas du tout. En fait, on a parlé très rapidement de ce projet à nos nouveaux actionnaires.
07:12On leur a ensuite présenté très concrètement au mois de juillet.
07:15Et on a senti un enthousiasme et un soutien.
07:17Donc il n'y a pas eu de pause, en tout cas sur BFM2.
07:20Merci beaucoup, Julien Milcarec, directeur délégué à l'information digitale de BFM2.
07:26Merci beaucoup.

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