• il y a 2 mois
Agri'culture
Découvrir, se former, être recruté

Un forum organisé par France Travail et Cambrésis Emploi

Category

🗞
News
Transcription
00:00Alors je m'appelle Valérie Delais, je suis directrice de Cambrésie Emploi et je suis
00:25Karine Wielewski, directrice de France Travaille Le Cateau. Alors vous vous trouvez aujourd'hui sur
00:30le premier événement mis en place en collaboration avec France Travaille Le Cateau et Cambrésie
00:35Emploi sur en fait les métiers de l'agriculture. Donc on est ici pour présenter différentes
00:45thématiques, enfin différents métiers. On est sur la partie attractivité des métiers surtout,
00:51donc expliquer aux personnes ce que l'on peut découvrir sur les métiers de l'agriculture puisque
00:57c'est un métier, enfin on trouve des métiers vraiment très diversifiés, pas toujours connus,
01:02des métiers qui sont aussi en lien avec la technologie, donc qui peuvent attirer différents
01:10types de populations, notamment les jeunes qui se réfèrent à l'informatique, aux jeux vidéo,
01:14il faut qu'ils sachent qu'on peut aussi trouver des métiers en lien avec ça. Donc il y a la
01:19partie formation, donc les personnes qui souhaitent se former, et ensuite la partie surtout employeurs
01:25avec des recrutements. Donc on a pas mal d'employeurs qui sont là aujourd'hui pour recruter, donc avec
01:30différentes typologies de postes de travail sur différents métiers, mais aussi des contrats
01:36variés jusqu'au CDI, avec différents types de niveaux, donc ça peut être des métiers où il n'y a
01:42pas forcément besoin de diplôme, jusqu'au diplôme d'ingénieur, donc vraiment toute typologie de postes.
01:47On a aussi une autre petite partie, je vais laisser Karine expliquer, aussi de l'attractivité,
01:52mais plutôt en forme ludique. Alors par exemple, on met au défi tous nos visiteurs de venir se
01:59confronter à notre broyeur d'a priori. En fait c'est un jeu interactif qui permet de faire tomber
02:05tous les a priori sur l'agriculture, et il y en a beaucoup. Et donc en fait ce stand ludique se
02:11trouve au milieu de l'événement. Puis on a aussi des stands avec des partenaires, puisque
02:16avec Valérie que je remercie, parce que Cambresi Emploi est à nos côtés pour mettre tout ça en
02:22place, sans eux ce n'était pas possible. Donc j'en profite justement pour les remercier. Et en fait
02:27on a mis autour de cet événement tous les partenaires, les partenaires de l'emploi, les
02:31partenaires de l'insertion, les partenaires de la formation, les partenaires du milieu agricole,
02:36comme la Pécita, la NEFA, la Chambre d'agriculture, etc. Les employeurs bien sûr, tout ça soutenu par
02:42nos élus du territoire, donc nos agglomérations, même l'association des maires ruraux. Et bien
02:47sûr tout est copiloté, donc nous copilons-t-on ensemble avec monsieur le sous-préfet. Donc en
02:53fait vous voyez c'est un partenariat vraiment de territoire, d'arrondissement. On a les France
02:59Travail de tout le territoire, même les copains du côté de la Sambre-Avénoie qui sont avec nous.
03:05L'idée vraiment de se mettre en mode réseau d'acteurs, et du coup qu'on essaie de coordonner
03:12au mieux avec Cambresi Emploi et France Travail pour que ça roule et qu'on fasse avancer finalement
03:17la problématique qui est la main d'oeuvre. Il faut qu'on arrive à se mettre tous ensemble
03:23pour réussir à répondre à cette demande de main d'oeuvre. Alors au niveau des objectifs,
03:28on s'était donné un objectif ambition, puisque en fait comme c'est la première,
03:31il fallait qu'on se donne un chiffre quand même à atteindre, et on s'était donné comme objectif
03:36400 personnes accueillies. Alors à mi-journée, on était déjà à plus de 300 personnes qui étaient
03:45présentes. Donc l'objectif était on va dire déjà atteint sur la moitié de la journée. On accueille
03:51encore des personnes jusqu'à 16 heures cet après-midi. Donc on a démarré à 9 heures ce matin. Le
03:57midi s'était resté ouvert, donc il y avait aussi un espace restauration et convivial. Ça a permis
04:02aux structures présentes aussi d'échanger entre eux. Donc ça c'est aussi une richesse. Ça veut
04:08dire qu'il y avait des personnes qui ne se connaissaient pas au niveau des différents
04:11acteurs du territoire, des acteurs nouveaux qui arrivent aussi. Donc c'est aussi un aspect
04:16intéressant aussi, la coordination et puis du travail ensemble sur un territoire, sur le
04:22volet emploi, insertion et formation. Alors oui, pour annoncer l'événement en fait et en faire
04:27justement un événement, nous avons, avec monsieur le sous-préfet et à sa demande, organisé une
04:34conférence de presse. La conférence de presse s'est faite dans une exploitation. Donc en fait
04:39c'est un exploitant agricole qui recrute, qui est d'ailleurs là aujourd'hui pour recruter,
04:42monsieur Bonneville, qui est sur l'exploitation du trèfle. En fait monsieur Bonneville nous a
04:47accueillis au cœur d'une exploitation, donc au milieu des vaches, des veaux, des baleaux de paille,
04:53des plants de pommes de terre. Et du coup nous avons tous ensemble, avec tous les partenaires
04:57justement de cet arrondissement de Cambrai, on a présenté l'événement pour aussi en faire la
05:03publicité et faire venir du monde. Et a priori, ça a marché. Nous allons organiser le samedi 5
05:10septembre une manifestation qui vise à regrouper sur un même lieu les demandeurs d'emplois du
05:19Cambraisie et les exploitations agricoles qui ont besoin de main-d'oeuvre. Et on va essayer de les
05:25mettre en relation avec 400 demandeurs d'emploi qui viendront durant cette manifestation, avec
05:32une vingtaine d'exploitations agricoles qui ont besoin de main-d'oeuvre. Et on va les mettre en
05:37relation. Il y aura durant toute la journée des mises en relation, des structures de formation
05:44qui seront aussi présentes en grand nombre. Et tout cela pour diminuer le nombre de chômeurs
05:50dans le Cambraisie. C'est une exploitation agricole exemplaire avec un exploitant qui a eu la gentillesse
05:56de nous accueillir, qui nous a parlé des différentes problématiques que rencontrent les
06:02exploitants agricoles aujourd'hui, c'est-à-dire une demande de main-d'oeuvre diversifiée, formée,
06:09multiple, tout le long de l'année. Et nous avons pris date avec lui. Si quelques jeunes qui, ne connaissant
06:17pas le monde agricole, souhaitent venir en immersion sur cette exploitation,
06:24il sera très heureux de les accueillir. Pour l'État, c'est très important. Pour le sous-préfet chargé
06:30de la ruralité, pour la région Hauts-de-France, c'est très important pour moi. C'est essentiel.
06:36Le monde agricole est une chance pour le Cambraisie, donc on fera tout pour répondre
06:42aux différentes demandes d'aujourd'hui. L'exploitation est principalement tourne autour de l'élevage.
06:49130 vaches laitières, où le lait s'en va à Ouin pour faire du grand lait. Un atelier de plantes
06:56de pommes de terre, où là c'est pour faire de la semence. Là c'est avec les établissements
07:01et les pommes de terre sont cultivées sur l'exploitation, stockées et expédiées
07:06directement chez les agriculteurs qui mettent de la pomme de terre à la fin de la saison.
07:11J'ai six salariés. J'en ai trois en permanent, des salariés saisonniers et des salariés à temps
07:20partiel, notamment pour la traite le week-end. J'ai un étudiant, par exemple, qui vient traire
07:25avec moi un week-end sur trois pour faire un tour de rôle. On a vraiment un réel besoin de
07:31main-d'oeuvre dans l'agriculture. Notre difficulté c'est de trouver. Quand je mets une annonce pour
07:37trouver un salarié sur, mettons, 200 partages sur un réseau social, j'ai un candidat. Quand j'ai
07:45deux candidats, je suis content. En fait, notre difficulté c'est qu'on a ce besoin et je pense
07:51que les services de la sous-préfecture et de France Travail vont nous permettre de mieux
07:55communiquer, de nous faire connaître et de faire voir au grand public qu'il y a de l'avenir
08:00d'agriculture, il y a de l'épanouissement, de la rémunération et qu'il y a un travail qui peut
08:05être vraiment enrichissant. C'est un métier d'avenir. On a un défi, il faut qu'on se modernise,
08:11qu'on continue de progresser. On a une grande diversité. On va du chaudronnier soudeur au
08:16technicien en robotique, du mécanicien expérimenté et il y a toute une panelle de différents métiers
08:24qu'on ne connaît pas. On a l'image de l'agriculture, un tracteur, des cultures, des vaches, mais c'est
08:30bien plus que ça. Je suis Gaëlle Allary, conseillère expert apprentissage à la chambre
08:36d'agriculture pour le Nord Pas-de-Calais. On est aujourd'hui ici pour tout ce qui va être découverte
08:41des métiers liés à l'agricole, en sachant qu'on a une petite partie seulement, mais c'est déjà un
08:47premier échange pour ceux qui ne connaissent pas le monde agricole, leur faire découvrir
08:52et les possibilités qu'il y a. Alors qu'est-ce qu'il y a comme spécialité ? Alors là on a le jeu du
08:58mémoire par exemple et donc on peut voir par exemple le maréchal Ferrand, on va avoir là
09:05ici, on va avoir aussi le mécanicien, l'agent d'élevage, le bûcheron, tout ce qui va être maçon
09:13du paysage ou jardinier aussi, donc ça c'est dans les espaces verts. On a un petit peu les nouveaux,
09:19l'agent conchilicole, l'arboriculture, ça c'est en ce moment, ça arrive, c'est tout ce qui est pour
09:24les fruits et donc le but du jeu c'est de découvrir d'une manière ludique tous les métiers de
09:29l'agricole. Alors que dites-vous à toutes ces personnes pour les motiver à aller dans le milieu
09:35d'agricole ? Alors que déjà dans un premier temps l'agricole c'est un métier passion, donc on aime
09:40ce qu'on fait, c'est la possibilité de faire quelque chose qu'on aime, après il en faut pour
09:45tout le monde, mais voilà on est souvent en extérieur donc c'est beaucoup de gens qui aiment ça.
09:49Maria Mascaro, je travaille au CFPPA UFA du Nord, sur le site de le Quai Noir, je suis chargée de
10:00développement formation agricole. Alors donc c'est un lycée en fait, c'est ça ? On est sur un lycée
10:05agricole. Et qu'est-ce qu'on y fait alors exactement dans ce lycée du Quai Noir ? Dans ce lycée on
10:11développe des formations au niveau scolaire, apprentissage et formation continue, ça c'est
10:19important aussi de le dire. Et ce qu'on y fait sur la formation scolaire, on est sur la partie
10:25service à la personne en milieu rural et transformation alimentaire. Sur la partie
10:32apprentissage on est sur du commerce, de la production animale et de la transformation
10:39agricole aussi. Et en formation continue on est sur les mêmes filières qu'en apprentissage.
10:48Que peut-on dire aux jeunes qui voudraient venir dans votre lycée ? Qu'est-ce qui pourrait les
10:55motiver ? Alors ce qui devrait motiver normalement c'est que l'attractivité des métiers et surtout
11:01le fait que le milieu agricole recrute et on manque de bras en agricole. Par contre ce que
11:09je peux dire aussi c'est qu'en agricole on ne s'improvise pas salariés. On vient chez nous
11:15pour apprendre des techniques puisque les entreprises cherchent des gens avec des
11:22compétences bien précises. Et donc il ne faut pas hésiter à aller au Quai Noir ? Alors n'hésitez
11:28pas à prendre contact avec le lycée agricole de le Quai Noir pour toute information. Nous
11:34serons heureux de vous accueillir et de vous faire visiter l'établissement. On sera sur la
11:39fête du lait le 22 septembre à le Quai Noir. Donc n'hésitez pas à venir nous voir. Donc Mohamed
11:47Zianielouel, conseiller Cap Emploi. Alors nous au Cap Emploi on travaille au sein des agences
11:53France Travail. Donc moi je suis rattaché à l'agence France Travail de le Quai Noir. Et nous
11:58Cap Emploi on est un organisme de placement spécialisé. On s'occupe de l'insertion des
12:02personnes en situation de handicap. Donc l'accompagnement des demandeurs d'emploi dans
12:07le cadre de la redéfinition d'un projet professionnel. Et aussi justement le retour à
12:11l'emploi. Mais aussi l'accompagnement des entreprises pour des projets de recrutement
12:15de personnes en situation de handicap. On s'occupe aussi du maintien. C'est un autre axe aussi de
12:20notre activité. C'est pas moi qui s'en occupe personnellement. Ce sont d'autres collègues à
12:23moi qui eux sont là pour les personnes en emploi avec justement en situation de handicap où ils
12:30ont besoin d'une aide pour justement se maintenir dans l'emploi et conserver justement leur emploi
12:35durablement par derrière avec un aménagement de poste. Donc comme vous pouvez le voir là-bas on
12:40a du matériel ergonomique et aussi des conseillers qui sont là justement pour répondre à ces soucis
12:47là. Alors donc peut-on faire jumeler le handicap et le monde agricole ? Bah oui parfaitement.
12:53De toute façon il y a en général on est sur des postes en agriculture soit qui nécessitent un petit
12:59aménagement de poste ou alors même pas du tout en fonction des personnes et de leur situation et
13:04franchement on a déjà eu des belles histoires avec des personnes justement qui recherchaient. On
13:09les a orientés vers justement ce domaine là de l'agriculture qui est en plus un domaine fort on va
13:13dire dans notre secteur. Moi en tout cas le Quénoa avec l'Androcy et aussi au Kato sont des domaines
13:18forts qui recrutent beaucoup. Donc on les a orientés et eu de belles histoires derrière avec des
13:22contrats et voilà. Donc oui on peut très bien accorder les deux domaines sans souci. Donc un
13:29exemple de poste par exemple qui peut être facilement adaptable c'est une personne avec un
13:34handicap dans une ferme par exemple ? On a une petite vidéo ici qui vous le montre. On a par
13:41exemple le maraîcher. Le poste de maraîcher peut être aussi facilement adaptable. C'est un
13:48petit équipement justement une petite voiture qui vous permet d'être allongé mais au dessus du sol
13:53pour pouvoir justement faire du maraîchage. Ce qui permet aussi d'être... il n'y a pas de
13:59contraintes à justement être accroupi et à ramasser. Et justement c'est facilement adaptable
14:05en soi c'est juste un petit aménagement et derrière justement vous pouvez continuer à
14:09travailler sans aucun souci. Donc je suis Bruno Ausson de SEMAE. Alors SEMAE c'est l'interprofession
14:17du secteur semences. Cela signifie que nous sommes un organisme qui représentons toute la
14:24filière semences. Une filière qui démarre déjà chez le sélectionneur obtenteur de variétés. Il
14:32faut savoir que la France est leader mondial en matière de semences et de savoir-faire. Donc la
14:39sélection et la production de semences et le conseil auprès des utilisateurs, la distribution. Et donc
14:48il y a de multiples métiers qui sont en lien avec la semence. La semence c'est environ 17000
14:55emplois en France pour 17 métiers identifiés. Et donc nous sommes à la disposition pour informer
15:02sur ces métiers, savoir quelle compétence et quelle capacité il faut avoir pour exercer ces
15:14métiers. Et c'est un secteur qui recrute beaucoup pour diverses raisons. C'est qu'il y a bien sûr le
15:22phénomène de la pyramide des âges avec beaucoup de départs. Et puis aussi des spécialités qui se
15:30développent en matière de sélection de production de semences. Les exemples sont multiples. Mais si
15:36je prends par exemple le travail en usine du contrôle de la semence. Puisque dès lors qu'on
15:42véhicule de la semence, il faut s'assurer bien sûr que la semence germe. Il faut s'assurer
15:48qu'il n'y ait pas de graines étrangères, que la semence ne soit pas vecteur de parasites. Et donc
15:53tout au long de cette chaîne de production, il y a différents contrôles, analyses qui sont
15:58effectuées. Mais il y a aussi des contrôles en plein air dans les champs de production pour
16:04constater ou pas la présence de variétés autres par rapport à la variété qui a été déclarée.
16:13Et puis nous avons donc une mission de service public qui est d'encadrer et de tracer tout le
16:23chemin de la semence. Donc c'est toujours de l'avenir alors. Donc on peut motiver plein de
16:30personnes à faire ça. Tout à fait. Bienvenue dans le monde de la semence. Alors expliquez-moi un
16:35petit peu ce que vous avez fait comme parcours avec France Travail. Alors bonjour, je me présente,
16:40je m'appelle Johnny Zeklecky, j'ai 41 ans, j'ai été à France Travail. En fait, j'ai fait un parcours
16:47de logique, en fait, tout qui était par rapport à l'agricole. En fait, j'ai fait un parcours
16:58d'agricole et tout. Elle m'a demandé de faire des tests pour savoir si je me connaissais un petit
17:08peu dans l'agricole. Au niveau du parcours, il y avait plusieurs parcours à faire. Je pense que
17:16j'ai réussi ou pas, je ne sais pas, je n'ai pas eu le résultat. Et en fait, il fallait regarder les
17:22couleurs, tout ça. Et puis ils m'ont posé plein de questions sur l'agricole, tout ça. Et donc là,
17:31aujourd'hui, vous êtes venu découvrir ces stands. Alors qu'est-ce que vous avez déjà découvert et
17:38vous avez rencontré certaines personnes ? Oui, j'ai découvert les bois d'intérim,
17:43terre intérim. Après, j'ai fait le tour de l'agricole et tout. J'ai posé mes CV à peu
17:54près à les stands qui me conviennent. Je recherche aujourd'hui dans tout ce qui est
17:59allégro-alimentaire et aussi conditionnement, tout ce qui s'ensuit de l'agricole, triage,
18:10tout ça. On est dans la continuité de la journée organisée par France Travail,
18:15par les services de l'État, avec le soutien des élus. C'est une journée qui s'est déroulée sur
18:21les métiers liés au monde de l'agriculture. Trop souvent, quand on parle du Grand Brésil,
18:27on parle du secteur industriel, mais l'agriculture, c'est une valeur sûre. Alors,
18:31dans la prolongation de cette journée, on a fait une petite échappée avec M. le sous-préfet de
18:38Cambrai que je présente aux téléspectateurs, M. Fessal Douane, qui nous a rejoints il y a
18:43quelques mois et je voulais qu'ils viennent à la rencontre du marché aux bestiaux. C'est à peu
18:47près 900 à 1000 bêtes négociées par semaine et c'est le dernier marché qui reste au nord de Paris.
18:56C'est la découverte de ce marché et M. le sous-préfet a accepté d'être, lors du grand
19:02concours du marché au mois d'octobre, membre du jury dès 5h du matin, d'être présent,
19:08ce qui m'obligera aussi de l'accompagner. Je vais laisser les professionnels parler
19:14de la situation du marché, un peu des prix, du contexte, parce que le contexte n'est jamais
19:19excellent pour les éleveurs avec tout ce qu'on raconte un peu partout. Je vais laisser la parole
19:25à M. Regnault. Oui bonjour, donc ici au marché aux bestiaux, depuis trois semaines, on subit de
19:32plein fouet la fièvre cataralovine, une maladie qui nous vient de Hollande et qui est passée par
19:40la Belgique. Donc les prix ont chuté dans les animaux, surtout les animaux d'élevage. Fort
19:46impact sur les petits veaux qui sont quasiment invendables dans certaines catégories, donc du
19:53surplus dans les élevages laitiers. On espère que l'administration, l'état, va trouver des
20:01solutions pour pouvoir dégager ces petits animaux qui partaient au préalable en Espagne et qui
20:07passaient par notre marché ducato. Ça n'incite pas les éleveurs, enfin ça leur donne pas le
20:18moral, on va dire plutôt ça comme ça, après une moisson très difficile, une météo qui n'a pas du
20:22tout été clémente cette année. Voilà maintenant qu'on attrape cette maladie dans les animaux,
20:27bon qui n'est pas nocive pour l'humain, c'est simplement une fièvre qui circule chez le bovin,
20:33mais on espère trouver vite des solutions. On a un vaccin qui arrive et que le moral des éleveurs
20:40revienne au beau fixe comme il était au préalable. Le marché vit bien, mais il faudrait pas que ça
20:47continue, comme je disais, trop longtemps. Voilà ce que je peux dire sur l'ambiance du marché. Donc
20:55on a eu quand même des chutes dans la valeur des broutards qui étaient destinés à l'Italie,
21:00de 100 à 150 euros par tête d'animal, ce qui est non négligeable dans tous ces animaux-là.
21:07On peut rappeler qu'il y a plusieurs marchés par semaine.
21:11Alors le lundi, je le rappelle, on a le marché de Petivaux qui a pris une grande ampleur puisqu'on
21:17a jusqu'à 250 voire 300 Petivaux le lundi. Le mardi, on a toujours le marché traditionnel
21:23l'après-midi. Et le jeudi, le plus gros marché avec des gens qui viennent de toutes les régions
21:30de France où on accueille jusqu'à 500, 600, 700 animaux. En ce moment, on est tombé à 300 animaux
21:40dans les semaines les plus critiques de l'apparition de la maladie. Donc quand même une chute de près
21:46de 50% du nombre d'animaux. Aujourd'hui, je pense que c'est un petit peu plus. On verra tout à
21:51l'heure là au tableau ce qui a été inscrit. Mais on a quand même un réel impact sur notre marché
21:57local, mais qui est devenu le dernier marché de la grande région Hauts-de-France, nord de Paris.
22:05Alors donc, il va y avoir une foire de la Saint-Mathieu le vendredi qui précède le 22. Je
22:15crois que le 22, ça tombe un dimanche, non ? Je ne sais plus cette année. Donc ça sera le vendredi.
22:20Après, le 12 octobre, on a notre concours annuel où on accueille le grand public. Venez nous voir,
22:27venez voir les beaux animaux, les éleveurs qui les présentent. Vous pouvez venir manger. On a de la
22:32restauration avec de la viande locale. Après, il y a des gens qui viennent se promener, visiter
22:39régulièrement. Là, je voyais tout à l'heure des promeneurs qui, par amour des animaux, etc.,
22:44voire des races particulières viennent se balader. C'est ouvert au public, bien sûr. Après,
22:51attention des gros animaux. Parfois, il peut y avoir un petit peu de danger, les petits enfants,
22:56etc. Mais bien sûr, on est ouvert à tout le monde. On accueille beaucoup de jeunes dans des écoles
23:03agricoles. On a besoin d'un renouvellement des générations parce que le métier n'est pas fini,
23:07bien au contraire. Donc, il y a beaucoup de formations de jeunes dans les exploitations
23:13d'élevage qui ont besoin de main d'œuvre, plus que dans certains milieux agricoles. Je pense
23:19d'ailleurs que les éleveurs, au niveau emploi, c'est bien supérieur à tout ce qui est métier dans
23:31les cultures, les grandes cultures, etc. Quand ça part du vétérinaire, au part de pâtes,
23:37aux transporteurs d'animaux, à ceux qui livrent les aliments, qui ramassent le lait, on a vraiment
23:44besoin de beaucoup de monde dans ce métier d'élevage. Il nous faut des jeunes, beaucoup de
23:50jeunes, des motivés qui aiment ce métier, qu'on fait avec passion. Et tous ceux qu'on a chez nous
23:58sont des passionnés. Ils adorent. Ils ne quittent plus après. Monsieur le sous-préfet souhaite
24:03que cette expérience d'aujourd'hui puisse se reproduire les autres années. Et on souhaite
24:10vivement continuer à mettre ce type d'action en place. Donc là, on va faire un bilan de notre
24:19journée, voir ce que les personnes ont pensé de tout ce qu'il y avait ici en place. Aussi,
24:26au niveau employeur, si effectivement ils ont trouvé du personnel suite à leur journée,
24:32en sachant que déjà ce matin, on avait eu la bonne information qu'une personne avait déjà la
24:37possibilité d'une immersion dans une exploitation. Alors les immersions, ça permet justement de
24:44vérifier pour le demandeur d'emploi si les métiers peuvent convenir et pour l'exploitant,
24:50à vérifier si la personne peut convenir aussi. Donc ça va dans les deux sens, à la fois côté
24:55employeur et côté demandeur d'emploi. Donc ça, c'était la première bonne nouvelle. C'est très,
25:01très rapide. Donc ça, c'est génial. Donc oui, l'idée, c'est vraiment pouvoir conduire ce type
25:07d'événement sur notre territoire les prochaines années et pourquoi pas sur les autres territoires
25:12aussi. Pas forcément que sur le Camp Brésil. Alors le mot de la fin, il faut retenir trois
25:18choses. Nous avons tous un rôle à jouer, donc ici, tous ensemble, sur attirer, former, recruter.
25:26Que vous soyez connaisseurs ou pas du secteur agricole, venez nous voir. C'est encore l'heure,
25:32là. On est ouvert jusqu'à 16 heures. Et puis, si vous avez envie de découvrir dans la vraie vie,
25:37les immersions, comme l'a très bien dit Valérie, sont possibles. Ça se fait sur place pour partir
25:43avec votre date, votre lieu d'immersion. Donc, n'hésitez pas à venir. Et puis, maintenant,
25:49on va donner vie au quotidien à ce réseau, finalement, d'acteurs pour être aux côtés
25:54du monde agricole. Merci, mesdames. Merci à vous.

Recommandations