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MEDI1TV Afrique : Musique, cinéma et Tanjazz - 21/09/2024

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00:00It is with great pleasure that we meet you on Mediain TV for this new cultural stop in the heart of Africa.
00:17In a few moments, we will talk about the incredible universe of Mamadou Sissé.
00:22We will also talk about cinema and jazz with the return of Tanjaz in the city of Tangier,
00:28but first of all, let's welcome our guest of the day.
00:38And today, we have the immense pleasure of welcoming an outstanding artist, Laure Noir.
00:44She is with us and it is true that we have a lot of questions to ask her about her eclectic universe.
00:49Très métissée d'ailleurs, elle est avec nous. Bonjour.
00:53Bonjour.
00:55Merci d'être avec nous sur Mediain TV pour l'Afrique en culture.
01:01Et comme je disais, à l'instant, vous avez un univers musical très éclectique, très métissé,
01:07mais dont les racines sont profondément ancrées dans notre continent africain.
01:13Pourquoi toujours cette filiation avec la musique africaine, Laure Noir ?
01:18Est-ce que c'est quelque chose qui est en vous ? Comment vous pourriez expliquer ça ?
01:24Ben oui, c'est tout à fait normal. Je suis Africaine et j'ai grandi, vécu toujours dans mon pays.
01:33Et j'ai été entourée, par exemple, de mes grands-parents, de ma maman,
01:41qui est une grande cantatrice aussi dans des rassemblements de femmes.
01:48Mon papa était un grand mélomane qui écoutait beaucoup, en fait, il écoutait de tout.
01:54C'est aussi, je crois, ce qui m'a donné cette culture dans ce que je fais, de toucher à tout, musicalement, un peu partout.
02:02Et je dis souvent, en fait, notre continent, c'est le monde entier, le continent africain.
02:13On retrouve de tout en Afrique.
02:15Parce que, lorsque, par exemple, je sors, on a souvent, nous, on dit souvent, le Cameroun, par exemple, c'est l'Afrique en miniature.
02:23Et ça aussi, je l'ai constaté en sortant, par exemple, de mon pays pour aller dans d'autres pays africains.
02:29Je retrouve presque, il y a toujours des similitudes, il y a des cultures, il y a même des musiques, c'est la même chose, quoi.
02:37Par exemple, au Maroc, il y a des rythmes, c'est le même rythme de mon village, voilà.
02:45Donc, il y a beaucoup de choses comme ça.
02:47Et lorsque je vais ailleurs et je rencontre, par exemple, surtout les musiciens qui font des musiques, comment dire, leurs propres musiques.
03:00Souvent, chez nous, on a en gros ça dans le style de musique traditionnel.
03:04On retrouve des similitudes.
03:06Donc, faire la musique, je peux dire, de chez moi et la musique du monde.
03:13En fait, je me retrouve toujours parce que j'ai l'impression que c'est aussi parce que j'ai beaucoup écouté en tant qu'enfant.
03:21Et je retrouve ça un peu partout, voilà.
03:24Est-ce que je voudrais savoir également, Laure Noir, on parle bien du cœur de votre musique, qui est le continent africain, mais ouvert, bien sûr, sur le monde.
03:35Et est-ce que la tradition de l'oralité a une place dans votre univers musical ?
03:41Est-ce que c'est quelque chose qui vous nourrit et que vous voulez absolument transmettre ?
03:47La tradition orale a vraiment une très, très grande place.
03:53Parce que généralement, chez nous, on transmet avec la parole.
03:58On transmet énormément, comme je dis, et j'ai écouté mes grands-mères.
04:04Parce que chez nous, quand on va dans les champs, on fait les récoltes en chantant.
04:12On s'aime en chantant.
04:15Et le soir, il y a des histoires qui sont contées.
04:22Il y a des contes, il y a des légendes, il y a des histoires vraies des personnes qui vont les raconter autour du feu quand on va à la rivière, à la source.
04:33Il y a toujours le langage.
04:38Sur le langage, on parle toujours.
04:40Parce que, par exemple, chez moi, d'où je viens, on parle beaucoup.
04:44Donc, c'est un échanger avec la parole.
04:48Les écrits, c'est très bien.
04:50Je pense que les écrits se préservent bien plus que la parole.
04:55Mais la parole, elle nous permet, en fait, de rendre notre culture encore plus riche.
05:01Et quand on parle, c'est aussi imagé.
05:05Et vraiment, c'est très important.
05:07Moi, j'utilise beaucoup ma langue, par exemple, parce que je dis que nos langues sont nos richesses.
05:14On sait d'où on vient avec nos langues.
05:17On échange encore plus.
05:19Moi, je pense que c'est plus l'ouverture à échanger avec la parole.
05:25Donc, on échange encore plus avec les gens de cette façon.
05:28On invite les gens à découvrir qui nous sommes.
05:31Et nous aussi, nous découvrons qu'ils sont avec leur propre langage.
05:35Donc, la parole, elle est très, très importante.
05:39Et L'Or Noir, vous avez donc une très belle actualité.
05:43D'ailleurs, vous êtes déjà en Espagne, puisque voilà, un concert de prévue.
05:48Également, la sortie d'un clip dernièrement.
05:52Mais également, la préparation d'un nouvel opus, votre troisième album.
05:56Donc, une actualité très riche.
05:58Est-ce que vous pouvez nous en parler plus en détail ?
06:01Voilà, le dernier clip que j'ai sorti s'intitule Thierry Dame.
06:07Comme beaucoup de gens qui suivent L'Or Noir,
06:10beaucoup de gens savent que je fais beaucoup plus de spectacles.
06:13Je suis plus sur la scène.
06:15J'enregistre moins.
06:17Je fais moins d'albums à enregistrer.
06:19Donc, la majorité de mes chansons, en fait,
06:21les quelques chansons que je sors en clip vidéo,
06:24sont des chansons que j'ai déjà interprétées sur scène pendant plusieurs années.
06:30Je fais plus mes chansons sur scène.
06:33Et là, cette chanson, Thierry Dame, la vidéo,
06:36c'est le public qui me demandait la vidéo.
06:39Et même l'avant-dernière, aussi, que j'ai sorti, 100%,
06:43c'est le public qui réclamait une vidéo.
06:45Et j'ai fait la vidéo.
06:47D'ailleurs, on va écouter un petit extrait du clip.
06:51On va le regarder ensemble.
06:53On revient vers vous tout de suite.
06:55D'accord.
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08:51Superbe.
08:53Laure Noir, qui est notre invitée du jour,
08:55qui nous régale avec ce vidéoclip.
08:57Laure Noir, également,
08:59on a encore une très belle actualité,
09:01ce vidéoclip,
09:03mais également ce nouvel album
09:05en préparation, le troisième
09:07de votre carrière.
09:09Avec ce clip et ces chansons,
09:11est-ce qu'on a déjà un petit aperçu ?
09:13Un petit peu,
09:15un petit peu peut-être.
09:19Un petit peu parce que déjà,
09:21cette chanson est enregistrée en live
09:23et aussi le troisième album,
09:25ce sera ce type d'enregistrement.
09:27Et comme je disais,
09:29la majorité de mes chansons
09:31que je sors, je les ai déjà faites
09:33en majorité sur scène
09:35pendant des années. Je tourne beaucoup
09:37de mes chansons sur scène,
09:39donc ce sera des chansons
09:41déjà faites sur scène que je vais
09:43enregistrer. Je crois qu'il n'y a que deux
09:45que j'ai pas encore eu à faire sur scène
09:47qui sont dans cet album.
09:49Ça parle de la situation
09:51actuelle qu'on a dans le monde.
09:53Déjà, beaucoup
09:55dans mes thèmes,
09:57je parle de ça,
09:59de cette humanité
10:01qui ne s'est pas aimée.
10:03Aujourd'hui, on a
10:05un monde qui célèbre
10:07plus la violence,
10:09qui célèbre
10:11le gain,
10:13beaucoup plus
10:15d'argent, peu importe le nombre
10:17de cadavres sur lesquels on marche.
10:19Et c'est cela aussi
10:21que je rappelle dans
10:23cet album énormément,
10:25parce qu'il a
10:27des chansons, par exemple
10:29Lucia, ça sera le nom
10:31de l'album Lucia, qui veut dire
10:33lumière, mais c'est
10:35un titre de la chanson qui parle
10:37des enfants kamikazes,
10:39ces enfants utilisés par
10:41des personnes machiavéliques
10:43qui les envoient se faire
10:45exploser.
10:47Je parle de ça,
10:49de garder
10:51notre lumière
10:53d'enfant en nous,
10:55peu importe ce qu'on vit
10:57dans ce monde, de rester
10:59ces petits enfants, parce que
11:01les enfants c'est l'amour, c'est la tendresse,
11:03c'est le pardon,
11:05et qu'on doit garder ce petit
11:07enfant en nous, on ne doit pas le perdre.
11:09J'invoque cela dans la chanson
11:11Vivant, par exemple
11:13que j'ai eu à présenter
11:15au Maroc pendant
11:17Visa for Music, donc
11:19il y a des chansons, la majorité en fait
11:21des chansons que j'ai eu à faire lors de
11:23ce concert à Visa for Music seront
11:25dans cet album. Et j'ai aussi
11:27la chance de tourner au Maroc
11:29plusieurs dates, et donc la majorité
11:31de ces chansons, je crois toutes, seront
11:33dans cet album.
11:35Bravo, rendez-vous donc pour
11:37ce troisième opus que l'on a,
11:39de Découvrir l'or noir. Lucia, merci
11:41d'avoir été avec nous, c'était un plaisir de vous recevoir.
11:43Merci à vous
11:45pour l'invitation, soyez bienvenue.
11:47Merci, merci beaucoup.
11:55Et après avoir parlé
11:57musique avec l'or noir, nous
11:59parlons de cet artiste Mamadou Sissé,
12:01autodidacte, qui arrive en France
12:03à 18 ans. Il exerce différents
12:05corps de métier, tout en pratiquant
12:07en parallèle le dessin. Et à partir de
12:092001, il prend les fonctions
12:11d'agent de sécurité. Ce changement
12:13en amène un autre dans sa pratique
12:15du dessin. Il entreprend alors de se
12:17représenter des ensembles urbains
12:19vus du ciel. Ses veilles nocturnes
12:21lui permettent de réaliser
12:23des ensembles kaléidoscopiques soignés,
12:25des mégalopoles de plus en plus précises
12:27à l'aide du crayon, du stylo
12:29habillé et du feutre. Ses vues
12:31témoignent du souci qu'a Mamadou Sissé
12:33de vouloir faire vivre tout le monde,
12:35comme il le dit, dans de grands projets
12:37architecturaux, imaginés dans un savant jeu
12:39de perspectives. Cet artiste
12:41urbaniste, utopiste, imagine
12:43des environnements architecturaux
12:45aux murs colorés, afin d'apporter joie
12:47et gaieté aux habitants. Il peuple
12:49ses villes d'immeubles aux multiples fenêtres
12:51de gratte-ciel, le long desquels
12:53glissent des axes autoroutiers
12:55et des ports fluviaux. Il faut dire que notre regard
12:57doit aller au-delà de ce foisonnement et
12:59d'entrer dans le réseau des rues afin de
13:01comprendre les principes d'organisation
13:03urbanistique qui régissent le travail
13:05de l'artiste, que l'on écoute tout de suite.
13:29Quand je suis arrivé à Paris,
13:31je suis arrivé à 18 ans,
13:33j'ai pas eu la chance
13:35d'avoir des écoles.
13:37Bon, j'ai essayé
13:39de me...
13:41de faire des cours
13:43par correspondance,
13:45mais comme c'est la famille
13:47qui finançait et le tonton
13:49avait trop d'enfants, quoi,
13:51c'est obligé à un moment donné
13:53de chercher du boulot.
13:55J'ai fait plein de petits boulots, quoi.
13:57J'ai fait de la tapisserie-décoration,
13:59j'ai travaillé un peu dans l'industrie du jean,
14:01et après ça,
14:03je suis rentré
14:05en boulangerie, quoi,
14:07où je suis resté longtemps, quoi.
14:09Pendant presque 19 ans, quoi.
14:11Mais bien avant ça,
14:13j'avais arrêté complètement de dessiner.
14:152001, c'est le déclic.
14:17Après la boulangerie,
14:19j'ai mon premier métier d'agent de sécurité.
14:21J'ai commencé à dessiner, quoi.
14:23C'était le seul
14:25moyen pour rester éveillé, quoi.
14:29Mamadou Sissé, grand voyageur,
14:31ses vues de New York, Paris, Moscou,
14:33Le Carre, Londres sont autant d'hommages
14:35à la vie moderne qu'il expose régulièrement
14:37depuis 2010, créant de véritables ensembles
14:39urbains, vues du ciel.
14:41Les œuvres de Mamadou Sissé s'articulent
14:43autour des axes de circulation de l'Asie
14:45dans un savant jeu de perspectives.
14:47Les yeux de cet artiste urbaniste s'élèvent
14:49vers les hauteurs, vers ces espaces
14:51que l'homme a, petit à petit,
14:53ses dessins exécutés au moyen de stylos
14:55et de feutres colorés
14:57deviennent des manifestes de villes un peu
14:59rêvées, utopistes. Et comme il le dit
15:01au départ, je dessinais pour ne pas dormir
15:03après avoir essayé la lecture et les mots croisés.
15:05C'est devenu si présent
15:07que je ne peux plus m'en passer.
15:09On l'écoute encore une fois.
15:11J'ai commencé par
15:13Le Pont de Normandie
15:15qui m'a fasciné, quoi, parce que moi
15:17j'adore les grandes œuvres.
15:19Moi, j'ai...
15:21J'adore le défi
15:23des humains, quoi.
15:25Sur la nature.
15:27Des choses qui sont vraiment...
15:29Quand on regarde comme ça, on dit, non, c'est impossible.
15:31Et pourtant, ils le font, quoi.
15:35J'essaie de symboliser la ville.
15:37Je regarde un monument comme Paris.
15:39C'est la Tour Eiffel.
15:41Je mets la Tour Eiffel et après ça,
15:43je commence à...
15:45à évoluer, quoi.
15:47Tout autour, mais je n'aime pas
15:49faire le copier-coller, quoi.
15:51Si je m'inspire
15:53d'une carte,
15:55j'essaie de tout changer, quoi.
15:57Moi, je suis toujours projeté
15:5920 ans après, quoi.
16:01Je vois toujours le futur.
16:03Je dis, peut-être ça sera comme ça, et tout, quoi.
16:05Comme j'ai toujours dit,
16:07je zoom souvent les villes, quoi.
16:09Et tout autour, c'est de l'habillage.
16:11Moi, je suis tellement curieux de rentrer dans les villes, quoi.
16:13Chaque fois,
16:15j'acquère un peu d'expérience, quoi.
16:17C'est tout un process que j'ai trouvé
16:19qui me permet de...
16:21de travailler à l'aise, quoi.
16:23Pour moi, en faisant le quadrillage
16:25et en se basant
16:27sur une mesure, quoi.
16:29C'est-à-dire, je prends une règle
16:31que j'étale tout le long de la feuille
16:33et j'obtiens des petits carreaux.
16:37Là, je retire les rues.
16:39Et je travaille avec des pâtés de maison.
16:43Savoir en quadrillage d'immeubles vus du ciel
16:45et inspirés des villes américaines,
16:47perspectives imprenables, élargies,
16:49en étoiles, partant d'un arc de triomphe central
16:51cité aux mille visages, dans lesquels
16:53se cachent autant de symboles, de métaphores.
16:55Les tableaux de Mamadou Sissé
16:57ressemblent au mégalopole actuel,
16:59transfiguré et ensoleillé
17:01par un maître de la couleur.
17:03Comme il le dit, je commence souvent chez moi
17:05par ce que j'appelle le grillage,
17:07l'ébauche de la structure.
17:09Puis, je m'amuse avec le relief,
17:11partant de monuments anciens
17:13qui symbolisent la ville
17:15et leur ajoutant des immeubles moderns,
17:17des ponts, des axes routiers.
17:19Après, j'habille à ma façon.
17:21Voilà ce que dit celui qui fut tour à tour
17:23boulanger, couturier, restaurateur de meubles
17:25et qui travaille aujourd'hui comme agent de sécurité
17:27et gardien la nuit dans un vaste entrepôt
17:29de logistique.
17:31Après-née, ces villes, dont certaines font penser
17:33à des espèces de mandalas, des sports graphiques
17:35et sphériques colorés qui servent à la méditation,
17:37sont toujours réalisées au feutre multicolore.
17:39C'est pour ça que l'on apprécie tout particulièrement
17:41Mamadou Sissé, cet artiste hors norme.
17:45Moi, c'est ça qui m'intéresse le plus.
17:47C'est-à-dire mettre plus de monde
17:49dans moins de places.
17:53Pour moi, Paris,
17:55les villes européennes, c'est des villes musées.
17:59Ce que je veux plus tard,
18:01c'est nos villes en Afrique.
18:03Puisque nous, on n'est pas encore arrivés
18:05à l'histoire de Paris.
18:07Alors, on devrait commencer
18:09à gérer bien nos villes.
18:11Moi, je veux qu'il y ait des espaces
18:13entre les villes.
18:15Comme à l'ancien temps,
18:17de village en village.
18:19Voilà.
18:21C'est moi, personnellement,
18:23les villes, j'essaie de représenter
18:25ce que, pour moi, il y a de l'espoir,
18:27il y a plein de choses.
18:29Puisque je suis très optimiste.
18:31Pour moi, je vois le monde,
18:33on a un cycle un peu négatif.
18:35Et puis après,
18:37ça va être un cycle positif.
18:39Ainsi de suite.
18:49Et place tout de suite au cinéma
18:51avec le dernier film de Hind Medeb.
18:53Souviens-toi, Soudan.
18:55Après 30 ans de dictature religieuse
18:57et militaire et des années de guerre civile,
18:5911 avril 2019,
19:01les Soudanais entraînent la chute
19:03contre les chajans.
19:07Ce sont quelques-uns des visages
19:09de cette révolution soudanaise
19:11en suivant la lutte de citoyens ordinaires
19:13pour réaliser leur rêve de liberté, d'égalité
19:15et de changement.
19:17Ce film documentaire filme la transition
19:19de la dictature militaire à un gouvernement civil
19:21au Soudan, entre repression féroce
19:23et première victoire politique.
19:25On regarde tout de suite un extrait de la bande à l'ouest.
19:33Soudan, Soudan, Soudan...
20:03Soudan, Soudan...
20:33Soudan, Souviens-toi,
20:35signé Hind Medeb,
20:37la réalisatrice qui nous explique
20:39comment cette oeuvre est inspirée
20:41par son film précédent
20:43Paris Stalingrad,
20:45sorti en 2019.
20:47Pendant le tournage de ce dernier,
20:49Hind Medeb avait filmé
20:51un jeune poète d'origine soudanaise
20:53qui lui avait raconté
20:55l'importance de la parole,
20:57de la transmission orale
20:59et de la poésie dans son pays.
21:01Au moment de la révolution, Hind Medeb
21:03est partie à Khartoum, où elle a rencontré
21:05Shajan, Rufaida, Mahan,
21:07Samah, Hamzal, Tahir ou encore Sabri.
21:09Avec ces jeunes, Hind établit
21:11un rapport d'amitié qui continue
21:13pendant les années suivantes jusqu'à aujourd'hui.
21:15Et à travers leurs paroles,
21:17nous suivons cette lutte du Soudan.
21:19Soudan, Souviens-toi,
21:21je le rappelle, avait remporté 5 prix
21:23à Final Cut in Venice en 2023.
21:25Un film documentaire à regarder d'urgence.
21:31TANJAZ
21:35Et avant de nous quitter,
21:37place à Tanjaz pour sa 22e édition
21:39qui a ouvert ses portes le 19 septembre
21:41et qui les refermera le 22 septembre.
21:43Tanjaz devient le festival
21:45des jazz au pluriel.
21:47Les concerts se tiennent
21:49un peu partout au Palais des Arts et de la Culture,
21:51au Palais des Institutions Italiennes,
21:53à Bab Marsa et dans la Casbah,
21:55avec des grands noms cette année,
21:57comme les Gypsy Kings, Gomar Sosa,
21:59ou bien le Palais des Arts et de la Culture,
22:01au Palais des Institutions Italiennes.
22:03On retrouve tout ce beau monde
22:05pour cette 22e édition
22:07qui présente donc une programmation
22:09taillée sur mesure,
22:11qui navigue entre différentes ambiances,
22:13styles et époques,
22:15avec plusieurs formes de jazz en fil conducteur.
22:17On regarde tout de suite ensemble.
22:29
22:59
23:30Retour donc aux Grandes Pompes de Tanjaz
23:32qui s'étend cette année au-delà
23:34des scènes traditionnelles pour animer Tanjé,
23:37et ce jusqu'au 22 septembre,
23:40donc à un rendez-vous à ne rater
23:42sous aucun prétexte.
23:44D'ailleurs, on arrive à la fin de l'Afrique en Culture.
23:46Merci d'avoir été avec nous
23:48et puis on se donne rendez-vous
23:50dès la semaine prochaine, sans faute.
23:52D'ici là, portez-vous bien.
23:59