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Avocate de la défense dans le procès des viols de Mazan, Maître Nadia El Bouroumi s'est exprimée sur ses vidéos postées sur les réseaux sociaux ce vendredi 20 septembre : «Il n'y a pas de violence dans mes propos».

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Transcription
00:00Avant de répondre à votre question, je vais vous dire qu'on communique sur le procès largement mais malheureusement nos propos sont totalement déformés.
00:07Donc moi j'interviens, je suis avocat de la défense et j'essaie de défendre mes clients comme il se doit,
00:13sans jamais manquer de respect à qui que ce soit mais a priori dans ce procès, dès qu'on pose une question à Mme Pellicot, on est irrespectueux.
00:20Alors que j'ai quand même dit que Mme Pellicot était une victime dans ce dossier et que ce n'est pas du tout ma stratégie de dire que cette dame n'est pas une victime.
00:26Voilà, je le dis, je l'ai dit, mes propos ont été repris par la presse, le média, et ils ont été extrêmement transformés.
00:33Moi j'ai été victime d'insultes, d'humiliation, mes enfants, et personne n'en parle de ça.
00:38Et donc effectivement la seule réponse que j'ai donnée, avec beaucoup d'humour, et là aussi le traitement de ma vidéo a fait l'objet d'une transformation,
00:47j'ai publié en disant qu'on ne me musellerait pas et qu'il fallait se lever tôt pour arriver à me museler.
00:54Vous comprenez que ça peut nous surprendre, parce que cette vidéo commence, je crois, vous commencez dans votre appartement,
00:59vous descendez de votre amartement, vous montez dans votre voiture, vous roulez dans votre voiture.
01:03Il y a quelque chose qui peut surprendre dans la mise en scène ?
01:07Non, mais vous en avez vu une, ça fait 5 ans que je suis sur les réseaux sociaux, ça fait 5 ans que je partage avec mes abonnés mes journées juridiques.
01:15Le procès Pellicot va cristalliser quelque chose qui existe, je ne suis pas la seule avocat, on est plusieurs avocats.
01:20Le problème, c'est que quoi que l'on fasse, le regard est chirurgical, le regard est agressif et violent.
01:25Donc j'ai simplement, et surtout dans le cadre de ces vidéos-là, expliqué justement un problème juridique dans le dossier, à savoir la soumission chimique.
01:32Sauf que vous, les médias, vous refusez littéralement...
01:36Alors Jenny Bastier vous pose une question.
01:38Madame, j'entends bien que vous voulez défendre votre client, c'est votre rôle tout à fait, et poser certaines questions est évidemment justifié,
01:46mais est-ce que c'est l'endroit, les réseaux sociaux, pour restituer des audiences où effectivement on a des vidéos assez violentes ?
01:54Est-ce que c'est vraiment le bon endroit pour communiquer sur ce procès ?
01:57C'est peut-être plus facile de le faire par écrits ?
01:59Alors, des vidéos violentes ?
02:01Non, vous racontez le contenu des vidéos sur les réseaux sociaux, c'est peut-être pas le lieu idéal quand même pour communiquer sur des sujets aussi délicats.
02:10Alors, vous savez, les médias, vous-mêmes, vous exploitez ces différents biais, parce que je suis moi-même victime à cause des réseaux sociaux.
02:19C'est pas moi qui fais Twitter, c'est pas moi qui fais tous ces réseaux où mes enfants me disent surtout ne te connecte pas parce que c'est extrêmement violent, et personne n'intervient.
02:31Vous-même, les médias, vous avez effectivement des relais sur les réseaux sociaux.
02:35Moi, j'explique avec mon énergie, qui est la mienne, et avec aucune violence, parce qu'il n'y a pas de violence dans mes propos, effectivement, ce procès.
02:41Alors, ça plaît ou ça ne plaît pas, mais si j'avais crié haut et fort sur cette vidéo, vive Mme Pellicot, Mme Pellicot, tout le débat qui peut exister autour de la violence faite aux femmes, etc., que je partage totalement.
02:54Mme Pellicot ne communique pas comme vous sur les réseaux, il me semble.
02:58Mais Mme Pellicot, elle a tous vos médias pour communiquer, vous le savez.
03:01Vous savez qu'il y a une horde de...
03:03Il y a le fond, il y a la forme, Madame.
03:05Excusez-moi, si vous ne me laissez pas parler, Madame, je ne pourrai pas.
03:07S'il vous plaît, c'est exactement ce qui se passe au niveau du procès, au niveau du traitement de l'information.
03:11On essaie de parler, on est coupés.

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