• il y a 2 mois
Benoît Perrin, directeur général de «Contribuables et associés», à propos de l'état des finances publiques : «On est dans une situation de plus en plus tendue».

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Transcription
00:00Alors oui là il faut vraiment comprendre que si on a le vertige faut pas s'intéresser aux finances publiques en ce moment
00:04parce qu'on nous avait prévu un déficit à 5,1 % on nous a dit il y a quelques
00:08semaines qu'il serait de 5,6 maintenant on est à 6 % 6 % c'est énorme 6 % il faut bien comprendre en plus que c'est
00:14comparé à la richesse du pays donc c'est 6 % par rapport au PIB
00:18mais si on regarde la différence entre les dépenses et les recettes ce que fait n'importe quel ménage alors là pour le coup on tombe
00:24chacun de nos chaises parce qu'on est à peu près à 25 % d'écart
00:26entre les recettes et les dépenses de l'état donc on est dans un état qui est vraiment
00:31catastrophique et qu'est ce qui en atteste c'est simplement les marchés parce que quand vous avez un tel écart entre vos dépenses et vos
00:37recettes vous êtes obligé d'aller comme un particulier à la banque
00:39chercher de l'argent et chercher de l'argent vous vous tournez vers les marchés et là on voit depuis quelques jours
00:43que vraiment les taux commencent à vraiment monter aujourd'hui on emprunte au même niveau que l'Espagne l'Espagne qui était considéré comme un état
00:51mauvais gestionnaire il y a quelques années
00:53on emprunte même à des taux supérieurs à ceux du Portugal
00:56donc je veux dire on est dans une situation vraiment de plus en plus tendue et on voit que les marchés sont de plus en plus
01:00préoccupés donc vous l'avez dit et Martho a-t-il a dit, alors pour l'instant c'est stable mais enfin c'est stable donc ça commence les marchés commencent
01:07à voilà exactement à se préoccuper
01:09l'autre élément de référence c'est par rapport au taux allemand et là on voit que l'écart commence à se creuser
01:13donc vraiment sans les marchés préoccupés et on sent vraiment qu'ils scrutent avec attention les décisions
01:18qui vont être prises en fait dans les jours qui viennent.
01:19Mais alors comment Bruno Le Maire en partant de Bercy pouvait-il s'enorgueillir de son bilan parce que quand même ça faisait un peu
01:25minute autosatisfaction ça fait pouvoir...
01:27En fait vous avez complètement raison il y a deux Bruno Le Maire vous avez le Bruno Le Maire qui est ministre de l'économie et là objectivement les
01:31résultats sont pas catastrophiques il a réussi à maintenir une économie française chancelante mais on va dire que c'est pas catastrophique
01:37mais à quel coût et là on a le deuxième Bruno Le Maire qui est ministre du budget et en fait ce qu'il faut comprendre c'est
01:42qu'en fait il a dépensé énormément d'argent pour justement maintenir l'économie à flot
01:46donc en tant que ministre de l'économie on va dire que sa note est correcte en tant que ministre des finances son résultat est catastrophique.

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