• il y a 2 mois
Matthieu Hocque, secrétaire général Le millénaire, précise que «seulement 7% des OQTF prononcées sont exécutées». Il dénonce les procédures administratives.

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Transcription
00:00Un crâne n'est pas une prison et surtout quand on regarde la situation
00:03aujourd'hui dans laquelle sont les crânes.
00:06La situation est véritablement déplorable, il faut effectivement de moyens.
00:09Alors effectivement, il y a deux manières de faire de la rétention administrative.
00:14Et il y a le fait d'enfermer les personnes.
00:17Donc, c'est en général un, deux, trois jours avant véritablement une expulsion réelle.
00:21Et puis, il y a effectivement le fait d'aller pointer à la rétention administrative.
00:25C'est deux procédures qui sont différentes.
00:26Quand on voit aujourd'hui la procédure de mise en œuvre des exécutions d'OQTF,
00:31déjà, on voit bien que la procédure est fastidieuse
00:35et très difficile à mettre en œuvre,
00:37puisque seuls 7% des OQTF prononcés sont exécutés au réel.
00:43Parce que justement, il y a toute une chaîne administrative
00:47qui est totalement délirante.
00:49Et quand on voit aujourd'hui, même la loi immigration
00:51qui était censée revenir dessus, n'est pas revenue sur tout.
00:54On a, par exemple, je vois, nous, on a travaillé sur cette question-là.
00:5820% des OQTF ne sont pas exécutés parce qu'il y a, selon les préfectures,
01:03des vis de forme qui sont administratifs pour expulser par la voie administrative.
01:08C'est parce que, justement, il y a ce que moi, j'appelle des cabinets de conseil
01:13aux migrants qui utilisent toutes les failles de cette procédure
01:16pour pouvoir conseiller les migrants pour qu'ils puissent justement rester
01:19sur le territoire français et bloquer, casser cette exécution,
01:23cette obligation de quitter le territoire français.

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