Retrouvez le replay de l'épisode 3 de Truck racing, des tonnes de défis du 21/09/2024.
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00:00La famille Robineau, c'est une institution, c'est la famille mythique de ces championnats
00:27de France et de ces courses camions.
00:28Ils sont fiers de faire partie de cette grande famille, de pouvoir rouler dans ces camions.
00:41André a été l'un des créateurs des 24 heures camions, il ne faut pas l'oublier.
00:55La famille Robineau, c'est une institution, c'est la famille mythique de ces championsnats
01:02de France et de ces courses camions.
01:25Les premiers 24 heures au Mans, ils ont commencé, il y avait le garage Volvo au Mans, ils trouvaient
01:41que c'était dommage qu'il n'y ait pas la marque Volvo, enfin qui représente la Sarthe,
01:46Volvo ou une autre marque, mais enfin bref.
01:49En 1983, amis avec mon mari transporteur, c'était M. Seguin, ils se sont mis en tête
01:58qu'au prochain 24 heures, il y aurait un camion Sarthe 3 sur la piste.
02:04La question s'est posée, on a essayé de trouver un camion, alors à l'époque on représentait
02:12comme la marque Volvo, on avait choisi un camion dans le catalogue qui pouvait correspondre
02:19et puis il y a quelque chose, parce qu'à l'époque, la course c'était plus une démonstration
02:23et on avait choisi à l'époque un Volvo, ce qui se faisait de mieux à l'époque, un
02:27Globetrotter complètement inadapté pour la course.
02:30Donc effectivement, il y avait un camion Sarthe 3 sur la piste piloté par notre fils Pascal.
02:40On n'avait pas d'arceau, pas de ceinture de sécurité, on roulait, on partait comme
02:45ça, sans ceinture, et là, dans les virages, il fallait se tromponner au volant, c'était
02:51infernal.
02:52Les virages à droite, on va dire, la portière, on pouvait s'appuyer sur la portière, les
02:58virages à gauche, on tenait le volant comme ça, deux mains.
03:02J'avais eu la chance de rouler avec mon père, on faisait, il y avait un équipage, et de
03:08là, c'était, on avait terminé, je crois, 15ème ou 20ème, mais là où on avait appris
03:14pas mal de choses.
03:16Pour moi, étant maman, c'était angoissant aussi, parce que j'étais contente, évidemment,
03:25de leur participation, mais toujours par accident.
03:30À la fin de l'épreuve, se poser la question, savoir si on allait continuer, parce qu'on
03:35n'était pas destiné, voilà, à la compétition, c'était pas dans nos gènes, mais bon, on
03:41avait mis, je pense, la main dans l'engrenage, et là, ça a démarré comme ça, et ce même
03:49camion, bien sûr, le lundi matin, je continuais mon métier de chauffeur, mais alors, c'est
03:55vrai que j'étais plus dans l'anomie, c'est sur la route, c'était quand même le camion,
03:59j'avais roulé sur la piste de 24 heures.
04:01Ils lui ont posé la question, qu'est-ce que ça vous a apporté de faire les couches
04:07de camion ?
04:08Alors il a dit comme ça, les gens en premier, ça nous a fait connaître, ils sortent d'ici.
04:13Pour un transporteur de la Sarthe, qu'est-ce que ça apporte de faire des courses de camion ?
04:18Ça apporte quand même d'être connu, c'est surtout ça.
04:21Vous savez, quand on a tombé en panne dans n'importe quel coin, même de la France,
04:26on se nomme Robinho, bon, c'est connu, enfin, le camion jaune, c'est connu comme ça, le
04:32camion jaune, alors là, les gens sont plus amateurs.
04:35De là, on est revenu en 85, et en 85, bien sûr, un peu plus affûté, fini camion décoré,
04:42le chrome, on venait pas pour la gagne, parce qu'on n'avait pas la prétention de gagner,
04:47à aucun moment, la prétention de gagner les 24 heures, mais bon, on avait quand même
04:53bien préparé notre véhicule et à cette époque-là, le camion, toujours pareil, toujours
04:57deux personnes d'engagés pour la course, et là, le volant était partagé avec deux
05:03amis brûlants, à l'époque, qui roulaient en karte, qui étaient champions de France,
05:09à l'époque, en karte.
05:10Et c'était un employé de chez Volvo.
05:12Et qui tenait le virage Volvo, mais à Laval, il était responsable du virage Volvo à Laval.
05:17C'est vrai que ce camion jaune a été longtemps, les gens ne disaient pas à Robinho, c'était
05:22le camion jaune.
05:24Et il faut admettre qu'on avait quand même notre père qui ne laissait rien au hasard,
05:30que ce soit en 83-85, notre père nous avait fait subir un entraînement militaire.
05:36On s'entraînait pour le Gym Cana, même le samedi, c'était répétition, et c'est
05:43pour ça qu'en 85, ça nous a permis de les gagner.
05:48Mais bon, il n'y avait pas que sur la compétition pure, il y avait aussi sur les manœuvres,
05:53il y avait beaucoup de la consommation qui se faisait, parce que c'était vraiment 24
05:58heures.
05:58Je me souviens, moi, d'avoir fait l'épreuve consommation, il était 3 heures du matin,
06:04et on faisait les tours sur le circuit, il n'y avait plus un spectateur, et en plus
06:08il y avait une manche à la fin, à la finale, il y avait changement des freins pendant la
06:12course.
06:13Et ça c'est pareil, il fallait quand même un certain entraînement, et les gens qui
06:17sont venus de l'extérieur, ils n'avaient pas vraiment fait, enfin nous, avec l'entraînement
06:23qu'on avait pu subir, c'est ce qui nous a permis de gagner les 24 heures, à la surprise
06:27de tout le monde.
06:58L'équipage vedette de ces 3ème 24 heures du Mans Camion, ils sont heureux, et comme
07:03tous les autres pilotes, ils ont promis de revenir dans 2 ans.
07:08J'en ai 85, et Volvo créa la gaille.
07:11Une photo qui représente bien les grands moments, là où on est tous sur le trajecteur
07:17en train de remonter la ligne noire devant les stands, enfin les tribunes, et puis cette
07:23fameuse photo entre moi et Denis Brulon, puis ces fameux canons qui avaient même été
07:29mis en couleur de Volvo la gaille.
07:31Et ça c'est vrai que ça a été un déclenchement, on va dire, pour la suite.
07:37C'est ce qui a démarré l'histoire.
07:42Ce canon-là, ça a été un grand tournant, et c'est ce qui nous a permis aussi de pouvoir
07:58rentrer dans le schéma, et s'il m'a permis de être plusieurs fois champion de France,
08:02c'est grâce à ce véhicule-là.
08:11C'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça.
08:41Aujourd'hui, on a quand même des camions qui sont au top niveau français, voire européen,
08:52et c'est des choses qu'on a construites nous-mêmes.
08:55Surtout fier d'avoir pu reprendre le team de nos parents, et de pouvoir aussi le maintenir
09:01à ce niveau-là, ce qui n'est pas forcément évident parce que le niveau a augmenté.
09:06On est fiers de pouvoir maintenir ce niveau, et cette équipe qui reste encore familiale,
09:12que Anthony aussi puisse rouler, on ne se prend pas la tête et on fait ça vraiment
09:16avant tout et surtout pour le plaisir.
09:18C'est une grande fierté, on a une belle équipe de mécanos qui sont tous bénévoles,
09:22qui sont dans des métiers totalement, des fois, différents.
09:25Donc on a réussi aussi à capter le savoir-faire de nos anciens mécanos, le transmettre à
09:31des nouveaux, à des nouveaux très jeunes, et donc ça aussi c'est une vraie fierté,
09:34c'est une vraie histoire en fait.
09:35Je suis arrivé dans le team Robineau en 1989, donc ça fait 34 ans.
09:41Et M. Robineau père André, son prénom, m'avait embauché pour aller faire une course en Angleterre,
09:49et puis on est partis donc à Silverstone, et puis voilà, 34 ans après, on est toujours là.
09:54Tout le monde s'entend bien, on passait des bons moments franchement sur les circuits de Lyon.
09:58C'est adorable.
10:00Passionné d'abord par tout le sport automobile, mais en plus là d'être dans une gym, on
10:03est tous, c'est la famille, il y a la grand-mère, il y a le grand-père, il y a le père, maintenant
10:08il y a le petit fils, enfin c'est vraiment extraordinaire.
10:11Ça fait partie des gens passionnés qui nous accompagnent toute l'année, on est quand même
10:15partis près de 30 jours ensemble chaque année pour aller faire les événements du
10:20Championnat de France Camion, donc voilà c'est une fierté, c'est des longs moments
10:23qu'on passe ensemble et c'est des moments de plaisir quoi.
10:26C'est vrai que la fierté elle est là, et puis il faut que ça continue le plus longtemps
10:30possible, et voilà, santé pour continuer aussi.
10:33On est avec Thomas la troisième génération, donc oui l'objectif c'est de continuer cette
10:40évolution, la force de notre équipe aussi c'est qu'on est capable de prendre des décisions
10:43très rapidement.
10:44Au jour d'aujourd'hui, mon père et mon oncle on va dire qu'ils nous ont vraiment laissé
10:48le flambeau, ils nous laissent gérer l'équipe, le team, etc, on le gère vraiment en autonomie
10:53avec Anthony actuellement.
10:54Un organigramme qui est très simple, les gens qui décident c'est donc Thomas et moi,
10:59et quand on a besoin de prendre des décisions, ça va très vite.
11:02Et dans la compétition où il faut savoir être réactif, c'est important en fait.
11:05Ils se complètent tous les deux, parce qu'il y a plus de notion de mécanique peut-être
11:10Thomas.
11:11La communication il s'est fait aussi Anthony, avec l'internet maintenant.
11:17Oui bien sûr, ils sont complémentaires.
11:19C'est bien.
11:20Après ils nous aident quand même un petit peu, je ne vais pas dire ça parce que sinon...
11:27Ce qui me plaît aujourd'hui c'est qu'ils le font dans le même état d'esprit, on l'a
11:30fait, ils savent d'où ils viennent, ils connaissent notre parcours, et ils vont leur
11:37suivre.
12:00C'est bon, c'est bon, c'est bon.
12:30On a un format de compétition qui est très ouvert, on a les paloques qui sont ouverts
12:38sur le public, et quand on regarde le public au Mans, c'est des familles entières qui
12:43se déplacent.
12:44Et on a aussi d'agréables surprises, c'est qu'on a des fans qui nous suivent sur toutes
12:48les courses.
12:49Et ça c'est assez dingue que vous soyez à Albi, au Mans, au Nürburgring, et sur toutes
12:54les courses du championnat, vous retrouvez les mêmes gens, des fois qui sont passionnés
12:57de l'intégralité des courses.
12:59Pour nous, c'est juste une reconnaissance énorme.
13:02En étant au Mans, notre endroit privilégié, forcément, et là où tout notre public nous
13:07attend.
13:08Le Mans, c'est l'ambiance avec les milliers de spectateurs, il faut quand même le dire,
13:1380 000 personnes sont là, c'est le quatrième événement pour l'ACO dans l'année.
13:18Oui, c'est vrai que le Mans c'est quelque chose, et puis on connaît beaucoup de monde,
13:21on connaît beaucoup de gens sur le Mans, donc ils viennent nous voir, et nous, ça nous
13:27booste.
13:28Et puis aussi, les mécanos, les femmes des mécanos, qui sont présentes, qui ne sont
13:33pas présentes sur les autres circuits, et d'avoir un petit peu notre fonctionnement.
13:38On n'aborde pas le Mans comme on aborde les autres circuits.
13:42Le Mans, ça restera le Mans.
13:43Et ça restera le plus beau week-end de la saison.
13:44Avec un nœud vert avec les autres, et c'est le plus beau week-end de la saison.
13:48Le team est originaire d'ici, c'est un peu spécifique d'être ici, parce que déjà
13:51c'est un circuit mythique, on est au Bugatti, c'est quand même le circuit où on reçoit
13:55les 25 Mans du Mans, donc ça reste un circuit énorme.
13:57Quand on est sur la pitlane, il y a toujours ce petit truc qui fait qu'il y a une ambiance,
14:01il y a une aura qui est présente ici, et en plus d'être ici, on peut recevoir nos sponsors,
14:06nos amis, c'est un rassemblement vraiment général.
14:09Alors c'est un peu fatigant, parce que du coup il y a beaucoup de sollicitations.
14:11Le Mans, ça reste quand même, on est comme tout le monde, on regarde les 24 heures moto,
14:15les 24 heures voiture, on se dit on est au même endroit, avec le public et tout.
14:21Après le circuit du Mans est super bien, parce que c'est un circuit qui est assez large,
14:25il est technique, mais en même temps il est très rapide, c'est un des circuits les plus rapides.
14:29Le circuit du Mans, je l'adore, mais il ne convient pas à nos camions, mais c'est un
14:34défaut qu'on a depuis très longtemps sur nos camions, on n'a jamais réussi à trouver
14:37la solution.
14:38On l'a un petit peu amélioré, mais pas assez par rapport aux autres concurrents, et on a
14:43toujours été un petit peu en retrait par rapport aux autres.
14:46Alors il y a des années, ça ne nous empêchait pas d'être devant et de pouvoir jouer la
14:50première place, mais là le niveau a tellement élevé qu'on sent qu'on n'a pas progressé
14:54à ce niveau-là, donc on est un peu en retrait.
15:21Tu coupes là en fait.
15:23Ouais.
15:25Moi j'essaie de me mettre là, de prendre un peu de côté, et tu essaies de, tu vois.
15:31De la sortir quoi.
15:32Ouais, après tu peux mettre un peu l'arbre au niveau.
15:35L'arbre au niveau.
15:51C'est déjà quand même le moment de faire le démarrage.
15:54J'ai pas l'impression de me faire perdre.
16:04On va vérifier quand même.
16:06On remet à 6 derrière.
16:08Et j'en remet à 5 ?
16:09Non, non, non.
16:10Tu laisses à l'arrière, tu laisses à 5.
16:12Ouais.
16:13A l'avant, on laisse comme ça aussi.
16:14Et par contre on va faire plus 6 à l'avant, tu seras à 30.
16:18Ouais.
16:20Là tu enlèves que...
16:21Là on va mettre 12.
16:23Et tu le sens qu'il travaille comment, il reste au point, il monte.
16:29Tu le sens pas, tu le vois pas, tu le sens pas.
16:32Le camion il reste à plat.
16:33Le pilotage d'un camion c'est pas si intuitif que ça.
16:36Il y a beaucoup de choses à améliorer, à comprendre.
16:40Ma force aujourd'hui c'est que je connais mes défauts.
16:43Et c'est à moi de travailler dessus pour être meilleur.
16:46Clairement j'ai tendance à rentrer par exemple trop vite dans les virages.
16:50Donc voilà, c'est l'un de mes défauts principaux à modifier.
16:56C'est de rentrer un peu moins fort dans les virages
16:58parce que je me trouve emporté par le poids du camion.
17:00Et voilà, je suis pas en karting quoi.
17:20Théo Calvé, Jonathan André, première ligne.
17:22Raphaël Sousa, Thomas Robineau, ligne 2.
17:24Yorick Montagne, Yonel Montagne, ligne 3.
17:29C'est parti !
17:30Oh là là, les accélérations derrière !
17:32Yorick Montagne qui est manifestement très motivé.
17:36Et attention au freinage d'un lobe
17:37parce que là on n'est qu'avec un effectif pire, plus fort qu'en championnat d'Europe.
17:41Le leader, c'est Jonathan André qui a pris un très bon départ.
17:46Et c'est finalement Thomas Robineau qui est troisième.
17:4928 pilotes de talent sur cette piste du vent.
17:54D'ailleurs, parce qu'à cinquième
17:56dans un flotton de fous furieux comme celui-là,
17:58il faut dire qu'il n'est pas en train de s'amuser Yvan Rodriguez.
18:02Derrière, il faut qu'il regarde dans sa caméra.
18:04Il y a Aurélien Argon, Yonel Montagne, ancien champion
18:07et Raphaël Sousa, surmotivé.
18:09Et dans la famille Robineau,
18:10alors Thomas Robineau peut viser un premier podium, why not ?
18:14Il y a un mot également tenu sur Robineau,
18:18encore une fois que l'on a l'œil à l'anniversaire
18:20de la conception du team Robineau.
18:22Il y a 40 ans, 4 décennies, il est à la 11e place.
18:25Anthony Robineau qui pourrait donc marquer un petit point,
18:28le point de la 10e place pendant ce temps-là.
18:30Jonathan André est en train de faire un festival.
18:32Il avait déjà réussi à s'imposer l'année dernière
18:35pour sa première course,
18:36ici même en France, sur le circuit du Mans.
18:39Et là, il est impérial.
18:415 secondes, un peu plus même d'avance
18:43sur son dauphin Théo Calvet.
18:45Il y a un tête-à-queue de Yurik Montagne.
18:47Yurik Montagne qui était en 4e position
18:50et qui est parti en tête-à-queue à l'Analop.
18:52Et par conséquent, tous vont gagner une place
18:55et Yurik va chuter de la 4e à la 8e position.
19:00Victoire de Jonathan André devant Théo Calvet.
19:03Ça, c'était une course plutôt calme.
19:05Derrière, par contre, alors Thomas Robineau,
19:07le manseau sur le podium, ça c'est bien.
19:09Thomas, tu hérites d'une belle 3e position,
19:11un podium pour commencer, c'est pas mal.
19:15C'est très bien, on partait 4e.
19:17On savait qu'on avait des places à remonter.
19:19On voulait faire au moins un podium pour bien faire.
19:22C'est une mission remplie.
19:24Maintenant, on va essayer de refaire pareil
19:26à la 2e course.
19:28Mais là, il va falloir travailler un peu plus.
19:30Tu n'as peut-être pas suivi,
19:32mais ce sera Anthony Robineau qui sera en pôle.
19:34D'accord, je ne savais pas, mais c'est bien, impeccable.
19:36On a eu un dernier virage qui était un peu mouvementé.
19:38On était 4 camions dans le dernier virage
19:40à se battre pour cette fameuse 8e place.
19:42Regardez ce qui se passe.
19:45Oh, le contact entre Agnès Carival.
19:48Ça va permettre à Lionel de repasser.
19:50Mais peut-être également Anthony Robineau.
19:52Mais quelle fin de course.
19:54Ça va être Anthony Robineau en pôle.
19:5640, Anthony Robineau en pôle.
20:10À ce moment-là, je suis chez notre partenaire CFTC
20:14en train de faire des autographes
20:16et je reçois une notification sur mon téléphone.
20:18En gros, on me dit que j'étais convoqué
20:20en direction de course.
20:22J'ai pris une pénalité de 5 secondes
20:24et on était tellement groupé
20:26que ça m'a renvoyé en 11e position.
20:28Ce n'est pas anodin parce qu'on sait
20:30qu'à partir de la 8e place,
20:32on bénéficie de la grille inversée
20:34pour la 2e course.
20:36Au lieu de partir 1re ligne à la 2e course,
20:38je me suis retrouvé à partir 11e.
20:40C'est sûr que ça a un peu gâché mon samedi
20:43Je vais partir 1re ligne
20:45et je me retrouve...
20:475e ligne ? 6e ligne ?
20:495e ligne ?
20:51Quand on part en 1re ligne à la 2e course,
20:53on a beaucoup plus de chance
20:55de faire un bon résultat
20:57que quand on part en 10 ou 11e position.
20:59Forcément, il y a la déception
21:01pour tout le monde.
21:03Il n'y a pas que le pilote, il y a les mécanos.
21:05Ils vivent les mêmes émotions en général.
21:07Après, quand j'ai su ça,
21:09les gars apportent du soutien directement.
21:12C'est ça, c'est ça.
21:42C'est là qu'ils voulaient voir plus sur les côtés.
22:12On va faire attention quand même,
22:38c'est la 1re fois qu'on roule de nuit.
22:40On va quand même faire attention, mais on va essayer d'aller faire une bonne place.
22:44Mais bon, ça ne va pas être facile la nuit, ça ne va pas améliorer les choses.
22:49Mais bon, ça va aller.
22:53Courir la nuit, c'est l'appréhension un peu.
22:55Tous nos points de repère sont modifiés sur le circuit.
22:59L'ambiance avec les tribunes éclairées, le circuit éclairé, c'est exceptionnel.
23:10C'est quelque part la guerre des étoiles, et ça commence maintenant.
23:17Goooal !
23:20La douceur de Pilot sur l'extérieur de la chicane !
23:27J'ai l'impression que c'est gris un petit peu sur la piste.
23:29Oui, ça va être un peu compliqué.
23:34Que se passe-t-il pour Thomas Rominault ?
23:38Que se passe-t-il pour Thomas Robbino ?
23:40Thomas Robbino rentre au stand, mesdames et messieurs.
23:42Quoi ?
23:43Ah non, décidément Bruno, il n'est pas chargé de la pédicule.
23:47C'est incroyable !
23:49Aïe, aïe, aïe, aïe, aïe !
23:50L'arrêt de Thomas Robbino, coup de théâtre !
23:56Il était troisième Thomas Robbino
23:57et c'est donc lui le montagne devant Imane Rodriguez et Jonathan André,
24:00encore une fois, sur le podium.
24:08On avait une ambition d'être au moins sur le podium,
24:13donc ça n'a pas été forcément la course qu'on attendait.
24:38On a fait ce qu'on pouvait avec la malchance qu'on a eue.
24:41C'est vrai que les bons moments, il faut savoir les apprécier,
24:43mais bon, il y a des moments, c'est vrai qu'en compétition,
24:46on en a eu, ce n'était pas glorieux.
24:48Quand il m'arrive une anecdote en course,
24:50des fois, mon père me dit
24:52« Ah bah oui, il m'est arrivé une chose un peu similaire en telle année. »
24:55Nous, pour une petite anecdote,
24:57on descendait en Espagne, à Albacete.
25:00C'était en 1999,
25:02on était à l'étranger,
25:04en Espagne, à Albacete.
25:06C'était en 1999, quand il y a eu la tempête,
25:08un arbre sur l'autoroute,
25:12et on s'arrête,
25:14et malheureusement, il y a un Espagnol qui arrivait derrière,
25:17qui n'avait pas pu s'arrêter,
25:19et qui est rentré dans l'arrière de notre camion.
25:21Là, il y a beaucoup d'équipes,
25:23on fait demi-tour, on arrête tout.
25:25Mais j'étais avec mon père,
25:27et on était en camion,
25:29et comme je disais tout à l'heure, il lâchait pas.
25:31Il était 10h du soir, il y avait toute l'équipe,
25:33on s'était au restaurant,
25:35on s'est tous consultés,
25:37et bon, qu'est-ce qu'on fait ?
25:39On descend, on remonte au Mans.
25:41Et là, d'un seul coup, on descend.
25:44Heureusement, parce que ça m'a permis,
25:46ce week-end-là, j'avais gagné les 4 courses,
25:48et en plus, ça m'avait permis d'être champion de France.
25:51Et ben voilà, ça c'était vraiment
25:53une histoire d'équipe soudée.
25:57Cette année, c'était pour nous, le team,
25:59un événement exceptionnel,
26:01parce que c'est 40 ans,
26:0340 ans plus tôt,
26:05quand on est arrivé sur le circuit pour la première fois,
26:07on n'aurait jamais l'imaginé.
26:10On s'est réunis le samedi soir
26:12avec tous nos proches,
26:14la famille, autour d'un beau gâteau
26:16aux couleurs de l'équipe.
26:24Les courses de camion, c'est une grande famille.
26:26C'est vrai que nous, au niveau du team,
26:28c'est quand même plaisant de se retrouver,
26:30et puis c'est vrai qu'il y a
26:32des anciens mécanos qui étaient nous
26:34à notre époque, avec nous.
26:36Ça rentre toujours dans le partage des moments,
26:38et c'est des moments de vie qui sont super.
26:40Et on avait aussi pris soin d'inviter
26:42tous nos concurrents,
26:44l'ensemble du paddock,
26:46parce qu'une histoire de 40 ans,
26:48ça se construit pas uniquement tout seul.
26:50On est aussi contents
26:52d'avoir des concurrents sur la piste,
26:54et donc tout le monde était convié
26:56autour de ce moment convivial
26:58qui crée à la fois l'histoire du camion,
27:00l'histoire de la compétition,
27:02et l'histoire de notre équipe.
27:06Quand j'étais petit, pour moi,
27:08vu que je suis né là-dedans,
27:10et qu'il y avait déjà ça,
27:12pour moi c'était évident.
27:14Mon père fait des courses de camion,
27:16mon grand-père, etc.
27:18C'est un peu comme les virus,
27:20tu sais pas comment ça arrive.
27:22C'est quelque chose que t'attrapes,
27:24tu sors dehors, t'as oublié ton écharpe,
27:26t'as pas l'impression.
27:28Moi j'allais sur les courses,
27:30pour moi c'était normal,
27:32les robinots font des courses de camion.
27:34Au premier lieu, ça a été notre fils,
27:36à nous, qui a oublié,
27:38Pascal.
27:40J'ai usé mes culottes
27:42dans les camions.
27:44Il était souvent dans le camion
27:46avec papa.
27:48Dès que je sortais de l'école,
27:50les vacances, j'étais tout le temps dans le camion.
27:52Mon homme, il savait occuper ses fils.
27:54Quand j'avais 18 ans, il était au volant.
27:56Et Olivier aussi.
27:58Olivier, il est pareil.
28:00Il est né dans les camions.
28:02J'ai été en camion cross,
28:04j'ai fait de 94 à 2000.
28:06J'ai fait quelques années
28:08en camion cross,
28:10où ça m'a donné une bonne expérience
28:12dans les courses de camion,
28:14parce que courir sur la terre,
28:16c'est complètement différent que sur la piste.
28:18J'en garde un très bon souvenir.
28:20En plus, en gagnant des titres
28:22de champion de France,
28:24j'en ai gagné 4, 2 en camion cross
28:26et 2 en super camion cross.
28:28C'était super d'avoir fait
28:30toutes ces saisons-là
28:32avec une bonne ambiance.
28:34Le camion cross reste une bonne ambiance
28:36entre les concurrents.
28:38J'ai roulé un peu en camion cross
28:40à une époque,
28:42mais c'est pas là que je me sentais le mieux.
28:44Pour moi, c'était la piste.
28:46Au niveau du palmarès,
28:48j'ai réussi à être 6 fois
28:50champion de France.
28:52Après, j'ai repris la piste en 2001.
28:54J'ai arrêté en 2009.
28:56Pendant ces années-là,
28:58on a couru ensemble avec Pascal.
29:00On a eu quelques bagarres ensemble
29:02parce qu'avec Le Mans,
29:04il devenait de plus en plus performant.
29:06Ça met aussi les 2 équipes
29:08sur chaque camion.
29:10C'est un peu la confrontation.
29:12C'est vrai que d'engager 2 camions,
29:14c'était quand même un défi.
29:16Là, les 2 camions qui sont là-bas,
29:18c'est Thomas
29:20et Jérémy.
29:22C'est un garçon vraiment timide.
29:24Jérémy était timide.
29:26Ça lui avait fait du bien.
29:28Ça lui donnait une ouverture.
29:30Il était là avec d'autres.
29:32Ça, je me rappelle,
29:34pour Jérémy, c'était important.
29:36Et ton père,
29:38là, il était aux anges
29:40de voir son Jérémy
29:42au volant d'un camion.
29:44Mon frère a longtemps roulé.
29:46Après, comme je disais,
29:48ça prend beaucoup de temps.
29:50Il avait un métier qui le prenait
29:52toute la semaine.
29:54C'était pas évident pour lui
29:56de s'absenter la semaine et le week-end.
29:58Du coup, il a préféré arrêter.
30:00Mais il vient toujours au Mans.
30:02Il vient toujours nous voir.
30:04Il suit toujours ce qui se passe.
30:06On dit souvent qu'on essaye
30:08de faire aussi bien
30:10que ce qu'ils nous ont appris.
30:12Je pense qu'aujourd'hui,
30:14c'est la même chose.
30:16Si on mettait un 2e camion en piste,
30:18c'était pour le faire comme le 1er,
30:20c'est-à-dire de façon correcte.
30:22Il nous a fallu du temps
30:24pour construire le 2e camion,
30:26pour trouver des partenaires
30:28pour nous accompagner sur ce 2e projet.
30:30C'est un projet qui a commencé en 2018.
30:32J'ai pu faire mon 1er championnat en 2022.
30:34C'est des projets de long haleine.
30:36Cet hiver, on va essayer
30:38de travailler sur son camion
30:40pour qu'il soit au même niveau que le mien.
30:42Avec ce qu'on va faire cet hiver,
30:44on va réussir à pouvoir rouler
30:46à peu près au même niveau
30:48et se battre.
30:50J'aimerais qu'Anthony puisse faire des podiums
30:52et qu'on puisse être sur un podium tous les deux.
30:54Ça serait une bonne satisfaction.
30:56On fait de la compétition,
30:58on fait de la mécanique.
31:00Nos mécaniciens, c'est ça qu'ils aiment.
31:02Ces mécaniciens sont capables
31:04de réparer des camions en un temps record.
31:06Il y a une épreuve mécanique
31:08qui est mise en place pour les mettre en avant.
31:103, 2, 1, go !
31:12C'est parti !
31:14À partir de là,
31:16les 2 mécaniciens,
31:18ils traversent la piste en courant,
31:20sortent le matériel
31:22de la cabine,
31:24mettent évidemment le camion sur chandelle
31:26et procèdent au démontage
31:28de tous les boulons.
31:34Une fois que la roue est démontée,
31:36qu'est-ce que fait le mécanicien ?
31:38Il fait comme là.
31:40Imaginons que j'ai une roue.
31:42Je la pousse, j'arrive,
31:44je fais le tour du cône.
31:46Le tour, c'est de le faire.
31:48On remet la roue
31:50au niveau de l'axe
31:52et on procède au resserrage
31:54des 10 boulons.
31:58On range le matériel.
32:00Une fois que c'est fait,
32:02le 2e mécanicien
32:04traverse la piste en courant,
32:06on se tape la main,
32:08le chrono est stoppé
32:10au claqué de portière.
32:26On a déjà fait plusieurs épreuves mécaniques
32:28sur d'autres circuits,
32:30mais franchement, devant tout le public,
32:32c'est incroyable.
32:34On n'a pas intérêt à faire une erreur.
32:36Ils n'auront pas gagné peut-être sur la piste,
32:38mais ils auront gagné dans cette épreuve mécanique,
32:40doublée même pour l'équipe
32:42Robineau Compétition.
32:44C'est finalement Moïse et Sébastien
32:46qui ont réussi à s'imposer
32:48dans ce challenge mécanique
32:50autour d'Anthony Robineau.
32:52Je dis souvent, ce qui est difficile,
32:54c'est d'être présent le jour J,
32:56parce qu'à l'entraînement, on arrive à faire des chronos.
32:58Là, ils ont cartonné.
33:00Ils ont même été meilleurs qu'à l'entraînement.
33:02C'est quasiment des athlètes.
33:04Ça fait bizarre au début,
33:06parce qu'on sait qu'il y a du monde qui nous regarde.
33:08Il y a la famille, des amis.
33:10C'est un peu compliqué,
33:12mais dès qu'on est dans l'épreuve,
33:14il faut essayer d'oublier.
33:16C'est quelqu'un qui a passé son bac pro mécanicien
33:18avec nous. Il était encore en mineur
33:20quand il venait avec nous sur les courses.
33:22C'est aussi quelqu'un de la jeune génération dans l'équipe.
33:24Il faut aussi des bénévoles.
33:26Nous, c'est quand même trois générations.
33:28Ça fonctionne un peu comme une famille.
33:30On n'est pas dans le paddock du camion.
33:36Dans la famille, on travaille tous dans le camion.
33:38Notre métier est de près ou de loin dans le camion.
33:40J'ai commencé comme tout le monde.
33:42J'ai commencé les vélos, les scooters.
33:44Le week-end, quand j'allais aux courses de camion,
33:46j'ai aidé les mécaniciens
33:48de l'équipe à mon père
33:50à travailler sur les camions.
33:52Je lavais le camion.
33:54J'embêtais peut-être plus les mécanos que je les aidais.
33:56C'était surtout la mécanique qui me plaisait à l'époque.
33:58Nous deux, on a plusieurs casquettes.
34:00On a celle de pilote,
34:02on a celle de mécanicien, celle de développeur.
34:04Il faut bien coordonner tout ça.
34:06On a aussi des métiers qui nous prennent beaucoup de temps.
34:28Voilà, dans cette boîte-là.
34:30C'est à remplacer.
34:32D'accord.
34:34Le bétier siffle là et c'est pour ça que...
34:36Ok.
34:38Thomas fait partie de notre réseau
34:40en tant que top-proc.
34:42Il est chef d'atelier avant tout.
34:44Il est pilote, effectivement.
34:46Il construit les camions.
34:48Mais il est aussi chef d'atelier.
34:50C'est-à-dire qu'il s'occupe de tout.
34:52C'est-à-dire qu'il s'occupe de tout.
34:54C'est-à-dire qu'il s'occupe de tout.
34:56C'est-à-dire qu'il construit les camions.
34:58Mais il est dans notre réseau en tant que top-proc
35:00pour réparer les camions.
35:04Je rêvais déjà depuis plusieurs années
35:06de passer mes permis poids-lourd.
35:10Jusqu'à présent, je pilotais un camion de course
35:12mais sans avoir les permis.
35:14Il faut savoir que c'est possible.
35:16Et donc là, je me suis rapproché de l'AVTRAL
35:18qui a pu me présenter une formation adéquate.
35:20La formation poids-lourd,
35:22elle se passe en plusieurs parties.
35:24La FIMO,
35:26le plateau, le permis...
35:28J'ai dû repasser mon code de la route.
35:34Au prochain giratoire, on ira à gauche.
35:46Encore, encore, encore...
35:48Voilà.
35:50Fais-moi un bel arm'di.
35:52T'imagines que tu as un compas à l'avant de ton camion
35:54et que tu veux redessiner les lignes du giratoire.
35:56Et il te laisse passer.
35:58C'est monsieur, très gentil.
36:00Parfait.
36:02Ça, c'était marrant.
36:04C'était un camion d'un des concurrents
36:06qu'on a en championnats.
36:08Son transporteur,
36:10son dalbi et son camion, il est chez nous.
36:14Et là,
36:16à la sortie du giratoire, tu me refermes ta porte.
36:18Voilà.
36:20Parfait.
36:22Un petit peu moins, bien sûr.
36:24N'oublie pas qu'il est juste aligné
36:26et non pas retourné sur la droite.
36:28C'est mieux au niveau des trajectoires.
36:34Je suis fier aujourd'hui
36:36d'avoir mes permis
36:38pour sillonner la France.
36:40En plus que ça me permette
36:42de conduire l'ensemble pour aller
36:44sur les compétitions camion.
36:46...
36:50Dans l'immédiat,
36:52ce que je souhaite,
36:54c'est pouvoir me mettre à mon compte
36:56pour créer mon entreprise de transport.
36:58C'est toujours dans le camion,
37:00dans la passion.
37:02J'espère que ça va pouvoir aboutir.
37:04...
37:06...
37:08...
37:10...
37:12...
37:14...
37:16...
37:18...
37:20...
37:22...
37:24...
37:26...
37:28...
37:30Sur les périodes de prégrille
37:32ou quand on attend avec les autres
37:34concurrents autour, bien souvent,
37:36on essaye de se concentrer.
37:38Je suis quelqu'un d'assez ordonné.
37:40Bien souvent, je mets mon casque, mes gants
37:42et le Hans
37:44dans un ordre bien précis.
37:46Après, je suis plutôt quelqu'un d'assez anxieux
37:48sur les phases d'attente.
37:50Je me fais des exercices
37:52de respiration pour me relaxer.
37:54J'essaye de ne pas penser à comment ça peut se passer.
37:56Sinon, ça me pollue.
37:58Je me dis qu'on verra
38:00au premier freinage.
38:02Vous êtes prêts pour le départ ?
38:04Attention !
38:06Go !
38:08C'est parti
38:10avec les deux Bugra Fatliners.
38:12Le 20 devant le 21,
38:14Théo Calvet, Raphaël Sousa.
38:16Derrière, Jonathan André et Lionel Montagne
38:18qui étaient ravis de la performance de son
38:20Renault D de chez Aravi.
38:22Il a ravi tout le monde, clairement.
38:24Qui va passer en tête sous l'analogue ?
38:26Théo Calvet, bien parti
38:28pour être le leader.
38:30Derrière, Jonathan André et Lionel Montagne.
38:32C'est vraiment de fou qu'ils ont passé le gauche-droite
38:34de cette chicane d'analogue.
38:36Attention à l'attaque de Thomas Robillaud
38:38sur Lionel Montagne pour le bénéfice
38:40de la quatrième position.
38:42Jonathan André, Raphaël Sousa,
38:44Lionel Montagne.
38:46Et Thomas Robillaud qui fait l'intérieur.
38:48On avait tout à l'heure ce genre d'analogue
38:50parce que ça pouvait donner un championnat d'Europe.
38:52Mais ça se passe bien.
38:54Lionel Montagne reste devant Thomas Robillaud
38:56qui veut naturellement prier devant son public.
38:58On peut toujours prier devant le public,
39:00quel qu'il soit, quel que soit le circuit.
39:02Mais évidemment, quand on est à domicile,
39:04il y a toujours un petit truc en plus.
39:06Pour l'instant, il doit encore monter de marche.
39:08Lionel Montagne et Jonathan André
39:10lui par la route.
39:12Le freinage du raccord devant Thomas Robillaud
39:14tente évidemment d'être le plus près possible
39:16du Renault 1er Marravi de Lionel Montagne
39:18pour profiter un peu d'aspiration
39:20et essayer d'avoir un petit peu plus
39:22de watts et de vitesse
39:24pour, pourquoi pas, porter une attaque décisive
39:26et s'emparer de la quatrième position au freinage
39:28de l'analogue.
39:30Bravo, il est passé effectivement
39:32Thomas Robillaud avec le camion n°2
39:34qui se retrouve quatrième
39:36juste devant Lionel Montagne.
39:38Il a dû se passer quelque chose.
39:40Et oui, on va surveiller cette
39:428ème place dont vous parliez avec
39:44José Souza pour l'instant qu'il l'occupe.
39:46Et pourquoi est-ce qu'on s'y intéresse ? Parce que c'est synonyme
39:48de pole position pour la course
39:50n°2 qui aura lieu tout à l'heure.
39:52Oh ! Mais c'est pas vrai !
39:54Yvan Rodriguez qui a complètement raté
39:56le virage et qui se retrouve donc
39:58à l'extérieur le pole man pour la course
40:00n°2 de la journée.
40:02C'est peut-être Anthony Robillaud finalement !
40:04Oh incroyable !
40:06Alors qu'on revient dans le virage
40:08du garage vert
40:10c'est Anthony Robillaud
40:12qui est à l'attaque.
40:14Eh bien oui, parce qu'il doit résister à Yvan Rodriguez.
40:16Est-ce qu'il va réussir ? S'il reste devant,
40:18il sera en pole position tout à l'heure.
40:20Si ce n'est pas le cas, il partira 9ème.
40:22Oh ! C'est Jonathan André
40:24qui est allé dans le bac à gravier.
40:26Jonathan André
40:28et là attention également
40:30à la course parce que là, il y a clairement
40:32un obstacle dans le bac.
40:34Surveillons en effet
40:36ce qui pourrait être décidé pour la sécurité
40:38de tout le monde.
40:40Mesdames et Messieurs, c'est Jonathan André
40:42qui s'est loupé au freinage. Ah ! Quel dommage
40:44dans les S bleus, Jonathan André qui est parti tout droit.
40:46Peut-être un problème mécanique.
40:48Eh bien oui, drapeau rouge.
40:50La direction de course a attendu que l'on ait fait
40:5275% de l'épreuve pour
40:54interrompre cette course.
40:56On devrait prendre le X-1, dit généralement
40:58l'équipe nationale.
41:00Je me pose la question Bruno, est-ce que la 8ème place...
41:02Eh non ! Ca a bougé.
41:04Oh là là, ça a bougé.
41:06Il va être dégoûté Anthony Robineau.
41:08Il va partir 9ème tout à l'heure.
41:10Oui, donc le top 8
41:12c'est Yorick Montagne qui sera le bénéficiaire
41:14en étant pôle devant José Souza.
41:16Et par conséquent, Aurélien Argote et Ivan Dandré
41:18seront en ligne 2, Lionel Montagne, Thomas Robineau
41:20en ligne 3 et donc Raphaël Souza,
41:22Théo Calvé. C'est bien le classement,
41:24le X-1 par rapport au tour
41:26qui est celui de la présentation
41:28du drapeau rouge.
41:30Je partais 14ème, je remonte 9ème.
41:32Alors bien sûr, un peu déçu
41:34parce que je suis à une place
41:36de la grille inversée, donc de la pôle
41:38pour la dernière course du week-end.
41:42Mais là, rebondissement,
41:44une demi-heure après la course,
41:46donc j'apprends qu'il y a un concurrent
41:48devant moi qui a une pénalité
41:50et donc qui le place derrière moi.
41:52Donc au final, j'hérite de la 8ème place.
41:54Donc situation et sentiments
41:56totalement inverses avec la veille.
42:00Théo Calvé, vainqueur devant
42:02Raphaël Souza, aussi 1er junior.
42:04Thomas Robineau en 3ème position.
42:06Local de l'étape, le podium.
42:08Alors oui, effectivement, tu as bénéficié
42:10d'un problème de la part de Jonathan André.
42:12L'important, c'est que tu sois sur le podium au moment.
42:14Voilà, c'est sûr, l'important. Dommage pour lui.
42:16Mais bon, je prends sa place quand même.
42:18Mais on est contents, honnêtement.
42:20On pensait... On essayait de faire un podium.
42:22Après, je pense à la régulière d'aller chercher Jonathan.
42:24Ça aurait peut-être pu le faire,
42:26mais ça aurait été dur.
42:28Donc là, on fait de la course.
42:30Hier soir, c'était moi qui abandonnais.
42:32Aujourd'hui, c'est les autres. La route tourne.
42:40Ah bah non, t'es limité.
42:42Là, tu l'as remis à 10.
42:52Là, le but, c'est de rentrer au maximum
42:54et de s'entrer au maximum dans le moteur
42:56au centre du châssis.
42:58Justement,
43:00préparez-vous,
43:02parce que là,
43:04c'est un peu compliqué,
43:06parce que là,
43:08c'est un peu compliqué,
43:10parce que là,
43:12c'est un peu compliqué,
43:14parce que là,
43:16c'est un peu compliqué,
43:18parce que là,
43:20justement,
43:22préparez-vous le centre de gravité au centre,
43:24le plus bas possible.
43:26L'hauteur de l'émission, c'est de 19 centimètres.
43:28Par exemple, de 1 200 chevaux,
43:30sur les moteurs résines de 250 chevaux.
43:32Sur un pont fixe.
43:34Donc, d'arriver à faire un véhicule
43:36qui va être en 3, 4, 5 tonnes,
43:38et de l'amener à 5,5 tonnes,
43:405 tonnes, 480 espaceurs.
43:42Ils répartissent des masses,
43:44des toits de plomb,
43:46un peu partout dans le châssis.
43:48C'est pas uniquement sponsor du camion de Thomas,
43:50c'est vraiment sponsor du team,
43:52parce qu'on a commencé avec Pascal Robineau,
43:54parce qu'on a commencé avec Pascal Robineau,
43:56et voilà, c'était bien évidemment,
43:58on partage les mêmes valeurs qu'eux,
44:00on est vraiment proches d'eux,
44:02et c'est devenu des amis,
44:04et ça va plus loin
44:06que le simple côté business et partenariat.
44:08et ça va plus loin que le simple côté business et partenariat.
44:10On a des partenaires qui nous suivent
44:12depuis plus d'aujourd'hui 25 ans.
44:14On a jamais signé un contrat.
44:16On a jamais signé un contrat.
44:18Toujours comme ça, dans la main.
44:20Et pourtant, on pourrait croire
44:22qu'avec les années,
44:24on aurait pu exiger...
44:26Non, tu fais toujours dans le même esprit.
44:28C'est une question de confiance.
44:30Ouais, je pense que les sponsors,
44:32ça se passera bien.
44:34Il y en a certains qui viennent nous poser des questions,
44:36on les voit vraiment intéressés.
44:38Il y a toujours eu des partenaires depuis le début des compétitions camions,
44:40on le voit sur les photos anciennes,
44:42mais c'est vrai qu'aujourd'hui,
44:44on a une championnat de France
44:46depuis maintenant plusieurs années,
44:48sous l'impulsion du promoteur et plein de choses.
44:50On se retrouve à rentrer
44:52dans un championnat qui est clairement
44:54super organisé,
44:56avec
44:58une identité visuelle
45:00à voir très propre.
45:02On le voit sur notre combinaison,
45:04on le voit sur nos camions,
45:06on le voit dans nos paddocks.
45:08C'est quelque chose qu'on essaye de faire
45:10de façon professionnelle.
45:12Financièrement, mais aussi en termes de pièces.
45:14Que ce soit
45:16via les fournisseurs référencés groupants
45:18qu'on leur apporte, comme Tacstar, Fancom,
45:20mais également on met en avant notre marque
45:22propre qui s'appelle Napatruck, qui est bien connue
45:24dans le monde du racing. On les aide au-delà
45:26financièrement, on les aide déjà humainement,
45:28et ça nous permet d'accueillir nos clients également.
45:30On est vraiment support technique
45:32du team au-delà du sponsoring
45:34purement classique.
45:36La course, c'est presque un prétexte à l'événement.
45:38Nous, on est là pour partager
45:40des bons moments avant tout,
45:42parce qu'on est là pour vivre notre vie.
45:44Nos partenaires viennent aussi pour partager
45:46ces bons moments.
45:48C'est juste des moments qu'on a envie de vivre
45:50à l'instant T et de la meilleure façon possible.
45:52Anthony, c'est sa première vraie saison
45:54avec l'ancien camion de Thomas.
45:58On est tous derrière lui,
46:00c'est le petit rookie
46:02du championnat.
46:04Il est P7 ou P8 je crois
46:06au championnat et c'est exceptionnel.
46:08Chaque fois en superpole.
46:10On croise les doigts, on espère un podium
46:12pour les 40 ans, pour qu'il accompagne son cousin
46:14sur le podium, ce serait quand même super ça.
46:38C'est parti.
47:08La veille, c'était moi qui avais été pénalisé
47:10et j'avais perdu la pole position.
47:12Et là, clin d'œil du destin,
47:14commencer la dernière course du week-end
47:16des 24 heures camions
47:18depuis la pole position.
47:20Dimanche, c'est mieux déroulé
47:22que le samedi.
47:24Mais voilà, c'est aussi ça,
47:26c'est un peu la compétition,
47:28c'est des hauts et des bas
47:30et c'est le principe de savoir rebondir.
47:32Quel symbole pour cette équipe.
47:34Mansel, évidemment, on est à domicile.
47:36Les dernières, j'avais fait ma première ligne.
47:38Donc là, je suis arrivé au premier virage
47:40avec un peu d'appréhension. Là, c'est différent,
47:42je l'ai beaucoup plus apprécié.
47:44Le feu va passer au vert.
47:46Go !
47:48Allez !
47:50Une bonne accélération
47:52d'entrée de jeu.
47:54C'est sans doute ce qu'Antonin Robineau va vouloir faire.
47:56Oh là là, oh là là, mais qui passe entre les deux.
47:58Est-ce déjà arrivé en rendez-vous ?
48:00100.003. Thomas Robineau
48:02qui, on le rappelle, va aller couper
48:04un passage obligatoire dans la voie des stands
48:06et qui, là, est un petit peu en difficulté.
48:08Le musée Yuric Montagne
48:10est effectivement en tête.
48:12Ivan Rodriguez est en deuxième
48:14position et derrière.
48:16Est-ce que ça va un peu calmer ?
48:18Ça a déjà remonté si haut dans le classement. Mais oui !
48:20Incroyable départ
48:22de la part du champion
48:242021. Oh, derrière !
48:26Ah, c'est Raphaël Sousa
48:28qui était beaucoup trop vite
48:30et qui fait du camion cross au garage vert.
48:32Oh là là là là là !
48:36C'est vrai, c'est vrai !
48:38Alors qu'on a également l'attaque en ce moment de Raphaël Sousa
48:40sur Anthony Robineau, mais dans le coueture du tête,
48:42Jonathan André était
48:44le plus rapide. Et là, attention à l'attaque
48:46auprès d'Alger Raphaël Sousa qui se porte à l'auteur d'Anthony
48:48Robineau !
48:50Oh, passage de front ! Anthony ne veut pas s'aider.
48:52Allez, le droit de sortie.
48:54Oh, belle résistance !
48:56Belle résistance d'Anthony Robineau
48:58pour la cinquième place.
49:00Le dernier tour en effet.
49:02Oh là là, est-ce qu'il va parvenir Thomas à doubler ?
49:04Attention, attention, attention !
49:06Il y a le muret
49:08et c'est chaud.
49:10Et ça reste l'homme
49:12même indécis de cette course.
49:14Thomas Camillero dans la poussière sur le côté.
49:16Ah oui, mais qui est obligé de céder ici au freinage.
49:18Avantage pour José Sousa.
49:20Oh là là !
49:22Pour un venceau marqué son territoire au Mans,
49:24c'est plutôt pas mal, mais là il n'a pas réussi à prendre
49:26l'avantage sur le numéro 22.
49:28Et ce n'est pas fini.
49:30Regardez comment ça sarsouille en ce moment pour la huitième position
49:32entre José Sousa et
49:34Thomas Robineau.
49:36Et José Sousa résiste bien.
49:40Mesdames et messieurs, le public du Mans peut se lever.
49:42Allez, valides s'il vous plaît, levez-vous mesdames et messieurs.
49:44Voici la victoire.
49:46Ça drifte en sortie de raccord de Mans
49:48pour Théo Calvet.
49:5020 ans après son papa,
49:52et bien là, cette fois-ci, il est vainqueur
49:54du Challenge 24 Heures alors que Thomas Robineau donne tout.
49:56Oui, pour dépasser José Sousa.
49:58Ah, il a essayé en dessous du virage
50:00du raccord de Mans, sortie de virage,
50:02ultime accélération, il écrase, un pédale,
50:04l'accélérateur met son adversaire aussi.
50:06Et au final, José Sousa s'envoie
50:08à la huitième position pour
50:10437,8.
50:12Et c'était important pour Thomas Robineau d'entrer dans
50:14le top 10 parce qu'il repousse
50:16l'échéance du titre pour Théo Calvet.
50:18Ils seront deux pour un titre.
50:20Ça sera à Albi dans quelques jours.
50:22Là, quand on part en grille inversée,
50:24on sait qu'il n'y a plus
50:26de concurrents qui sont faciles à doubler.
50:28Chacun défend sa part
50:30et c'est ce qui fait aussi la beauté d'un championnat
50:32et qu'il n'y ait pas de domination.
50:34C'est ce qui est intéressant
50:36aussi parce qu'un championnat
50:38qui est dominé par un seul pilote,
50:40ce n'est pas le plus intéressant.
50:42Quand on regarde le palmarès
50:44des 24 Heures Camions, je suis le deuxième
50:46après Noël Croisier, donc c'est plutôt
50:48pas mal en connaissant Noël.
50:50J'avais un objectif, c'était de finir dans le top 10
50:52et de faire un podium. Je n'ai pas réussi à faire
50:54de podium cette année, mais j'espère que l'année prochaine,
50:56ça sera chose faite.
50:58L'idéal, ce serait de faire un et deux.
51:00C'est le rêve de toute équipe
51:02qui engage deux camions.
51:04Les deux podiums que j'ai eus, je les ai appréciés
51:06même si c'était des places de troisième.
51:08Je les ai quand même appréciés
51:10parce que les performances
51:12n'étaient pas là.
51:14De monter sur le podium, il a fallu se bagarrer
51:16pour pouvoir y arriver.
51:18On était satisfaits de pouvoir faire
51:20deux podiums malgré nos performances.
51:22Il y a encore du boulot en pilotage,
51:24il y a un camion à faire performer un peu
51:26pour s'offrir davantage de chance.
51:28L'objectif cet hiver, c'est d'essayer
51:30d'améliorer le camion pour avoir
51:32un camion aussi performant que le mien.
51:34On a beaucoup de capteurs sur nos camions
51:36et donc c'est bien d'avoir
51:38des données, mais il faut aussi les comprendre, les analyser
51:40et pouvoir
51:42apporter des actions correctives.
51:44Depuis un an, on a un jeune
51:46qui s'appelle Victor, qui est avec nous,
51:48qui se transforme à la partie data.
51:50On a toujours le souhait de se former
51:52comme moi, je ne suis pas ingénieur data,
51:54mais en travaillant, en comprenant
51:56et on s'améliore.
51:58On se creuse la tête pendant
52:00tout l'hiver pour trouver des solutions
52:02en se disant que ça va mieux fonctionner,
52:04on avance des idées, on les met en place.
52:06C'est ultra passionnant
52:08parce qu'on essaie des choses
52:10et on devrait y arriver.
52:12J'espère qu'en 2024, on va y arriver.
52:14On espère pouvoir continuer pendant des années.
52:16C'est le but de pouvoir continuer
52:18cette belle aventure que nos parents
52:20ont pu commencer
52:22il y a 40 ans maintenant.
52:24Je pense qu'aujourd'hui, ils sont fiers parce qu'on a quand même réussi à faire des belles choses.
52:26Je pense qu'il y a encore
52:28des belles années devant nous
52:30dans la compétition.
52:32La plus belle chose,
52:34c'est la continuité des choses
52:36et là, ils le font bien en plus.
52:38J'ai deux fils,
52:40le premier qui a 3 ans,
52:42il vient à toutes les courses et ça a l'air
52:44de lui plaire.
52:46Mon père m'a jamais forcé à le faire
52:48donc si ça lui plaît,
52:50il pourra prendre la suite sans problème.
52:52On sera fiers comme nos parents
52:54si la quatrième génération
52:56nous permet
52:58de continuer à aller en spectateur sur les circuits
53:00comme nos parents le font
53:02et comme nos grands-parents l'ont fait aussi.
53:04André a ouvert la voie, on lui rend hommage encore une fois.
53:06Et puis Olivier, Pascal bien sûr,
53:08Thomas, Jérémy,
53:10toi, il n'y aura pas des filles
53:12Robinho, ça ne va pas arriver ça ?
53:14C'est possible,
53:16on ne sait pas pour l'instant
53:18les cousins-cousines,
53:20c'est encore trop petit
53:22mais typiquement on voit bien le petit Sacha
53:24qui est le fils de Thomas
53:26dans son camion rouge miniature.
53:28Sur tous les circuits, il a déjà sa caisse à outils,
53:30son petit camion électrique.
53:32Je pense que ça va certainement leur plaire
53:34mais on ne sait pas,
53:36on verra ce que l'avenir réserve.
53:38On n'a pas besoin de le forcer pour venir avec nous
53:40à la compétition.
53:42Quand tu vois le petit sur les circuits,
53:44tu as tout de suite compris
53:46qu'il sera aussi passionné.
53:48Alors on peut souhaiter,
53:50peut-être encore une génération,
53:52c'est tout ce qu'on souhaite.
53:54C'est tout ce qu'on peut souhaiter.
53:56Ça fait partie de notre vie,
53:58c'est vraiment une passion
54:00qui nous prend beaucoup de temps.
54:02Vis-à-vis de notre père
54:04qui n'est plus là malheureusement,
54:06aujourd'hui je pense qu'il serait vraiment heureux
54:08qu'on soit tous réunis toujours.
54:10L'esprit quand même du team,
54:12c'est d'avoir rassemblé les gens,
54:14la passion surtout.
54:16C'est vrai qu'on peut être fiers pour ça.
54:20C'est quelqu'un qui s'est vraiment donné
54:22pour les courses de camions
54:24et puis en sachant même aujourd'hui là-haut,
54:26je pense qu'il doit avoir certainement un œil sur nous.
54:28On ne va pas faire de minutes de silence,
54:30on va faire de minutes de reconnaissance.
54:32Un applaudissement,
54:34des applaudissements,
54:36des applaudissements,
54:38des applaudissements.
54:44Aujourd'hui, les 24 Heures du Mans,
54:46c'était André Robineau,
54:48on a tous une forte pensée pour lui
54:50et on le dit même avec le sourire
54:52parce qu'on lui dit un grand merci,
54:54grâce à des gens comme ça,
54:56on a de beaux évènements.
54:58J'étais avec plusieurs transporteurs
55:00qui m'ont dit
55:02on est là pour t'aider,
55:04les 24h le camion, il n'y a plus personne, il n'y a plus que moi, et bien j'ai dit j'en ai assez.
55:09Et c'est là que j'ai commencé les 24h83.
55:34Merci d'avoir regardé cette vidéo, je t'en prie, abonne-toi, abonne-toi, abonne-toi, abonne-toi, abonne-toi, abonne-toi, abonne-toi, abonne-toi, abonne-toi, abonne-toi, abonne-toi, abonne-toi, abonne-toi, abonne-toi, abonne-toi, abonne-toi, abonne-toi, abonne-toi, abonne-toi, abonne-toi, abonne-toi, abonne-toi, abonne-toi, abonne-toi, abonne-toi, abonne-toi, abonne-toi, abonne-toi, abonne-toi, abonne-toi, abonne-toi, abonne-toi, abonne-toi, abonne-toi, abonne-toi, abonne-toi, abonne-toi, abonne-toi, abonne-toi, abonne-toi, abonne-toi, abonne