Pascal Praud ironise sur Le Parisien qui donne la parole à 80 personnalités: "Que du politiquement correct ! Des phares de la pensée, comme Flavie Flament, Julien Arnaud ou Thomas Sotto" - Regardez
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00:00Et je vais vous dire un truc, je fais juste une parenthèse, le parisien hier, j'aime beaucoup le parisien, bon, 80 invités dans le Parisien, 80 invités, c'est la synthèse du politiquement correct en France.
00:14Vous n'étiez pas invité.
00:15Ceux à qui on a demandé de parler, vous n'avez évidemment ni Michel Onfray, ni, comment dire, Philippe Devilliers, ni Sonia Mabrouk sur ces news.
00:26D'ailleurs, il n'y a personne de ces news.
00:27En revanche, vous avez Flavie Flamand, Ophélie Meunier, vous avez, comment dire, Julien Arnault comme journaliste, Thomas Soto, que des phares de la pensée intellectuelle en France, bien évidemment.
00:39Politiquement correct.
00:40Que du politiquement correct.
00:41Moi, j'étais sidéré de ça.
00:43Parce qu'en fait, c'est ça, le politiquement correct.
00:47Les 80 invités que vous voyez, ce ne sont que des gens qui sont censés donner le là dans un journal grand public, comme le parisien.
00:57Et il n'y a que des gens consensuels.
01:00Oui.
01:01Et donc, qui sont par définition un peu déconnectés.
01:03Il y a évidemment des gens consensuels en France.
01:06Mais pourquoi est-ce qu'il n'y a pas, par exemple, Sonia Mabrouk ?
01:08Pourquoi est-ce qu'il n'y a pas une pensée, pourquoi est-ce qu'il n'y a pas un invité de ces news ?
01:15Alors qu'il y en a de LCI, de France Télévisions et de ça.
01:19C'est ça, la déconnexion.
01:20Quand je parle de l'espace médiatique, je vous assure, c'est sidérant, les 80.
01:24Il n'y a pas, il y a plein, comment dire, la pensée conservatrice, elle n'existe pas.
01:29La pensée des chefs d'entreprises libérales, elle n'existe pas.
01:31J'avais raison.
01:32Moi, j'ai regardé ça hier.
01:33Et le conservatisme, c'est mal, vous avez compris.
01:36Être gâteau, c'est mal. Être conservateur, c'est mal.
01:39Ce qui peut nous consoler quand même, c'est l'audience dans le pays.
01:43Cette polémique de l'audience, elle est bien artificielle.
01:46Je referme la parenthèse, parce que je n'ai rien contre le Parisien, qui a un bon journal en plus,
01:49qui a fait des bons papiers sur nous.
01:52Je ne leur reproche même pas.
01:53C'est comme ça.
01:55Je souligne.
01:57Ils sont politiquement, ça s'appelle politiquement corrects, c'est tout.
02:03Parce qu'en fait, si tu demandes à Michel Onfray, par exemple, son avis,
02:09c'était 80 invités qui commentaient la politique en France.
02:13Si tu le demandes, tu sais que les autres vont dire peut-être,
02:16ah oui, mais Michel Onfray, je ne veux pas être à côté de lui,
02:18parce que franchement, ce n'est pas bien, etc.
02:20Vous allez avoir tous ces...
02:21Alors en revanche, si tu prends ceux qui ont été cités tout à l'heure,
02:24il n'y a pas de soucis.
02:25Bon, on referme la parenthèse.