• il y a 3 mois
Une précédente victime du suspect du meurtre de Philippine s'est exprimée ce dimanche 29 septembre dans un courrier. La jeune femme déplore le manque de moyens pour prévenir "la récidive des crimes sexistes et sexuels".

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Transcription
00:00C'est une lettre pleine de tristesse et de colère. Dans un communiqué, la première victime du meurtrier présumé de Philippines se demande pourquoi
00:07Tawalida a pu recommencer. En 2019, il l'avait violée. Elle s'en était miraculeusement sortie.
00:13J'ai tout fait pour que ce qui m'est arrivé ne se répète pas.
00:15J'ai porté plainte pour que le viol que j'ai subi soit nommé et reconnu. Pourquoi le système pénitentiaire a-t-il failli à prévenir cette récidive ?
00:23Pourquoi n'a-t-on pas su arrêter cette escalade de violence jusqu'au meurtre d'une jeune femme ?
00:27Un peu plus loin dans sa lettre, elle demande des actes politiques forts.
00:31Philippine aurait pu être ma sœur. Je ne peux être sa voix. Je ne suis que la mienne.
00:35Je souhaiterais le lancement d'une commission d'enquête sur la prévention de la récidive dans les cas de crimes sexuels et sexistes.
00:41Elle poursuit en questionnant le suivi des OQTF.
00:44Si cet OQTF avait été respecté, quel dispositif de coopération internationale existe pour prévenir la récidive de crimes sexistes et sexuels de criminels expulsés ?
00:54Notre fraternité, notre humanisme ne peut pas s'arrêter aux portes de nos frontières.
00:58Hier, une manifestation se tenait à Paris en soutien à Philippine, manifestation organisée par le collectif identitaire d'extrême-droite Nemesis.
01:05Sa fondatrice a demandé au gouvernement de mieux protéger les femmes.
01:08Quelques heures plus tard, le ministre de l'Intérieur a réitéré son souhait de changer la loi, notamment sur l'épineuse question des OQTF.

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