• il y a 2 mois
A Bièvres, dans l'Essonne, c'est le temps du recrutement pour le RAID. L'unité d'élite cherche de nouveaux médecins pour intégrer les groupes d'assauts. Les candidats viennent de la médecine de ville ou des hôpitaux. Ils doivent se former aux conditions extrêmes du sauvetage.

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Transcription
00:00Ils sont 14 candidats pour briguer 3 places de médecins du RED.
00:05Âgés de 29 à 45 ans, médecins urgentistes ou hospitaliers,
00:10ils espèrent tous intégrer une des 10 antennes de l'unité d'élite.
00:15J'ai toujours cherché de l'engagement et de l'action dans mes choix de boulot.
00:19Je pense qu'on peut avoir plus d'engagement et d'action qu'au RED.
00:23Il y a quelque chose qui est peut-être un peu désue,
00:25mais je trouve que la défense de notre pays, c'est quelque chose d'important.
00:29Un métier dangereux qui demande une exigence physique, psychologique et bien sûr médicale.
00:36Le rôle du médecin, c'est évidemment de porter secours aux opérateurs et à la population,
00:40mais c'est surtout d'être capable de prendre des décisions dans une situation de stress.
00:43Les urgentistes ou les anesthésistes réanimateurs qu'on recrute
00:46sont des gens qui sont habitués à travailler dans des conditions de stress.
00:49Mais là, ce n'est pas du tout le même stress.
00:51Le stress est lié à la menace, donc la présence d'armes ou d'explosifs,
00:56mais aussi à la fatigue physique ressentie.
00:58Il portera un casque de 3,5 kg, un gilet lourd de 10-11 kg,
01:01plus son matériel médical de 10-12 kg en fonction des interventions.
01:05Des contraintes physiques difficiles qui freinent les candidatures féminines.
01:10Cette année, seulement une femme est candidate sur les 14.

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