TPMP : 100% médias, 100% darka !
Du lundi au vendredi à 18h50 sur C8.
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00:00Et Norbert qui a connu, qui a une vie incroyable. Incroyable. J'aimerais qu'on parle un peu de toi, Norbert, avant, parce que tu nous as ramené des petites douceurs.
00:08T'as ramené quoi ?
00:09Je peux ?
00:10Bah oui, bien sûr.
00:11Parce que la dernière fois que t'as ramené des petites douceurs, on a eu un prank, tu te rappelles ou pas ?
00:14Ah oui, oui, je sais.
00:15Et bien voilà, c'est pour toi parce que je te signale que t'es né un jour après moi.
00:19Ouais, c'est vrai, t'as raison.
00:20Oh, les chouquettes !
00:21À la crème.
00:22À la crème ?
00:23À la crème.
00:24Alors je les garde, je les mange pas tout de suite.
00:25Non, non, non, tu m'en manges une.
00:26Non, je les garde pour chez moi.
00:27Parce que si j'en mange maintenant, je vais devoir partager avec les autres.
00:33Cyril !
00:34C'est pour tout le monde.
00:35Je ne partagerai pas avec vous, je n'en ai rien à foutre.
00:38Cyril !
00:39Les seules personnes à qui je partagerai, c'est le public.
00:52Les chouquettes, les chouquettes.
00:54Les chouquettes à la crème.
00:56Je vais les distribuer dans un instant au public.
00:58Sachez qu'il y en aura une pour trois.
01:00D'accord ?
01:02Donc vous croquez dedans, vous faites passer et vous laissez pas votre dentier dedans.
01:05C'est tout ce que je vous demande.
01:07Merci les chéris.
01:08C'est pour moi, c'est cadeau.
01:09Non, non, ça a l'air très bon.
01:10Moi, je vais en prendre une.
01:11Après le reste, ils sont pas là pour manger.
01:12Ils sont déjà assez payés comme ça.
01:14J'en donnerai une bien sûr à Gautier parce que c'est mon petit chouchou.
01:16Mais le reste...
01:17Ah oui, bah c'est comme ça.
01:19Quand vous serez les chouchous, vous me boufferez la chouquette.
01:21Pour l'instant...
01:23Pour l'instant, c'est non.
01:25Merci mon Norbert d'être là.
01:26Je suis content de te voir.
01:27C'est un plaisir.
01:28Norbert, est-ce qu'on peut revenir sur ton histoire pour nos téléspectateurs ?
01:30Je suis tellement fier de toi.
01:31Je suis tellement heureux pour toi.
01:33Raconte-nous un peu.
01:35D'où tu viens ?
01:36T'as démarré.
01:37Parce que c'est vrai, ton histoire, elle fait rêver.
01:38Je viens d'Argenteuil.
01:39J'étais promu à une carrière de footballeur.
01:41Mais bon, ils ont découvert que j'avais deux pieds gauche.
01:43Donc on a arrêté la carrière.
01:45Ensuite, j'étais pas très bon.
01:48J'étais pas très scolaire.
01:50Donc la vie a fait que je me suis retrouvé à Londres en tant que plongeur.
01:52Dans un restaurant 3 étoiles au Michelin.
01:54J'ai fait la plonge.
01:55Comment tu t'es retrouvé à Londres ?
01:57Quand t'es un gosse un peu dur, forcément.
02:00Ma maman était une femme isolée.
02:02C'était un peu plus compliqué pour elle.
02:03Et puis je pense qu'elle en a eu assez d'un tempérament assez désinvolte.
02:08Et c'est la meilleure décision qu'elle a dû prendre.
02:10C'est-à-dire de partir un peu devant mes propres ailes.
02:12Donc je suis arrivé à Londres.
02:14J'ai découvert en fait que 300 francs à l'époque,
02:173000 francs à l'époque, c'était pas beaucoup pour Londres.
02:20Donc j'ai cramé mon oseille en une journée.
02:22Et après j'ai plus d'argent.
02:24Et donc j'ai trouvé une agence.
02:25Vraiment par hasard.
02:27Et je suis rentré en pleurant, demandant un travail.
02:29Et j'ai été logé dans un foyer.
02:31Et puis j'ai commencé plongeur.
02:33Et puis de fil en aiguille, l'Angleterre est un pays magnifique.
02:36Parce que cette mentalité c'est marche ou crève.
02:39Donc plus tu marches, et là-bas,
02:41ils te récompensent à chaque fois que tu évolues.
02:43Donc c'était hyper agréable.
02:44Pourquoi t'as commencé plongeur ?
02:45T'as travaillé comme un fou et ils se sont dit lui c'est un bosseur.
02:47Et j'ai fini 3ème seconde.
02:49Ce qui est un poste énorme.
02:51Et la rémunération à l'époque c'était 8500 francs à plongeur.
02:53Et j'ai terminé à 25 000 francs par mois à Londres.
02:56Quoi ?
02:57Ouais.
02:58Londres ça n'a rien à voir avec la France.
03:00Plus t'évolues à Londres, plus ils te payent.
03:02Il n'a pas demandé ton salaire.
03:03C'est-à-dire que l'augmentation elle est donnée.
03:05Elle est donnée.
03:06On n'a pas besoin de quémander.
03:08Et après je suis revenu en France.
03:10Et on m'a dit t'as pas de CV, t'as pas d'expérience,
03:12et t'as pas de diplôme.
03:13Tu peux rien faire.
03:14Donc je suis allé dans une librairie.
03:15J'ai pris un guide rouge.
03:16On référencie les plus grandes tables.
03:18Et j'ai fait un faux CV avec le nom de tous les plus grands chefs.
03:22Énorme.
03:23Et donc...
03:24Bon après j'ai marqué beaucoup.
03:26Parce que quand je me suis retrouvé devant M. Bernard Loiseau,
03:28il a bien compris qu'en 3 ans faire autant de chefs c'était pas possible.
03:32Et puis il a appelé surtout.
03:33Non.
03:34Parce que je pensais que les commis on les calcule pas en cuisine.
03:36Les commis tu fais pas attention.
03:37Sauf que les grands chefs ici ils font attention à leur brigade.
03:39Donc en fait j'avais qu'un seul nom propre.
03:42C'était le restaurant à Londres dans lequel j'avais travaillé.
03:43Tout le reste c'était du pipeau.
03:44Et il m'a dit voilà j'ai deux choses à te dire.
03:46La première t'as embauché.
03:47La deuxième tu me mens plus jamais.
03:48Parce que même dans un fast-food tu travailleras pas.
03:50J'aime pas les menteurs.
03:51Et j'ai commencé chez lui.
03:52C'est ce monsieur là qui m'a donné ma chance dans les étoiles.
03:56Et après j'ai parcouru Marc Vérat.
03:58Marco Lagreco.
03:59J'ai aussi travaillé pour Cyril Lignac.
04:01J'ai travaillé pour des maires ouvriers de France à Lyon.
04:03David Tissot, Guy Lassoset.
04:05Et j'ai fait un parcours comme ça où je n'ai fait que bluffer toute ma vie.
04:08Parce que j'ai aucune base de cuisine.
04:10J'ai même pas fait d'école.
04:12C'est ça que je voulais savoir.
04:13Ça c'est vrai qu'on n'en parle jamais.
04:14Mais t'as aucune base de cuisine.
04:15T'as juste été plongeur.
04:16Ouais.
04:17Mais c'est tout.
04:18En fait l'autodidacte souvent on le galvote.
04:21Parce que l'autodidacte c'est la capacité à reproduire quelque chose sans l'avoir appris.
04:26Donc en fait je fais que du mimétisme quand je suis dans les grandes cuisines.
04:28Que du mimétisme.
04:29Je regarde l'autre bosser et je fais pareil que lui.
04:31Par contre quand je suis tout seul je suis perdu.
04:32Donc j'ai toujours besoin d'un mec à côté pour me référencer.
04:35Pour faire à peu près la même chose que lui.
04:36Et de fil en aiguille je suis arrivé.
04:38Malheureusement j'ai fantasmé un peu trop le côté chef d'entreprise.
04:42J'ouvre deux restaurants et je me vautre.
04:44Mais je me casse vraiment la gueule.
04:45Ouais ouais sincèrement.
04:46Sauf que dans ce pays en France quand tu te casses la figure t'as du mal à remonter.
04:50Et la bonne étoile c'est que je suis repéré sur le casting de Top Chef en 2011.
04:56Pour participer à la saison numéro 3.
05:00Et là je me dis que c'est ma dernière chance de pouvoir prouver aux gens qu'on peut venir de nulle part et cartonner.
05:06Sauf que je n'ai pas les codes télé.
05:08J'ai les codes cuisine où à l'époque c'était très fleuri.
05:11Et donc je balance tout ça en pensant que ça ne va jamais être monté.
05:15Quand je parle de la culotte de Guylaine Arrabian je ne pense pas que ça va être monté.
05:19Je me dis que c'est juste du folklore.
05:20Mais en fait tout est monté.
05:21Donc en fait ça a créé un choc thermique.
05:23On m'a un peu catalogué un peu comme le mec bien franchouillard bien lourd.
05:28Alors qu'en cuisine oui.
05:29Maintenant on ne peut plus le faire parce qu'on n'a que des emmerdes.
05:31Mais parler comme ça à l'époque c'était monnaie courante.
05:33Donc voilà.
05:35Et puis après tu es projeté.
05:36Et puis après la télé c'est quand même un tremplin énorme pour le réseau.
05:41On rencontre des gens dans le métier.
05:43J'ai pu rencontrer moi mes idoles.
05:44Vous parliez tout à l'heure de stars.
05:45Moi j'ai rencontré Joël Robuchon.
05:47J'ai rencontré plein de chefs.
05:49Et donc après j'ai monté des entreprises.
05:52File en aiguille j'ai eu une, deux, trois.
05:54Après j'ai monté des restaurants avec mon associé Hakim.
05:57On a monté les pas parisiens.
05:59Et quatorze restaurants.
06:00Et voilà.
06:01Et de l'ascension.
06:02Incroyable.
06:03Ce qui est extraordinaire c'est que vous ne gagnez pas Top Chef.
06:05Oui.
06:06Mais la télé voit que vous êtes un personnage et ça démarre tout de suite après.
06:10Oui tout de suite après.
06:11La chaîne dit celui-là on va en faire quelque chose quoi.
06:14Alors je dois aussi quelque chose c'est qu'on ne se fait jamais tout seul.
06:16On a toujours besoin des autres dans son entourage.
06:18Je sors de Top Chef.
06:20Moi j'ai quand même de l'argent à rembourser parce que j'ai planté un deuxième restaurant.
06:23Donc voilà je repars à Meugève.
06:25Donc mon ex-compagne travaille chez 3 étoiles Michelin.
06:27Et moi je travaille dans un super beau restaurant qui n'existe plus.
06:31C'est la Sauvage Jaune.
06:32Et donc je suis là.
06:33Et en fait je ne vois pas la saison parce que je travaille 7 sur 7.
06:35Donc je ne la vois pas.
06:36Sauf qu'à l'époque il n'y avait qu'un réseau social.
06:38C'était Facebook.
06:39Et donc le premier lundi je rentre et mon ex-compagne me dit tu es détesté.
06:43Il te déteste.
06:44Le public français te déteste.
06:45Non.
06:46La deuxième semaine pareil.
06:47Alors là la presse c'est qui ce mec c'est qui ce beauf.
06:50Je ne comprenais pas mais je n'avais pas vu le montage.
06:52Et la troisième c'est je donne un coup de main à Noémie pour découper un carré de veau.
06:56Et alors là je suis passé de 5 amis à je ne sais pas à 150, 200 000.
07:01Mais à l'époque c'était énorme.
07:02Et je n'ai pas vu.
07:03Et j'ai vu des gens qui venaient de Belgique.
07:04Qui venaient de Belgique, Haute-Savoie pour venir me voir.
07:06Je ne comprenais rien.
07:07À la fin j'ai un mec que vous connaissez tous qui s'appelle Jean Imbert.
07:11Qui m'appelle et qui me dit moi je suis le gagnant le plus détesté de France.
07:14Et toi tu es le perdant le plus aimé.
07:16Est-ce que ça te dirait de faire une émission ?
07:18J'ai dit ok mais on part sur une émission un peu amicalement veau.
07:20Tu vois deux caractères différents.
07:23Et on fait Norbert et Jean le défi.
07:25Et là commence vraiment l'histoire.
07:27Donc il y a aussi Jean Imbert qui m'a donné un sérieux coup de main.
07:29Il est sympa Jean je l'adore.
07:30Jean il est fabuleux.
07:31Pire mec ouais.
07:32Fabuleux.
07:33Il est fort en plus aussi.
07:34Est-ce que vous avez ressenti comme a pu le ressentir par exemple Cyril Lignac.
07:38Un peu de mépris de la part de certains chefs.
07:40Parce que vous êtes un chef de télé.
07:41Très bonne question.
07:42J'ai travaillé pour Cyril au moment où il fait Oui Chef.
07:44Donc j'étais son second.
07:46J'étais avec l'équipe qui l'avait recruté.
07:48Ces candidats anonymes.
07:49Ces cuisiniers justement autodidactes.
07:51Et on l'a subi.
07:52Parce qu'on n'a même pas eu le droit d'avoir un étoile Michelin.
07:54Parce qu'il était trop médiatisé.
07:56Et après oui.
07:58Je me suis démépris.
07:59Parce qu'avec Jean.
08:00La première émission qu'on fait.
08:01Je mets un saumon au lave-vaisselle.
08:03A cuire.
08:04Alors là toute la profession s'est heurtée.
08:05Et là j'étais devenu.
08:07A ce moment là j'ai du soulager Cyril.
08:08Qu'on avait un peu plein le dos.
08:10Et je suis devenu la proie de tous ces chefs.
08:12Qui se demandaient pourquoi il y a un cuisinier qui bafoue un peu la cuisine.
08:15Mais c'était juste de la démocratiser.
08:17Est-ce que ça vous dirait.
08:19De monter un projet justement.
08:22Vous qui venez d'Argenteuil.
08:24Vous savez que la plupart des jeunes là-bas.
08:26Se pensent condamnés.
08:28Est-ce qu'il ne serait pas intéressant que vous y retourniez.
08:30Pour faire quelque chose pour les jeunes là-bas.
08:32Alors figurez-vous que j'ai un gros défaut.
08:34C'est que tout ce que je fais pour les jeunes.
08:35Ou pour les enfants.
08:36J'ai un défaut.
08:37Je ne communique pas.
08:38Parce que j'ai l'impression d'être un peu.
08:39D'instrumentaliser tout ça.
08:41Mais on fait avec un ami qui s'appelle Happy Cook.
08:43On fait des concours de cuisine.
08:46Dans tous les quartiers.
08:47Et on a le soutien d'un grand centre commercial à Sergipontoise.
08:50Et on fait des finales.
08:51Et on va dans tous les quartiers.
08:53Je suis avec Abdelkarim du meilleur pâtissier.
08:54Merouane.
08:55Qui a fait top chef aussi.
08:57On est avec tout ça.
08:58Et là prochainement on fait le crousse aussi.
09:00Pour les étudiants.
09:01Pour montrer aux étudiants qu'on peut cuisiner avec rien.
09:03C'est important pour les jeunes.
09:06Ils ont besoin d'avoir des références.
09:08Je dis qu'il y a plusieurs choses.
09:10C'est quoi ton plat préféré toi ?
09:12Vous mangez les chouquettes.
09:13Je te jure Cyril.
09:14Ils vont attraper la drouille.
09:15Tu vas m'en vouloir.
09:16C'est de la vraie crème.
09:18C'est de la vraie crème.
09:19T'as raison.
09:20Non mais continue avec Norbert.
09:22Et moi je fais juste.
09:23Vous faites passer.
09:24Merci.
09:25J'oublie.
09:26Ça va être l'énorme.
09:27Attention la nougatine.
09:29Faites passer bordel.
09:31Il y a de la nougatine.
09:33T'inquiète pas.
09:34C'est pas pour toi.
09:35Attention il y a de la nougatine pour les plus âgés.
09:37Les pommes perronnes dans le vêtement.
09:39Pour les plus âgés faites gaffe.
09:42Norbert ce qui est extraordinaire chez vous c'est qu'il y a les réussites et les échecs sur le plan professionnel.
09:47Et sur le plan personnel aussi.
09:49Il y a eu des échecs.
09:50À un moment vous partez sur les routes.
09:51Vous bossez.
09:52Et vous vous dites je suis trop seul.
09:53Je suis trop malheureux.
09:54Ma famille me manque.
09:55J'arrête.
09:56L'engrenage est fait.
09:57En fait quand vous rentrez dans ce système là.
09:58Il est génial.
09:59Moi je n'ai pas attendu d'être à la télé pour savoir qui j'étais.
10:02J'ai toujours assumé le fait d'être simple.
10:04Je ne suis pas le meilleur.
10:05Je ne suis pas le plus cultivé.
10:06Suis moi.
10:07Je m'appelle Norbert.
10:08Et voilà.
10:09C'est une partie qui n'allait pas m'impacter.
10:10Et puis j'avais travaillé aux abords de Cyril Lignac.
10:12Et je travaillais aussi pour David et Cathy Guetta quand j'étais dans la restauration à Paris.
10:16Donc cette partie là en fait ça ne m'a pas transcendé en fait.
10:20Mais par contre j'étais à un bout limite de travail.
10:23J'ai eu l'occasion de pouvoir reprendre une revanche après deux affaires qui étaient capotées.
10:27De pouvoir travailler et travailler sur tout ce que je voulais en plus.
10:30La télé c'est ça.
10:31Quand on est assidu, sérieux et qu'on respecte les gens avec qui on travaille.
10:34Et qu'on a plein de projets.
10:37Je tournais donc trois émissions.
10:39J'étais au théâtre.
10:40J'avais les restaurants.
10:41J'avais les consultings.
10:42J'avais aussi mes pubs.
10:47Ça faisait combien en argent ?
10:48En argent ?
10:49Non non en argent c'est une très belle réussite.
10:51Je ne suis pas honte.
10:52Moi c'est une très belle réussite.
10:54Mais à quel prix ?
10:55Je reviens là-dessus.
10:56Je perds mon mariage.
10:57Je ne vois plus mes enfants.
10:58La première je l'ai quittée elle avait 6 ans.
11:01Je l'ai revue elle avait 18 ans.
11:02Ah ouais ?
11:03Là je les ai vues là incessamment sous peu.
11:05Vraiment.
11:06Je te parle de prendre le temps d'être avec ses enfants.
11:08Oui Gaëlle elle va avoir 18 ans au mois de janvier.
11:11Ça fait seulement un an, un an et demi où vraiment je passe du temps avec mes enfants.
11:15Ah ouais ?
11:16Ouais ouais.
11:17C'est une drogue.
11:18Le travail c'était une revanche.
11:19Moi ma seule revanche ce n'est pas de savoir que j'étais connu ou que j'avais de l'argent.
11:21Parce que l'argent je l'épargnais.
11:22Donc je m'en fous.
11:24Moi je considère que je suis un béni des dieux.
11:27Donc en fait j'y fais très attention.
11:29Je coffre comme on dit pour mes gosses.
11:30Et je travaille.
11:31Mais je ne me suis pas rendu compte que j'avais pris énormément de travail.
11:346 ans au théâtre.
11:35La maire boulangerie.
11:36Norbert commis d'office.
11:38Des chroniques dans d'autres émissions.
11:40Tout.
11:41Et je n'ai pas vu.
11:42Et je travaillais à peu près 11 mois.
11:4411 mois sur 12.
11:46Et après éclaté était le mois qui restait.
11:49Je l'éclatais dans l'année quoi.
11:50Mais voilà c'était ça.
11:51Mais j'ai adoré ma vie.
11:52Mais c'est vrai qu'à un moment tu te retrouves tout seul dans ta chambre d'hôtel.
11:54Ok on s'occupe de toi.
11:56Tu ne sais même plus te véhiculer.
11:58La dépression à un moment.
11:59Ouais.
12:00Ouais ouais.
12:01La dépression.
12:02T'as eu une dépression à un moment ?
12:03Cyril ça ne vous arrive pas à un moment ?
12:04Vous avez tellement de gens autour de vous.
12:06Que quand vous êtes dans votre piôle.
12:08Vous dites attendez.
12:09Est-ce qu'on m'aime moi ?
12:10Ou est-ce qu'on aime l'image ?
12:11Moi je n'en ai rien à foutre moi.
12:16J'en étais sûr.
12:19D'accord.
12:20Ce n'est pas la question qui se pose.
12:22Ce n'est vraiment pas la question qui se pose.
12:23Et donc.
12:24Après mon divorce.
12:25Il a été temps de prendre des décisions.
12:27Un.
12:28J'ai appris à déléguer.
12:29Parce que je travaillais tout seul.
12:30J'avais une assistante.
12:31Et après j'ai rencontré des gens formidables.
12:32J'ai rencontré Jérémy Lenormand.
12:33Jérémy qui est incroyable.
12:34Nicolas Descalis.
12:35Swan Laura.
12:36J'ai rencontré.
12:37J'ai décidé de monter une agence.
12:38Ma propre agence.
12:39Avec Jérémy qui est devenu mon associé.
12:41Et des collaborateurs.
12:42Et ma vie est beaucoup plus fluide.
12:44Et je gagne beaucoup plus de temps.
12:45A profiter des gens que j'aime.
12:46Voilà.
12:47C'est tout.
12:48C'est prise de conscience.
12:49Mais oui.
12:50Tu peux avoir beaucoup d'argent.
12:51Et être seul comme un con.
12:52Norbert.
12:53Vous avez mis beaucoup d'argent de côté.
12:54Ah oui ?
12:55Oui oui.
12:56Pour moi c'est beaucoup d'argent.
12:57Pour nous.
12:58Pour tout le monde.
12:59Oui.
13:00Deux tickets resto.
13:01Non mais non.
13:02C'est de l'investissement.
13:03Je reste dans la décence.
13:04Je reste dans la décence.
13:05Mais oui.
13:06J'ai coffré.
13:07Oui oui.
13:08J'ai pas honte de le dire.
13:09J'ai pas honte de le dire.
13:10T'as qu'à l'abri.
13:11Il me faudra encore 2-3 ans là quand même.
13:12Il est manquant.
13:13Pour moi c'était énorme.
13:14Je veux dire que moi qui passais d'un revenu à 2500 euros, 3000 euros net avant impôts.
13:20Parce qu'avant on n'avait pas les impôts prélevés.
13:21Tu passes à des sommes où il ne faut pas s'affoler quoi.
13:24Mais après il y a l'Etat quand même.
13:27Mais après tu te rends compte qu'à un moment t'as beaucoup de zéro et tu dis waouh.
13:32C'est quand même.
13:33Et en fait moi j'ai eu très peur parce que je dis les gagnés c'est très dur.
13:36Les dépensés c'est très rapide et très facile.
13:38Et qu'est-ce qui me réserve l'avenir ?
13:39On a le métier le plus compliqué.
13:41C'est-à-dire que le lundi on t'aime.
13:43Le mardi on te déteste.
13:44Le jeudi.
13:45Et puis un mois après tu n'existes plus.
13:47Donc je me suis dit tout ce que je vais gagner maintenant je vais le coffrer.
13:49On verra plus tard.
13:50Et financièrement vous n'avez jamais pété les plans ?
13:52On me reproche d'être un crevard.
13:53Je n'ai pas honte de le dire.
13:54Je suis une pince.
13:55Là c'est les émissions de cuisine.
13:56L'émission que j'ai faite avec Johan Comte qui va être diffusée.
13:59Ça c'est les sables de l'émission.
14:01Je n'ai rien à moi à part mes caleçons et mes chaussettes.
14:04Encore je les pique à ma fille.
14:05Ça fait quoi comme folie ?
14:06Tu n'as pas fait une folie ?
14:07Non.
14:08J'ai acheté des maisons.
14:09J'ai placé de l'argent.
14:11Rien.
14:12J'ai trop peur de ne pas le mériter en fait.
14:13J'ai le complexe déjà de l'usurpateur.
14:15Parce que je me trouve chanceux même si je travaille pour.
14:18Et après je n'ai pas la mentalité ou en tout cas l'éducation.
14:24Mon rêve perso, je le dis, c'est que je rêve depuis tout gamin d'une superveille sportive
14:28qui va hyper vite.
14:30Et je n'ai jamais eu le courage d'aller…
14:32D'aller moyen.
14:33Oui.
14:34Je ne veux pas.
14:35C'est le courage.
14:36Mais parce que je me dis derrière est-ce que si demain est-ce que je vais pouvoir nourrir mes gosses ?
14:40Est-ce que je vais pouvoir m'occuper correctement de la famille ?
14:42Pierre Descartes tu la revends.
14:43Ça va.
14:44Comment ?
14:45Tu la revends Pierre Descartes.
14:46Je ne l'achète même pas.
14:47Je fais un leasing moi.
14:48Je fais un leasing.
14:49Je ne l'achète même pas.
14:50Et pour vous raconter un peu ma vie.
14:52Moi j'ai zéro crédit perso.
14:54Ah oui ?
14:55Voilà.
14:56J'ai zéro crédit.
14:57Je ne veux plus jamais de crédit.
14:58Je l'ai mis sur des sociétés, des crédits, mais plus zéro.
15:00Parce que la banque, quand vous tombez dans le déficit, dans la liquidation,
15:04vous êtes traité mais c'est le pire.
15:06C'est le pire.
15:07Vous êtes un numéro de dossier.
15:08Et la personne qui au téléphone te traite comme un rayon.
15:11On te fait ressentir que tu es vraiment moins que rien.
15:14Je ne ferai plus jamais de crédit perso.
15:15Comme ça, plus personne ne pourra m'emmerder.
15:17Voilà.
15:18Et c'est ça que je dis aux gens.
15:19C'est qu'il faut avoir ses objectifs.
15:21Il faut les tenir.
15:22Il ne faut pas avoir peur de louper par contre.
15:24Même si en France, c'est dur de se louper.
15:25Mais il ne faut pas avoir peur de louper.
15:27Il ne faut pas avoir de regrets.
15:29J'ai loupé plein de fois.
15:30J'ai loupé plein de fois.
15:31Même encore aujourd'hui, j'ai loupé.
15:32Mais quand ça passe, comme on a ouvert le palace, le bistrot,
15:36alors que personne ne m'attendait là-dedans.
15:38Quand ça passe et que ça marche, je suis vraiment très très heureux.
15:40Voilà.
15:41La seule chose qu'il faut comprendre, c'est que de tout à rien,
15:44c'est vraiment du travail.
15:45En fait, on peut avoir le droit d'avoir des rêves et des ambitions,
15:48mais il faut se donner les moyens.
15:50Moi, j'ai regardé la carrière de Cyril.
15:51Cyril, pendant pas mal d'années, avant d'arriver avec Touche pas à mon poste,
15:54carrière déficitaire quand même.
15:56Déficitaire.
15:57Déficitaire.
15:58Je l'adore.
15:59Non, mais j'ai même appris qu'à un moment, vous avez failli participer
16:01à la ferme Célébrité au dernier rempart.
16:03C'est vrai.
16:04Regardez, vous n'avez pas lâché l'affaire et ça marche.
16:06Donc aujourd'hui, chaque victoire ou chaque représentation
16:08de quelqu'un qui gagne de l'argent, il faut se poser la question.
16:11Par où il est passé ?
16:12Par où il est passé.
16:13Et en France, il faut arrêter de se préjuger du mec qui a de l'argent.
16:15Alors, c'est fini, il est intouchable et tout.
16:17Ce n'est pas vrai.
16:18C'est vraiment même des nouveaux problèmes, j'ai envie de dire.
16:20Vous avez des nouveaux problèmes dans votre vie.
16:22Il y a des amis que j'avais pas vus.
16:23De riches quand même.
16:24De riches.
16:25Oui, je le dis à mes gosses.
16:26Quand ils me font chier pour une paire de ponches,
16:27je dis les filles, on a quand même des problèmes de riches là.
16:28Vous voyez ce que je veux dire ?
16:29Je le dis, je n'ai pas honte.
16:30Mais ce que je veux dire aux gens, c'est qu'on a aussi des nouveaux problèmes qui arrivent.
16:34Moi, j'ai vécu, j'ai été mis au tribunal par un proche de ma famille.
16:38Je ne pourrais pas le dire parce qu'il va me remettre encore un procès.
16:40Mais par un proche de ma famille au tribunal pour diffamation.
16:42Alors, je n'avais rien dit.
16:43Après, il y a des anciens potes qui reviennent et qui vous demandent d'être de l'oseille
16:47parce qu'il y a un qui divorce, l'autre qui a des dettes de jeu.
16:49Qu'est-ce que vous faites avec tout ça en fin de compte ?
16:51Vous avez prêté, vous prêtez à des potes ou pas ?
16:53De quoi ? Non.
16:54Non.
16:55Je prête vraiment quand la raison est valable.
16:57Mais si c'est pour un divorce, un machin, moi, je dis non.
17:00Après, c'est l'escalade.
17:02Non, non, je le dis.
17:04En fait, il faut avoir les épaules solides parce que oui, on est tenté partout.
17:08La gloire, la visibilité, l'argent.
17:11Et attention, ce qui est le pire...
17:12Les femmes.
17:13Comment ?
17:14Les femmes, demandez à Raymond.
17:15Déjà, même lui, il n'a pas entendu.
17:18Comment ?
17:19Raymond, vous êtes de Colombes, vous.
17:21On est voisins, il n'y a qu'un pont.
17:24Il me fait penser à Raymond un peu.
17:27Moi, je suis exactement comme lui.
17:29Je ne le vis bien.
17:30Je le vis bien parce que moi, je n'étais pas loin.
17:32J'allais aux 4 chemins.
17:33Je fais toujours mes courses dans un supermarché à la fouilleuse à Nanterre.
17:37Je fais ma vie normalement.
17:38Alors, c'est vrai que les gens, ça les choque quand je prends une boîte de concassés de tomates.
17:42Pas fraîches.
17:43En plus, je prends moi, je prends l'éco plus.
17:46Franchement...
17:47Là, c'est un nouveau...
17:49Franchement, il n'y a que la marque qui change.
17:50Mais la tomate, elle n'a pas changé.
17:52La tomate, elle n'a jamais vu le jour.
17:53Elle est passée dans un tuyau.
17:54Elle est arrivée dans une boîte.
17:55On lui a dit, voilà, tu vas...
17:56Donc...
17:57Et c'est vrai que les gens, ils sont choqués.
17:58Comme je bouffais toujours dans les fast-foods, j'adore les kebabs.
18:00Les fast-foods, c'est ma cam.
18:02J'ai grandi là-dedans.
18:03Donc, voilà.
18:04Après, il y a ma vie de chef.
18:06Il y a ma vie de chef d'entreprise.
18:07Et il y a ma vie de chef de famille.
18:09Donc, voilà.
18:10Boue le bouquin.
18:11Regarde, transition, Cyril.
18:12Exactement.
18:13Chef de famille.
18:14Mais bon petit plat.
18:15C'est quoi ton plat préféré, toi ?
18:16C'est quoi ton kiff ?
18:17Moi, mon kiff ?
18:18J'adore le risotto.
18:19Ah ouais, j'adore moi aussi.
18:20Je le conseille quand on a un petit date avec une nana.
18:23Un petit risotto, ça le fait.
18:24Ah ouais ?
18:25Parce qu'au moins, tu n'as pas de grain de riz qui vient se...
18:26Mais ça ne coûte pas cher, le risotto.
18:29C'est bien, moi.
18:30C'est ce que je ferai la prochaine fois.
18:31Voilà.
18:32Est-ce que vous cuisinez, vous ?
18:33Quoi ?
18:34C'est nouveau, ça.
18:35De quoi ?
18:36Vous cuisinez ?
18:37Vous êtes au cuisiner ?
18:38J'arrive !
18:39Une minute !
18:40Une mayonnaise.
18:41Là, vous faites du mayonnaise.
18:42Ça, exactement.
18:43Du mayonnaise.
18:45Oui.
18:46Il y a plein de choses, là-dedans.
18:47Il y a même...
18:48Il y a des petits plats japonais.
18:49Alors, surtout, là-dedans, dans ce livre, il y a tous les produits qu'on a tous les jours.
18:52Je ne vous ai pas inventé des produits qui viennent du Japon ou d'Inde.
18:54C'est tout ce qu'on peut trouver proche de la maison.
18:57Moins d'une heure et demie.
18:58La plus longue recette, elle fait une heure et demie de préparation et de cuisson.
19:00C'est le maximum.
19:01Et surtout, on voyage avec les mêmes produits du quotidien.
19:04On fait des falafels.
19:05On peut faire un gratin de polenta.
19:08On peut aussi manger un petit filet de canette.
19:11On a aussi des gnocchi.
19:13Comment ?
19:14Je n'aime pas les gnocchi, moi.
19:15Pourquoi ?
19:16Je ne sais pas.
19:17C'est trop bon.
19:18Je ne sais pas.
19:19Je déteste.
19:20Je déteste les gnocchi.
19:21C'est incroyable.
19:22C'est quoi, ça ?
19:23Je ne sais pas.
19:24C'est dans la bouche.
19:25Si Norbert vous les fait, vous aimeriez.
19:26Oui, Norbert.
19:27Mais je n'aime pas les gnocchi, moi.
19:28Je déteste les gnocchi.
19:29Pourquoi ?
19:30J'ai un pote qui a mangé des gnocchi.
19:31Je ne vais pas parler pendant 2 ans.
19:32Je déteste ça.
19:33Je déteste ça.
19:34Non, mais franchement.
19:35Et donc, toi, c'est le risotto.
19:37Si je t'invite un jour à la maison,
19:38je te fais un risotto.
19:39Oui, je fais un risotto.
19:40Je te fais.
19:41Je te fais un risotto.
19:42Vous pouvez me faire un risotto, Cyril ?
19:43Bien sûr.
19:44C'est pas lui qui va vous le faire ?
19:45En du riz, je me lève tôt,
19:46ça fait un risotto.
19:47Ah, voilà.
19:54Pas non plus tortier.
19:56C'est vrai.
19:57C'est vrai.
19:58C'est vrai.
19:59Il y a quoi comme autre recette facile ?
20:00Par exemple, on reçoit...
20:01Une omelette.
20:02J'adore, moi, les omelettes.
20:03Une omelette.
20:04Je me fous d'omelettes, moi.
20:05Une omelette.
20:06Bien baveuse.
20:07Oui, bien baveuse, exactement.
20:08On appelle ça l'umaraï.
20:09C'est une omelette japonaise
20:10avec de la volaille
20:11et sur un riz.
20:12Voilà, vous faites un riz.
20:13Vous faites un ring.
20:14Ou un riz.
20:15Vous faites un riz
20:16et après, vous posez l'omelette dessus.
20:17C'est super bon.
20:18Pas mal, ça.
20:19Voilà.
20:20Mais avec des produits qu'on trouve partout.
20:21L'omelette, c'est un des plats
20:22les plus durs à faire, l'omelette.
20:23Les oeufs, c'est l'ingrédient
20:24le plus compliqué à maîtriser.
20:25Oui, l'oeuf à la coque,
20:26l'oeuf au plat,
20:27l'oeuf mollet,
20:28vous avez l'oeuf poché,
20:29l'oeuf frit,
20:30plein, les omelettes,
20:31les oeufs brouillés.
20:32Parce que des fois,
20:33dans les hôtels,
20:34ils font des oeufs brouillés,
20:35c'est du tartare.
20:36C'est n'importe quoi.
20:37C'est de la semelle.
20:38Moi, j'en ai mangé,
20:39la semaine dernière,
20:40dans un hôtel.
20:41Pas chez moi.
20:42Non, non, pas chez toi.
20:43Je te l'aurais dit.
20:44Vous êtes allé à l'hôtel,
20:45cette semaine ?
20:46Non, mais...
20:47Oh là là !
20:48En même temps, tu le cherches.
20:49C'est vrai qu'il vient manger
20:50beaucoup à l'hôtel.
20:52Pas beaucoup chez moi,
20:53mais l'autre restaurant.
20:54Non, pas du tout.
20:55Ça n'a rien à voir.
20:56Je viens beaucoup,
20:57parce que c'est japonais.
20:58J'aime bien le japonais, moi.
20:59C'est pour ça.
21:00C'est le goût de l'exotisme.
21:01Oui, c'est l'exotisme.
21:02Il n'est pas très saucisse purée,
21:03Cyril.
21:04Bien sûr.
21:05Ah, elle s'est réveillée.
21:06Bonjour !
21:07Elle sortait de sa sieste
21:08dimanche après-midi.
21:09Elle fait toujours la sieste.
21:10Comment ça va ?
21:11Merci.
21:12J'ai une question.
21:13Je n'ai pas souvent
21:14un chef réputé devant moi.
21:15En fait, il y a un plat
21:16que je mange très souvent,
21:17qui est culturel
21:18de mon pays, la Pologne.
21:19J'aimerais savoir
21:20votre avis dessus.
21:21Tout le monde me critique.
21:22C'est les pâtes à la fraise.
21:23Les pâtes à la fraise ?
21:24Il est choqué.
21:25Allez, rendormez-vous.
21:26Les pâtes à la fraise ?
21:27Les pâtes à la fraise
21:28avec de la crème fraîche,
21:29du fromage et du sucre.
21:30Les pâtes à la fraise ?
21:31Mais pourquoi ?
21:32Les pâtes à la fraise
21:33avec du fromage ?
21:34Vous êtes sûr que c'était
21:35des pâtes à la fraise ?
21:36Du fromage blanc.
21:37OK, ça passe.
21:38Non, je ne suis pas choqué.
21:39Dans le nord de la France,
21:40on fait des pâtes au sucre.
21:48OK, donc c'est critique.
21:49Du parmesan avec de la fraise.
21:50Vous mangez vraiment
21:51des pâtes à la fraise ?
21:52Ah oui, c'est super bon.
21:53Je vous ferai goûter.
21:54Quoi ?
21:55Je vous ferai goûter.
21:56À laquelle occasion ?
22:00Pâte babka polonaise,
22:01c'est très bon.
22:02La petite babka.
22:04C'est quoi votre plat préféré ?
22:06J'adore le foie gras poêlé.
22:08Moi, j'adore les omelettes.
22:09Oh là là, les goûts.
22:10Et vous ?
22:11Si, c'est le foie gras poêlé.
22:12Moi, j'adore les omelettes.
22:13C'est très bon.
22:14Les omelettes ?
22:15Vous n'aimez pas ça ?
22:16Si, j'adore les omelettes.
22:17Oui, merci.
22:19Vous pouvez manger une omelette,
22:20s'il vous plaît.
22:22Avec plaisir.
22:23Juste, pour nos téléspectateurs
22:24qui nous rejoignent,
22:25on a des invités à la maison.
22:27Qu'est-ce qu'on peut faire
22:28facilement qu'on retrouve
22:29dans le livre ?
22:31On a des invités.
22:32On a 6, 8 invités.
22:33Moi, je n'invite jamais personne.
22:34Peut-être que les gens, oui.
22:35Non, mais c'est vrai.
22:36Je n'ai jamais invité personne
22:37chez moi, d'ailleurs.
22:38Personne n'est jamais venu.
22:39À part Gilles.
22:40Voilà, Gilles que j'ai invité.
22:41Voilà, Paul.
22:42Parce que je faisais une rétrospective
22:43de toute la LFI.
22:46Du Front Populaire à nos jours.
22:50Vous pouvez raconter à l'antenne
22:51un dîner avec Guillaume Janton
22:52et Jean-Michel Maire ?
22:53On n'est pas chez vous ?
22:54Rien à voir.
22:55Vous n'êtes pas chez moi.
22:56Ah, pardon.
22:57Ah non, je ne mange jamais
22:58chez moi, de toute façon.
22:59Voilà.
23:00Vous, par exemple,
23:01je viens chez vous,
23:02vous faites un risotto.
23:03Oui, je vous fais un risotto.
23:04Je vous fais de la polenta.
23:05De la polenta,
23:06je n'en prends jamais, ça aussi.
23:07La polenta, c'est très bon.
23:08C'est quoi, ça ?
23:09C'est de la s'moule.
23:10C'est de la s'moule de maïs.
23:11Je sors de la s'moule,
23:12c'est pour faire du couscous.
23:13Je vous fais un couscous.
23:14Là, il y a un petit plat de tagine.
23:16Je peux tout vous faire.
23:17Super, c'est bon.
23:18Je fais des plats aussi marocains.
23:20Il y a plein de choses à faire.
23:22C'est très rapide à faire.
23:23C'est très, très simple.
23:24Je fais un pain de viande.
23:25Là, on sait que c'est quand même
23:26une conjoncture sur la bouffe.
23:27Nous, même dans nos restaurants à nous,
23:29ça coûte très cher d'acheter
23:30de la matière première.
23:31Et donc, j'ai fait un pain de viande.
23:32Donc, vous utilisez moins de viande.
23:33Vous l'agrémentez avec des oeufs
23:35et du pain.
23:36Vous mixez.
23:37Ça fait un pain de viande.
23:38C'est américain à l'intérieur.
23:39Vous allez avoir un énorme rôti.
23:41C'est très bon.
23:42C'est rapide.
23:43Mais bon, là, je vous parle chinois.
23:44Si on ne parlait pas d'eux...
23:45Non, non, ça va.
23:46On en verra.
23:47Oui, j'ai une dernière question.
23:48Est-ce que vous faites du poulet yassa ?
23:51Alors moi, le prochain,
23:53j'aimerais faire un livre
23:54sur la cuisine africaine.
23:55Il faut savoir que je suis fan
23:56de la cuisine africaine.
23:57Le mafé, la djiboutjène,
23:59le saka-saka.
24:01Plein, plein, plein de plats.
24:02Et je pense que demain,
24:03je vais vous dire,
24:04l'avenir de la cuisine,
24:05elle se passera sur l'Afrique.
24:06L'avenir du monde, même.
24:07Je veux dire,
24:08il y a même l'avenir de l'immobilier.
24:0922 000 euros le mètre carré à Dakar.
24:1122 000, 22 000.
24:14Gilles est passé par là.
24:16Bravo.
24:18Norbert Tarère,
24:19qui est avec nous, on l'aime.
24:20Ça va ?
24:21Et la télé, tout ça, tu kiffes ?
24:22Oui, j'ai une émission
24:23qui sort le 7 octobre.
24:24Justement.
24:25Avec Yohann Comte.
24:26C'était fabuleux.
24:27On part dans toutes les régions.
24:28On met en avant et à l'honneur
24:30pas que les restaurateurs,
24:31mais tout le giron,
24:32c'est-à-dire les producteurs.
24:34Là, ce n'est pas une émission,
24:35une émission,
24:36parce qu'on va me dire
24:37que c'est roboratif,
24:38mais là, on est assis,
24:39on reste 5 minutes, on mange
24:40et après, on part sur tous
24:41les producteurs
24:42qui confectionnent le plat.
24:43On ne va pas banquer
24:44sur le biscuit sur le plat.
24:45On se régale déjà,
24:46mais on explique tout
24:47ce qui se passe
24:48autour du restaurant
24:49et ça, c'est super.
24:50On découvre des super régions.
24:51Moi, j'ai vu des villages
24:52de 70 habitants.
24:53Je te jure.
24:54Ah ouais.
24:55Les mecs, tu te demandes
24:56comment ils peuvent vivre
24:57et voilà, on rencontre
24:58des belles personnes
24:59et c'est axé vraiment
25:00autour de la cuisine,
25:02et Yohann Comte
25:03est un mec formidable.
25:04Je t'invite à l'inviter.
25:05Tu vas te régaler.
25:06Yohann Comte,
25:07je t'invite quand tu veux, Yohann.
25:08Exceptionnel.
25:09Norbert Tarrère,
25:10chef de famille.
25:11Mets bon petit plat.
25:12Merci, Norbert.
25:13Merci à vous.